Sep 09, 2009 01:45
Je ne sais pas si ce post a vraiment un sens vu que j'ai déjà parlé de lui en long, en large et en travers.
Résumer ce que je pense n'est pas facile.
Je n'ai pas eu beaucoup d'hommes dans ma vie, et il est bien le premier qui arrive à faire vaciller mes certitudes sur des tas de sujets. Nous avons reparlé mariage durant le dernier week-end, et mon avis rejoint le sien sur ce qu'on aimerait (la haie, le genre de thématique, etc). C'est con, surtout quand on sait que je lui ai dit aussi que ça ne m'attirait pas plus que ça, mauvais expérience dans mon entourage oblige. Mais en fait, si.
Sauf que mes sentiments en sont au stade où si il me demandait de l'épouser je crois que je répondrais oui.
Parce qu'il me sécurise et que je suis bien en sa présence. Je ne me l'explique pas. Pas plus que je ne m'explique le fait qu'il provoque une impression de manque physique, limite comme une drogue.
Il m'a avoué dans la voiture, alors qu'il me ramenait en gare dimanche soir, que ça l'ennuyait de me voir partir, et que le seul avantage était qu'il avait un peu plus de place dans le lit (sans doute pour plaisanter, parce qu'à son ton, je savais que ce qu'il avait dit avant était vrai). A chaque fois que nous nous séparons, j'ai du mal à monter dans le train, comme si je risquais de ne plus jamais le revoir. Il me dit de ne pas pleurer parce qu'il y aura d'autres visites, mais le brave petit soldat faillit inévitablement à sa tâche.
Il sait dans quel état ça me met à chaque fois, vu que nous en discutons via msn ou autre. Pour le moment nous n'avons pas le choix. Pour le moment...
Il m'a offert des peluches, et il sait que je dors avec. Tout comme je dors avec un de ses t-shirts parce qu'il y a son odeur dedans.
Je me mange un coup de blues violent, là. Juste parce que je ne suis pas avec lui.
amour