Une question de choix (ou pas)
Bon, c'est...je ne sais pas quoi dire... J'ai été malade pendant 48h, rien que d'y aller. Rien avalé du tout. C'est dire si ça ne va pas des masses. Jeudi midi j'étais même en larmes au téléphone. La DRH de là-bas est au courant, mes chefs (le nouveau et l'ancien) et le rectorat aussi. Certains ont fait comme si de rien n'était, d'autres ont compris que ça n'allait pas mais me conjurent de poursuivre le stage (que j'envisage d'abandonner tellement je ne sens pas cet emploi; alors le subir pendant un an...) parce qu'ils croient en moi et qu'ils savent à quel point les concours administratifs sont difficiles.
J'ai envie d'abandonner. Vraiment. Parce que je ne suis pas à ma place là-bas et que je ressens un profond malaise à être à ce poste. Je ne tiendrai pas un an sans pêter un câble avant. Je ne veux pas risquer mes relations avec les autres, Sébastien en particulier, parce que je ne me sentirai pas bien du tout à cause de mon boulot.
D'un autre côté, il y a une paye régulière (avec peut-être un emploi fixe au bout si je réussis ce stage, ce qui n'est pas du tout gagné vu mon humeur) et une grosse prime d'installation dans la balance. Cet emploi fixe représente beaucoup, parce qu'il m'ouvrirait des portes et me permettrait d'avancer enfin. Et aussi autre chose, si la vie le veut bien et ne me joue pas un sale tour comme elle en a l'habitude.
Je place peut-être trop de choses dans ce stage. Mais j'ai trop à perdre, que ce soit dans un sens ou dans l'autre. Si j'abandonne, je n'ai plus de boulot, et tout ce que j'ai réussi à avoir ces dernières semaines partira en fumée. Si je plante mon stage, pareil. Mais comme je l'ai aussi dit, si je réussis, c'est un emploi à vie et un possibilité de mutation soit là où je travaillais avant soit auprès de mon homme si il souhaite qu'on s'installe ensemble (que ce soit l'une ou l'autre des solutions, je signe sans hésiter).
J'aimerais réussir, ne serait-ce que pour que ma relation continue à évoluer dans le bon sens.