Unfortunately, this sourdough attempt ended up being a failure. Although it seemed to be going all right until yesterday, today there was a pool of watery stuff on top of the starter. When I refreshed it with more flour and water, it seemed to revive for a while but then withered down when it should have tripled volume.
So, no sourdough for a while. Blame the altitude? The atmosphere? The kind of flour? Not clear to me.
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Isaiah Berlin has very surprising positions on the role of Romanticism. He makes it the single most important shift in consciousness close to us, with Herder and Kant the most important harbingers of the shift.
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René Jacobs, on performing Mozart operas - notice the wink to comics and Tintin - Jacobs is from Belgium:
Pourquoi jouer un opéra de Mozart sur instruments d'époque?
Les instruments de l'époque savaient dessiner et peindre, alors que les instruments modernes savent seulement peindre. Il faut penser à la bande dessinée, notamment avec la "ligne claire", comme Tintin, où le dessinateur commence avec un dessin avant de le passe à l'encre. Ensuite, le dessin est coloré, les couleurs soigneusement juxtaposées - mais le dessin initial est toujours là. C'est un peu comparable à ce que nous faisons. Au contraire, dans l'orchestre "post-romantique", on voit moins le dessin, il y a seulement l'idée. Les couleurs sont très belles, mais chacune glisse l'une sur l'autre, comme une sorte de mélange permanent : voilà la grande différence.
L'autre différence entre les deux types d'instruments, c'est que les cordes de l'orchestre de l'époque de Mozart savaient très bien détacher les notes ; les musiciens étaient obligés de faire un effort spécial pour jouer un legato parfait, mais toujours pour une bonne raison. Bien sûr, on aimait le legato parce qu'on aimait le chant, mais il est plus difficile de faire un legato parfait sur ces instruments que sur les instruments modernes. Pour les cordes modernes, c'est exactement le contraire : ils savent très bien faire un legato, mais ils doivent faire un effort spécial pour détacher les notes d'une façon qui parle, qui imite la langue parlée. Sur les instruments de l'époque de Mozart, le vibrato était là pour l'effet - il serait exagéré de dire que c'était un ornement, mais pour un effet spécial on faisait du vibrato. Dans l'orchestre romantique, c'est exactement le contraire ; le vibrato est là du début à la fin, mais les musiciens doivent fournir un effort spécial pour faire des notes "droites".
Karl Postl (1769-1818) - Wien, Hofburg/Michaelertrakt
Notice the emphasis on drawing outlines, as in Tintin