FIC - Sanctuary - La Bête en moi 3 - A Table !

Oct 24, 2010 11:23

Les repas du 1er soir, étaient une tradition. À chaque nouvelle arrivée, tous les occupants du Sanctuaire se regroupaient - s’ils le pouvaient - au réfectoire pour accueillir celui ou celle qui allait entrer dans leur monde fabuleux, dans leur Sanctuaire.

Aujourd’hui ne faisait pas exception à la règle avec l’arrivée de la belle Gabrielle.

- Vous faites toujours ça ? interrogea-t-elle l’équipe alors qu’ils se dirigeaient vers le réfectoire.

La dite équipe, composée d’Helen, Will, Henry, Kate et Bigfoot se regarda en souriant. Les premiers instants étaient toujours les plus délectables, d’un coté pour les spectateurs qui se régalaient du spectacle, et d’un autre pour la pauvre recrue qui se devait de tenir son rôle.

- C’est une tradition chez nous. Il faut accueillir comme il ce doit tous nouveaux arrivants, en le présentant à notre communauté.

Will nota combien la panique se voyait très clairement dans son visage, tout comme elle ne cessait pas de triturer ses mains et de les passer dans ses cheveux. Oui, elle était nerveuse. Mais qui ne le serait pas dans une telle situation ?

- Vous pourriez … Je ne sais pas moi, juste accrocher un petit écriteau non ?

- Non, c’est plus compliqué que ça … Ils ont besoin de se sentir chez eux, d’être intégré et ainsi permettre la création de plus fortes relations. Nous sommes toujours une grande famille !

- Si vous le dites … lança la jolie blonde dans un souffle.

- Et puis vous savez nous sommes tous des êtres vivants, et nous avons besoin de nous sentir reconnus et non pas comme bêtes de foire qu’il faut mettre en cage, à l’abri du monde extérieur.

- Oh ! Je ne voyais pas ça comme ça ...

La regardant, le Docteur ajouta :

- Si je ne vous connaissais pas, je parierais sur le fait que vous avez peur … dit Helen en posant une main réconfortante dans le dos de la loup-garou. Vous verrez, tout ce passera bien !

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Ayant traversé le réfectoire, les deux jeunes femmes montèrent sur une estrade surplombant toute la salle. Puis, en attendant que le calme se fasse la directrice du Sanctuaire essaya de nouveau de dévier la conversation vers des terres plus sereines pour la jeune fille.

- Et comment fait Matthew à Sydney ? demanda Helen, curieuse par la même occasion de savoir comment se déroulait les us et coutumes de ses homologues.

- Et bien, il n’y a pas de tout ça. C’est moins formel … On mange ensemble, mais il n’y a pas cette présentation … ni tout ce spectacle … On est vraiment obligé de passer par là, Doc ?

Et la victime fut jetée dans la fosse au lion !

- Et bien, bienvenue en Angleterre. S’amusa le dit-docteur.

oooOÖOooo

Puis le calme installé et voyant tous les pensionnaires les regarder, Helen s’adressa alors à toute l’assemblée :

- Habitants du Sanctuaire. Ce soir nous accueillons une nouvelle venue qui va rester ici pour quelques temps. Elle s’appelle Gabrielle elle vient d’Australie et c’est une Canis Lupus. J’espère que vous l’accueillerez comme il ce doit.

Ensuite, calmement elle regagna sa place en laissant sur place une Gabrielle complément perdue. Ce n’est qu’en regardant dans la direction de son beau docteur assis à coté du Chien qu’elle repris contenance.

Elle se trouvait pitoyable, là, debout devant tout ce monde à se tortiller. Elle ne pouvait pas paraître faible et démunie face à eux.

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- Euh … bonjour ?

oooOÖOooo

- Pas mal, la complimenta Will quand elle revint à sa place - à coté du beau psy -. Peut être un peu timide au début, mais bien rattrapé.

Il lui sourit avec bienveillance, et elle ne put que se sentir soulagé devant ce visage aimable et sincère.

D’habitude, quand les hommes - phénomènes compris - apprenaient l’existence de son coté animal, ils prenaient la fuite. Les loups-garous n’avaient jamais été très appréciés.  Lui se contenait d’être aimable, et voir même réceptif à ses signes. Peut être pouvait-elle espérer ?

- Au faite, vous êtes au courant pour …

.

A vraie dire, elle s’en fichait ! Même si l’écouter parler lui réchauffait le cœur, elle préférait pour l’instant le dévorer des yeux. Cet homme était tout simplement parfait : il lui avait servi à boire, lui donnait les plats qu’elle demandait. Il l’avait même servie. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi choyer.

Alors elle l’écouta parler du Sanctuaire, de ses merveilles, des travaux du docteur - qui donnait quelques détails de temps en temps -. Elle profita du spectacle si chaleureux et convivial que donnait chacun des membres.

oooOÖOooo

Il n’en pouvait plus. Il voyait bien son jeu ! Oh oui, il voyait bien qu’elle ne voulait que lui. Et ça, il n’appréciait pas du tout ! Et l’autre qui ne voyait pas qu’elle le dévorait des yeux, et qui en plus trouvait le moyen de raconter toutes ses fabuleuses histoires et péripéties !

Comment pouvait-elle se permettre ça, ici, chez lui ? Non il n’accepterait pas !

Il ne dirait rien tant qu’elle n’aurait pas franchi la ligne. Mais il le faisait juste parce que Magnus le lui avait demandé. Mais si elle ne faisait ne serait-ce le moindre faux pas, il serait là à l’attendre. Oh non, ici c’était chez lui !

oooOÖOooo
Kate partait souvent ces jours ci à l’extérieur. Mais comme à son habitude, quoi qu’il se passe elle était là pour les nouveaux.
Mais ce soir elle se posait de nombreuses questions sur le comportement de son ami Henry. Que ce passait-il avec lui ?

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D’habitude il était calme, joyeux et il plaisantait - c’était lui, qui souvent se mettait à faire le pitre et à amuser la galerie -. Mais là, il était grincheux et taciturne, et mangeait sans réel appétit son plat préféré, picorant plus qu’autre chose son assiette.


Une foule de question se pressa dans son esprit quand elle l’entendit pour une énième foi grogner.

- Ça va Henry ? lui demanda-t-elle, inquiète.

Mais ce dernier ne répondit pas, et se contenta de jeter un coup d’œil à coté de lui avant de se renfrogner sur sa chaise.

Pourquoi Henry était-il dans cet état ? Cherchant des réponses, son regard se promena entre le pauvre Henry recroquevillé au plus profond de sa chaise et le Docteur Zimmerman qui ... draguait effrontément la jeune demoiselle.

- Oh ! Fit-elle quand elle comprit enfin.

Puis elle lui renvoya un sourire radieux qui le fit se tasser encore plus qu’il ne l’était déjà sur sa chaise, comme s’il voulait être invisible.

oooOÖOooo

Gabrielle était sympathique. Elle ne parlait pas beaucoup, mais adorait les histoires qu’il lui racontait.

Elle demandait tous les détails, elle voulait tout savoir. Et elle lui demandait à chaque fois qu’elle le pouvait, comment lui s’en était sorti ou comment il avait réagit face à telle ou telle situation.

Il appréciait cela ... qu’elle réveille le héros qui était en lui.

Elle le complimentait pur chacune de ses actions et de ses décisions.

Et puis, ça faisait bien longtemps qu’une femme ne l’avait pas apprécié pour lui-même … ça lui faisait du bien.

Alors oui, il trouvait cette soirée fort à son goût !

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De plus, il ne pouvait malheureusement pas dire qu’il ne les avaient pas vu ces signes avant coureur … Il était profiler tout de même !

Il savait qu’elle l’appréciait : ces regard, cette lueur dans les yeux, ces mains qu’elle frottaient ou qu’elle mettaient dans ses cheveux avant de le complimenter. Oui, c’était des signes distinctifs d’une soirée mémorable … Et il ne dirait pas non à ce joli minois !

Quel homme dirait non ?

oooOÖOooo

Helen appréciait elle aussi cette soirée. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas vu Will aussi expressif. Et voir un nouveau visage aussi épanouit lui faisait plaisir.

Mais elle n’avait pu s’empêcher de s’inquiéter pour Henry. Il se sentait mal, c’était indéniable. Mais il fallait attendre, voir comment les choses se passeraient. Et puis, elle lui faisait assez confiance pour qu’il soit maître de lui-même.

Toutefois, quand elle le vit grogner et sortir les crocs en direction de Gabrielle elle prit peur. Jamais il ne s’était encore comporté de la sorte.

oooOÖOooo

Il discutait tranquillement avec Gabrielle quand celle-ci posa sa main sur sa cuisse. Il ne bougea pas, ni ne fit aucun geste pour l’éloigner dans un premier temps. Mais ce laps de temps où il ne réagit pas - encore sous le choc - suffit à la demoiselle pour faire doucement remonter sa main.

- Gabrielle ? Commença-il, essayant de lui demander des explications quand à son geste si soudain.

- Oh, excusez-moi, j’ai cru que … je pensais …

- Non, non ! Ce n’est pas ça … c’est juste que …

C’est ça champion ! Repousse-la ! Et te voila à court de mots en plus ! s’auto-flagella-t-il.

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Il ne su pas si elle l’avait mal interprété ou si elle était un peu trop téméraire, si bien que cette fois ci elle replaça sa main, là ou elle l’avait posé quelques secondes auparavant.

Ce n’est que plusieurs secondes après, qu’elle commença à remonter de nouveau sa main, en se faisant cette fois ci plus entreprenante.

Non, il ne pouvait pas faire çà ! Certes, Gabrielle lui plaisait … mais il ne pouvait pas faire ça, pas devant tout le monde. Et puis c’était si rapide, si soudain … Alors il paniqua. Que devait-il faire ? Oh, et il n’arrivait pas à se concentrer avec les grognements d’Henry et la deuxième ferme et autoritaire main sur son …

« Henry ? »

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Il avait été si perdu dans ses pensées, qu’il n’avait pas remarqué que son collègue c’était en parti transformé et montrait les crocs à sa consœur.

- Henry ! Cria-t-il au concerné, terriblement outré et gêné.

C’est à l’évocation de son nom par le psychologue, qu’il reprit contenance et redevint complètement humain. Perdu et complément sonné de son comportement, il les regarda quelques secondes avant de remarquer la position de sa main.

- Oh pardon, s’excusa-t-il avant de se sauver de table presque en courant.

Puis, après quelques secondes, ce fut Gabrielle qui interrompit le silence qui c’était installé dans le réfectoire :

- Quel malotru celui-là !

oooOÖOooo
Alors, qu'en pensez vous ?
Et rendez-vous samedi pour la suite ;)
 

fic, character: henry foss, character: will zimmerman, fandom: sanctuary

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