Titre: Révélation
Persos : Hermione, Harry, William et... Juliet !
Pour le Noël de Kibss que je remercie de m'avoir demandé une fic qui m'a permit de créer un nouveau personnage : Juliet...
...
Révélation
-« Et c’est à ce moment là que j’ai pensé à toi. Harry sera en service et Jack m’a déjà dit qu’il aurait trop de travail, tu es mon seul espoir de réunir une équipe complète ! »
Will regarda Liam en souriant. Il s’amusait bien de le voir en tenue d’auror le supplier de participer à un tournoi de Quidditch familial. Il hocha la tête et un large sourire apparut sur le visage de son beau-frère qui lui donna une tape dans le dos.
-« Merci Will ! Tu me sauves la vie ! Mes cousins sont de bons joueurs mais avec toi dans mon équipe, ça équilibrera les forces ! »
-« De rien, c’est toujours un plaisir de jouer… » lui assura le jeune homme.
-« Bon, je te laisse, je dois retourner travailler » lança Liam en se levant.
Il s’éloigna ensuite dans le couloir en lui faisant un petit signe de la main. William soupira. Cela faisait presque une heure qu’il attendait, assis sur une chaise dans un des couloirs du Département des Aurors. En face du bureau de Harry, il attendait que son frère ait terminé son rendez-vous pour pouvoir lui parler à son tour. Par chance, beaucoup de personnes qui le connaissaient étaient passées par là et il avait eu un peu de distraction, mais il commençait vraiment à trouver le temps long. Le jeune homme venait d’étouffer un nouveau bâillement quand la porte s’ouvrit enfin et Harry en sortit en compagnie d’un sorcier que Will ne connaissait pas, bien qu’il ait déjà vu sa tête dans divers journaux.
-« Je vous remercie de m’avoir reçu Mr Potter » salua le sorcier.
-« Je vous en prie » répondit Harry en lui serrant la main.
Et tandis que le sorcier disparaissait dans le couloir, Will et son frère échangèrent une brève accolade avant d’entrer dans le bureau de Harry.
Ce n’était pas la première fois que le jeune homme y pénétrait, mais comme toujours, il était un peu impressionné. Après tout, Harry était l’auror qui avait connu la plus brillante carrière jusqu’alors. Il était encore jeune mais avait occupé des postes que beaucoup de ses collègues plus âgés auraient bien aimé avoir. Will cessa cependant d’être intimidé quand son frère s’étira et se vautra dans son fauteuil, les deux pieds posés sur son bureau.
-« Alors Willy ? Qu’est-ce qui t’amène ? Rien de grave j’espère ! »
-« Non, je voulais juste te parler »
-« Tu aurais du passer directement à la maison plutôt que de prendre rendez-vous ! » lui rétorqua son frère d’un air amusé.
-« Tu veux rire ?! » ricana William « Ginny passe son temps à dire que tu es plus souvent ici que chez vous et Maman n’arrête pas de se plaindre qu’elle n’arrive jamais à t’avoir par cheminette ! Non, sérieusement, pour te parler, je crois que le plus simple est de se faire arrêter ! »
-« Tu exagères » grogna Harry.
-« A peine ! Toujours est-il que comme j’avais besoin de te voir, j’ai préféré venir et puis… ici au moins, je suis sûr que personne ne pourra entendre ce que j’ai à te dire… »
-« Tu commences vraiment à m’inquiéter tu sais ? » murmura Harry en se redressant sur sa chaise.
-« Il n’y a pas de raison. En fait, j’ai juste… une question à te poser, enfin… en tant qu’auror le mieux placer pour devenir chef de la brigade… »
-« Crache le morceau ! » le coupa Harry.
-« Et bien voilà, je me posais la question… qu’est-ce qui se passerait si quelqu’un… disons un jeune homme révélait à une moldue qu’il est un sorcier ? »
-« William… »
-« C’est une supposition ! » s’empressa d’ajouter le jeune homme
-« Tu n’as pas le droit de révéler à Juliet que tu es un sorcier, sauf si vous êtes mariés ! »
-« Si tu es un sorcier lambda, oui, mais si tu es le frère d’Harry Potter ? »
-« Alors celle là, tu me la ressors uniquement quand tu en as besoin, pas vrai ? » grogna Harry
-« Faut bien que ça serve de temps en temps ! »
-« De toute façon, ça ne change rien ! La loi est la loi Will… Tu ne peux pas le lui dire. Je suis désolé. »
-« Mais enfin ! Ca va faire plus de huit mois qu’on se voit ! Elle commence à se poser des questions ! Pourquoi elle ne peut pas venir chez moi ? Pourquoi je ne lui ai jamais présenté mes parents alors que je vois les siens régulièrement ? Pourquoi je ne lui parle jamais de ma famille ? Pourquoi parfois je reste comme un imbécile devant des choses qui paraissent évidentes pour elle ?! »
-« Je sais que c’est une situation qui n’est pas facile… »
-« Qui n’est pas facile ?! C’est de plus en plus difficile ! Et le pire, c’est qu’elle va finir par se rendre compte que je lui mens ! »
Harry soupira et passa sa main sur son visage.
-« Je sais que c’est compliqué mais… Tu pourrais la faire venir à la maison. Je suis persuadé qu’on pourrait faire illusion… »
-« Fais-moi rire ! » ricana William avec ironie « Avec un elfe de maison, les chaudrons de Maman et Jack, les colis des Sorciers Facétieux que reçoivent Papa et Sirius, les photos qui bougent dans les cadres… »
-« Ok ! C’est bon ! J’ai compris ! » souffla Harry.
Les deux frères échangèrent un long regard avant que William ne se décide à reprendre la parole.
-« Tu sais Harry, en fait, je ne suis pas venu te poser de questions. J’ai préféré passer pour t’informer que j’allais tout avouer à Juliet. »
Il marqua ensuite un temps d’arrêt et repris avec moins d’assurance qu’il l’aurait voulu.
-« Et tu sais que tu ne m’en empêcheras pas. »
Harry resta un moment silencieux et croisa ses mains devant lui sur son bureau. Il fixait son frère et donnait l’impression de réfléchir.
-« Tu sais exactement quels sont les risques, n’est-ce pas ? » lui demanda-t-il enfin.
-« Pour moi ? Si jamais ça venait à se savoir ? » demanda William
-« Non, pour elle. Si jamais elle ne te croyait pas ou pire, si elle le prenait… très mal… »
- « Toute la brigade des Oubliators à ses trousses ? Oui, je sais… »
-« C’est sérieux Will ! »
-« Je sais » reprit le jeune homme « J’y ai beaucoup réfléchit, tu peux me croire. Mais je l’aime, et elle m’aime. Ca se passera bien. Et si jamais ce n’est pas le cas, je ferais ce que j’ai à faire et sa mémoire sera effacée. »
Harry hocha la tête d’un air grave.
-« J’ai tellement envie qu’elle sache ! Depuis que je vis entre le monde sorcier et le monde moldu, je m’amuse tellement ! Je voudrais tant la voir s’émerveiller sur ce que nous pouvons faire et puis… j’ai envie que vous la connaissiez aussi. C’est important pour moi qu’elle sache et… J’ai préféré t’en parler d’abord. »
-« Merci Willy, j’apprécie »
-« Tu ne me dénonceras pas, hein ? »
-« Bien sur que non ! » lui assura son frère avec véhémence « Et d’ailleurs… si jamais elle devait mal le prendre, préviens moi avant d’avertir les Oubliators. Je connais quelques sorciers qui savent effacer les mémoires sans se sentir obliger de prévenir le Ministère… »
-« Auror Potter ! Me conseilleriez vous de contournez la loi ?! » plaisanta William pour masquer toute la gratitude que lui inspirait son grand frère.
-«Je ne vois pas du tout de quoi vous voulez parler Mr Potter » lui répondit ce dernier « Allez, au revoir Willy… On se voit dimanche chez les parents ? »
-« Ca marche ! » lui assura William.
Et après une dernière accolade, les deux frères se séparèrent.
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-« Mais enfin, où est-ce que tu m’emmènes ? » demanda Juliet en riant à moitié.
-« Tu verras bien ! » lui répondit William, énigmatique.
Ils avaient pris un taxi pour arriver jusqu’au coin de la rue, et désormais le jeune homme entrainait par la main sa petite-amie vers leur destination. Il faisait tout son possible pour paraitre détendu, mais intérieurement, il était plus stressé qu’il ne l’avait jamais été. Par chance, elle ne semblait pas s’en rendre compte et parlait avec animation et bonne humeur comme à son habitude.
Après quelques minutes de marche, ils furent enfin arrivés à destination, William s’arrêta et prit une grande inspiration.
-« Nous y voilà » souffla-t-il ensuite en direction de sa petite amie qui le regardait en souriant doucement.
-« Où sommes-nous ? » demanda-t-elle simplement en serrant un peu plus sa main dans la sienne.
-« Chez les parents de la meilleure amie de mon grand-frère » répondit Will. « Elle nous attend à l’intérieur. Viens, je vais vous présenter »
Juliet hocha la tête et ne posa pas de question bien qu’elle sembla d’un seul coup bien plus préoccupée.
C’était Harry qui avait proposé à son frère l’aide d’Hermione. Etant elle-même issue de parent moldue, ils avaient estimé qu’elle serait sans doute la mieux placer pour répondre à toutes les questions que pourraient se poser Juliet et dans le pire des cas… l’aider à la gérer.
-« Elle est super sympa, tu verras » voulu la rassurer le jeune homme, mais sans vraiment réussir à y parvenir.
Arrivés sur le perron, il appuya sur le bouton de la sonnette et Hermione ne mit que quelques secondes à leur ouvrir.
-« Willy ! Te voilà enfin ! » s’exclama-t-elle en souriant « Vous devez être Juliet ? » s’enquit-elle ensuite en se tournant vers la jeune femme « Je suis Hermione Weasley»
-« Bonjour... » souffla Juliet en serrant la main qu’Hermione lui tendait
-« Mais je vous en prie, entrez »
Leur hôtesse s’effaçant pour les laisser passer, Juliet et William pénétrèrent dans la maison de famille de Granger. Hermione les installa dans le salon où se trouvait déjà une théière fumant, plusieurs tasses et différentes sortes de petits gâteaux.
-« Je suis vraiment ravie de vous rencontrez Juliet » reprit Hermione en s’installant en face d’eux « William parle énormément de vous. »
-« Ca alors… J’aimerais pouvoir en dire autant, mais Will ne veut jamais me parler de ses proches. Il évite toujours soigneusement le sujet » répondit la jeune femme.
Et William sentit son regard lourd de reproches se planter dans le sien. Il esquissa une grimace et prit sa main dans la sienne.
-« Justement, à ce sujet… C’est de cela que je voudrais te parler aujourd’hui… De la raison pour laquelle je suis si peu bavard. Et Hermione est ici pour… me soutenir… »
William perçut alors nettement sa petite amie perdre le peu de couleur qui lui restait sur les joues.
- « C’est si terrible que ça ce que tu as à me dire ? » demanda-t-elle d’une toute petite voix.
-« Non ! Non… ce n’est pas terrible ! » s’empressa de répondre le jeune homme « Disons simplement que c’est… inattendu… »
-« Et très surprenant » renchérit Hermione en souriant et en lui proposant une tasse de tête que la jeune femme refusa d’un signe de tête.
William fixa alors un moment la meilleure amie de son frère qui l’encouragea d’un sourire et prit une grande inspiration avant de se lancer.
-« Juliet, tu te souviens que plusieurs fois, tu m’as dit que j’étais un peu étrange… que mes réactions étaient bizarres… »
-« Oui » répondit la jeune femme d’un air méfiant « Mais je trouve ça plutôt amusant… Tu es… un peu perdu parfois, je trouve ça craquant… »
-« Je ne fais pas exprès d’être perdu » avoua alors William « Il y a vraiment beaucoup de choses que j’ai découvertes avec toi. Je… je suis plus ignorant que je ne le montre. Et c’est parce que toutes ces choses, l’informatique, les téléphones, la télévision… ça ne fait pas partie de mon monde »
-« Pardon ? » s’étonna Juliet « Mais enfin… qu’est-ce que ça veut dire ? Tu ne fais pas partie de mon monde ?! »
-« Je sais que c’est dur à croire mais avant de sortir avec toi, je n’avais jamais vu un écran de cinéma ailleurs que dans des manuels scolaires. »
-« Dans des manuels… Will, si c’est une blague que tu me fais, je ne la trouve pas drôle et je commence même à avoir un peu peur alors s’il te plait, arrête ! »
-« Ce n’est pas une plaisanterie Juliet » intervint alors Hermione d’une voix calme et posée. « Je sais que cela à l’air difficile à croire, mais il existe, pas si loin que cela, une communauté qui ignore tout beaucoup de choses qui te semblent évidentes »
-« Une secte ? » s’inquiéta alors la jeune femme qui semblait de plus en plus inquiète.
-« Non, ça n’a rien à voir » lui assura Hermione.
-« Rien à voir du tout ! Juliet… Tu sais que je t’aime et que je serais incapable de te faire du tort volontairement, n’est-ce pas ? »
Elle hocha la tête, mais n’était pas très convaincante.
-« Je ne fais pas partie d’une secte et je ne cherche pas à t’enrôler dans quoique se soit… C’est juste que… J’ai des pouvoirs que tu n’as pas… » poursuivit William.
-« Des pouvoirs ? »
-« Je préfère le mot habilité » intervint Hermione « En fait, Will est capable de faire des choses que tu ne peux pas faire. C’est une capacité que tu crois ne pas exister. »
-« Comme quoi ? » demanda Juliet.
-« Ne s’est-il rien passé s’étrange qui t’ai interpelé depuis que tu connais William ? » demanda leur hôtesse.
La jeune femme acquiesça avant de baisser les yeux verts le canapé. Elle resta ensuite un court instant silencieuse.
-« Il y a cette fois où… cette robe que j’avais essayé était trop longue et a brusquement raccourcit… les fleurs qui changeaient de couleur et des réservations qui apparaissaient subitement dans les restaurants mais… ce n’étaient que des hallucinations, pas vrai ? »
William sentit alors le regard lourd de reproches d’Hermione le figer, il se tourna vers elle en grimaçant.
-« Tout ça ! » s’exclama-t-elle, visiblement énervée « Et devant des gens en plus ?! Et le décret sur… »
-« C’est bon Hermione ! Personne n’a rien remarqué ou alors ont effectivement cru que c’étaient des hallucinations ! » lui répondit-il.
-« Parce que ça venait de toi ?! » s’exclama Juliet « Toutes ses choses qui arrivaient comme par magie ?! »
-« Et bien voilà, justement… » murmura William en rassemblant tout le courage qui lui restait « C’était effectivement de la magie. Je suis un sorcier »
-« Un quoi ?! »
-« Un sorcier. Toute ma famille l’est, on est né comme ça, avec la capacité de jeter des sorts et… »
-« Comme tous ces charlatans qui disent prévoir le futur ou t’assurer la santé ou une grosse rentrée d’argent ? »
-« Non, je n’ai pas la Double Vue… » répondit William, suprit qu’elle en sache autant sur la Divination.
-« Non ! » intervint alors Hermione « Non, pas comme tous ces prétendus grands manitous. Nous pouvons réellement faire de la magie. La communauté sorcière existe, mais vie en quasi autarcie. Peu de sorciers osent se mêlé aux non-sorciers… »
-« On dit moldu » intervint William en faveur de sa petite amie
-« Et beaucoup d’entre eux ne prennent même pas le temps de s’intéresser à la manière dont vous vivez. »
-« Ce n’est pas possible ! C’est une plaisanterie ? »
-« Non » murmura William.
Et pour appuyer ses dires, il tira sa baguette de sa poche, pointa le coussin le plus proche et le transforma en pelote de laine.
-« C’est une vraie baguette, je peux réellement faire ses choses et je voulais te le dire parce que je t’aime et que je ne voulais plus te cacher ce que je suis en vrai. »
Juliet paraissait très choquée et le fixait les yeux grands ouverts. Quand il voulut prendre sa main, elle se recula brusquement et le jeune homme en eut un pincement au cœur.
-« Il faut lui laisser le temps de digérer tout ça » décréta alors Hermione d’un air décidé « William, je pense que tu devrais nous laisser un moment. »
-« Mais… »
-« Va faire un tour. Je reviendrais te chercher dès que j’aurais discuté un peu avec elle. Ne t’en fais pas, elle est entre de bonnes mains. » lui assura la meilleure amie de son frère.
Le jeune homme n’avait absolument pas envie de partir, mais l’expression d’Hermione le dissuada d’intervenir. Après avoir lancé un dernier sourire à sa petite amie qui continuait à le fixer avec stupéfaction, il poussa un soupir et quitta la maison.
Il fit cinq fois le tout de patté de maison avant de venir s’asseoir sur les marches du perron. Au moins, il avait été honnête, c’était là son maigre réconfort. Mais il avait du mal à s’ôter de l’esprit le regard totalement abasourdi de sa petit amie en le voyant se servir de sa baguette. Il avait pourtant tenté d’être le plus diplomate possible, mais avec une révélation de cette taille, la tâche était difficile.
Il planta ses coudes sur ses genoux et cacha son visage dans ses mains. Il allait attendre ainsi qu’Hermione vienne le chercher mais au lieu de ça, il sentit quelqu’un s’asseoir à côté de lui. Il se redressa immédiatement et aperçut Juliet qui lui souriait timidement.
-« Alors comme ça c’est toi qui faisait toutes ces choses ? » murmura-t-elle « C’est comme ça qu’on a pu aller à ce concert ? »
-« Tu avais tellement envie d’y aller et le videur avait laissé sa liste en évidence… » se contenta de répondre William.
-« C’était un jeu d’enfant alors ! » s’exclama alors la jeune femme avant de laisser échapper un petit rire nerveux « Excuse moi… c’est juste que… c’est énorme ! »
-« Je sais » souffla William « Je sais… »
Il tenta alors de passer son bras autour de ses épaules, ne sachant pas comment elle allait réagir et fut très soulagé de la voir venir se blottir contre lui.
-« J’ai du mal à réaliser » murmura-t-elle « Ca prendre peut-être du temps »
-« Prends tout le temps qu’il te faudra. Je sais que c’est dur d’accepter quelque chose qu’on ne comprend pas… »
-« Toi je te comprends » lui souffla-t-elle alors en levant les yeux vers lui « Et je t’aime »
-« Je t’aime aussi » répondit William avant de se pencher pour l’embrasser.
-«Hermione m’a dit les risques que tu prenais en me racontant la vérité… Je crois que c’est ce qui m’a aidé à resté le plus calme possible. »
-« Hermione a toujours de très bonnes idées ! »
-« Elle m’a expliqué que ses parents étaient … moldus. Elle m’a dit qu’ils seraient ravis de me rencontrer si je voulais discuter avec eux. »
-« C’est bien ça » répondit William
Il sentit alors la main de sa petite amie se glisser dans la poche de son blouson et toucher délicatement sa baguette qu’il avait rangé là.
-« Ca ne risque rien n’est-ce pas ? » demanda-t-elle
-« Aucun risque, tu n’es pas une sorcière » la rassura-t-il.
-« Toute ta famille l’est ? »
-« Oui ! Et j’ai hâte de te les présenter ! Je leur ai tellement souvent parlé de toi ! »
-« Hermione m’a dit que ton frère était une sorte de… célébrité »
William hocha la tête
-« Et que vous voliez vraiment sur des balais ?! »
Le jeune homme se mit à rire en acquiesçant. Elle l’imita.
-« Tu sais, je crois que je ne réaliserais tout ça que lorsque je le verrais… » annonça-t-elle.
-« C’est normal ! Je n’ai jamais rien compris aux téléphones portables avant d’avoir à en acheter un pour pouvoir te joindre. »
Juliet posa sa main sur sa joue et lui sourit tendrement. Elle se rapprocha ensuite de lui pour l’embrasser à nouveau.
-« Tu sais quoi ? » proposa alors William « Laissons passer un peu de temps, histoire que tu te remettes et d’ici une semaine, je t’emmènerais chez moi. »
Juliet hocha alors la tête d’un air grave.
-« J’en serais vraiment ravie » répondit-elle.
-« Et tu verras, je te montrerais des trucs déments ! » lui promit-il.
Et c’est en riant doucement que l’un et l’autre se blottirent encore plus et restèrent ainsi sans parler sur les escaliers, en réalisant que désormais, quelque chose dans leurs vies venaient de changer.