L'arbre à drabbles

Jul 31, 2010 10:56

Voici ce que j'ai produit pour le dernier arbre a drabble (moins les textes Dr Who qui ont déj'à été postés dans un post précédent. Deux nouveaux fandoms, et une certaine productivité dans le DCU où les nombreuses dysfonctionnalités de la Bat-famille ne cessent de me réjouir.
Pour la compilation de tout ce qui a été posté dans l'arbre, c'est ici que ça se passe.

Star Trek - Jim Kirk - PG

Si lointaine qu’on peut à peine la distinguer dans le crépuscule, il y a la silhouette du chantier de construction spatial de Riverside, surplombé par la forme massive de l’Entreprise en construction.
Couché sur le dos à côté de sa moto, Jim Kirk contemple le ciel étoilé. Parfois, puérilement, il déteste les étoiles. Elles lui ont pris son père. Et pourtant, quand il contemple l’espace infini, il voit aussi les possibilités, la diversité des espèces qui le peuplent, l’aventure peut-être.
Avec un soupire il se redresse. L’espace n’est pas pour lui, et quand il se met à penser le contraire, c’est qu’il est temps de trouver à boire.

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Disque-Monde - des nains (et une naine) - PG

« À Boire ! » hurlent les nains. Les chopes vides tapent en rythme, haches et cottes de maille cliquètent dans le bar rempli à craquer.
Soudain un silence hostile s’abat. Une naine (une naine ! Horreur ! Elle porte du rose à lèvre sous sa moustache et des bottines à talons !) vient de se hisser sur une table, chope fermement dans une main et hache dans l’autre. Tous les regards sont fixés sur elle. Elle entonne d’une voix de ténor un refrain bien connu sur l’or, l’or, l’or, on a tous besoin d’or dans la vie. Et soudain les larmes d’émotion perlent aux yeux des nains, des voix s’élèvent pour reprendre la chanson. L’or transcende les genres.

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On choisit pas sa famille. Batverse - Damian, Tim, Dick, Jason - PG

L’après-midi va être long, songe Tim. Dick est en mission avec la JLA, et lui est chargé de baby-sitter la graine de démon. Qui pour l’instant est armée d’un katana et le fixe d’une manière peu engageante.
Dick pense qu’on peut tirer quelque chose de Damian, qu’il a le potentiel d’être autre chose qu’un gamin vicieux bourré de pulsions homicides et des moyens de mettre ces dernières en action.
Dick pense que Tim doit faire le premier pas, mais avec Damian, c’est risquer de se faire arracher une jambe métaphorique (ou non).
Ayez des p’tits frères, qu’ils disaient…
« Hé Damian, il paraît que tu as bossé le triple salto. Tu me montres ? »

« Non ? Pourquoi non ? »
Tim bouillonne d’irritation. Il fait un effort, et tout ce que la punaise trouve à faire c’est l’envoyer chier ! Avec tout le calme dont il est capable il fait appel à la patience dont son aînesse le dote paraît-il par défaut.
« Tu t’en fous de mon triple salto Drake, ne nie pas. Tu as un motif ultérieur et mon refus est donc parfaitement légitime et logique. »
Tim soupire. Damian ne reconnaîtrait pas un geste de conciliation même si on le frappait répétitivement avec (ce qui serait certes contre-productif). On peut faire confiance au sale gosse pour ne pas lui simplifier la vie.

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Pour la douzième fois en quelques heures (ou ce qui semble l'être), Dick est obligé de séparer Tim et Damian qui en sont venu aux mains. Il pousse un grand soupire et se masse les tempes pour combattre la migraine qui monte.
« GRAYSON ! C'est lui qui a commencé !
- Quoi ? Espèce de petite peste, c'est toi qui…
- Ça suffit. Je ne veux pas savoir. Faites vous un câlin et qu'on en parle plus.
- Quoi ?
- JAMAIS !
- Plutôt mourir. »
Dick roule des yeux. C’est fou comme la présence de Damian fait ressortir l’adolescent immature jusque-là inexistant en Tim.

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Les règles de l’Art de se mettre quelqu’un à dos en trois mots top chorno, Damian semble les maîtriser à fond et Dick désespère parfois de lui inculquer le moindre tact. Il craint particulièrement la rencontre avec Jay : les deux sont suffisamment semblables pour qu’il soit impossible de déterminer s’ils vont s’entendre comme larrons en foire et se trouver un point commun dans l’art de planter des couteaux dans les gens, ou s’ils vont essayer de s’entretuer.
« Alors c’est toi Jason, le Robin qui s’en fait chopper et tabasser par le Joker ? Je t’imaginais plus grand. »
Vraiment, c’est à croire qu’il fait exprès.

Les yeux de Jason se plissent de manière dangereuse et Dick hausse les épaules.
« Ne me regarde pas comme ça, c’est pas moi qui l’ai élevé.
- T’es sûr que c’est vraiment un Robin ? Il m’a l’air bien teigneux.
- M’en parle pas…
- Tu n’as encore rien vu, Todd, » provoque Damian.
« Et il sait faire autre chose qu’ouvrir son clapet la punaise ? »
Dick ceinture Damian à temps pour l’empêcher de se jeter sur Jay qui esquive en rigolant.
« Du calme frangin…
- Je ne suis pas ton frère, Todd !
- Comment ça Dicky-boy, tu n’as pas encore expliqué à notre petit Robin ce concept merveilleux qu’est la bat-famille ? »

« Ce que tu es, c’est un Robin, » explique Jay d’un ton docte a un Damian fulminant et ligoté comme un saucisson. Dick a jeté l’éponge et décidé de laisser les choses suivre leur cours. Il fait (presque) confiance à Jason pour ne pas lui casser totalement Damian et il est à peu près sûr que le morpion n’a pas les capacités d’infliger plus létal qu’un œil au beurre noir à Jay (c’était un beau mouvement cela dit.).
Peut-être qu’une discussion les calmera
« Tu es le quatrième - bon, cinquième - dans une lignée dysfonctionnelle de piafs. Dick ici présent a un complexe d’abandon digne de Lassie (“Hé !” proteste Dick), je suis le mouton noir de la famille, sorti du droit chemin, tout ça… Tim est notre génie associal-compulsif, Steph est cinglée… et maintenant on a toi, Damian. Y’a de quoi se poser des questions… »
Ou pas.

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Life on Mars - Gene Hunt, Sam Tyler, Nelson - PG

« À boire Nelson ! » rugit Hunt en s’installant au bar. « Un scotch pour moi, et un jus d’orange pour Gladys ici présente, » ajoute-t-il en désignant Sam qui vient de se laisser tomber sur le tabouret à ses côtés. Il devrait protester face à l’insulte délibérée, parce que lorsqu’on le laisse faire une fois Hunt prend ça pour une invitation à recommencer, mais d’un autre côté, l’alcool n’est pas recommandé quand on s’est fait taper dessus par un gars armé d’une batte de cricket et qu’on a une probable commotion.
« C’est gentil de vous soucier de moi, Patron, » répond-t-il, avant de vider son jus d’orange cul sec.

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C’est marche ou crève dans le commissariat de Gene Hunt. Une équipe bien rodée aux habitudes de son chef, qui fait sont boulot sans vagues, sans poser de questions. Enfin… une équipe moins le Capitaine Sam Tyler qui n’en fait qu’à sa tête d’âne bâté, drapé dans ses sacro-saintes règles et sa putain de rectitude morale.
Sam Tyler qui a une araignée (voir deux) au plafond, et qui quand il se plante le fait dans les grandes largeurs, mais qui en si peu de temps s’est imposé comme indispensable, la conscience sur laquelle Gene se repose, qui le provoque et le force à changer.

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Silence in the Library - Good Omens / bits of Discworld - Crowley et Aziraphale - G

Les étagères encombrées de la librairie se perdent au loin dans l’ombre et Crowley jette un coup d’œil inquiet à Aziraphale qui époussette sereinement les volumes reliés, plumeau dans une main, régime de bananes (?) sous l’autre bras. Les librairies ne sont pas sa spécialité, mais il est à peu près certain que les rayonnages de celle-ci s’étendent bien au-delà des limites de la boutique d’Aziraphale. Et aussi, il croit avoir vu certains livres bouger. Il commence à regretter l’ennui qui l’a poussé à suivre d’Ange.
Au détour d’un rayon Aziraphale dépose ses bananes sur un tabouret et prévient à voix haute les livres qu’elles ne sont pas pour eux, avant de continuer son chemin.
Crowley se colle à lui et ne pose pas de question. Les voies des bibliothécaires sont impénétrables.

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