Et pendant que j'en suis à archiver mes drabbles et autres bouts de fanfics errant sur internet, voici ce que j'ai écrit pour l
'arbre à drabbles du 12 au 30 Novembre (merci
drakys ).
La série de petits drabbles Star Trek centrés sur Jim et Spock que j'ai écrit au fil des arbres à drabble me donne envie d'en faire plus...
Nous avons donc :
Docteur Who
Qui a dit que la romance était morte ? - Maître & Docteur - PG
"Ho, par Rassilon, ça m'avait manqué !"
Il étend les bras, silhouette découpée d'un contre-jour noir, dans son dos l'incendie, dans sa main le tournevis laser. Le Docteur s'approche suffisamment pour distinguer le sourire extatique qui fend les traits lisses de son nouveau visage.
"Maître.
- Docteur, ha, Docteur, tu le sens aussi n'est-ce pas ? C'est ça la vie ! Tu te rend compte que ça fait plus de neuf cent ans et qu'on a toujours la même intensité qu'au premier jour ? Se battre, voler, tuer, se régénérer... Qui a dit que la romance était morte ?"
Torchwood
La salsapareille - Jack Harkness, Owen Harper, des Smurfiens - PG-13
« Ca marche moyennement ta solution », constate Owen en contemplant le sol du Hub intégralement recouvert de centaines de petits Smurfiens bleus engagés dans ce qui est selon toute apparence une orgie vigoureuse.
Qui dure depuis une bonne demi-heure déjà.
Et qui n’a pas l’air de se calmer.
« Hum, » fait Jack qui a l'air embarrassé, mais aussi tout à fait intéressé par le processus. « J'ai bien dit que les baies de salsepareille les attireraient hors de leurs cachettes. Ce n'est pas ma faute s'ils considèrent ça comme terriblement aphrodisiaque. »
Glee
Cher Journal - Sue Sylvester - PG
Je considère cela comme terriblement aphrodisiaque cher Journal. Et par "cela", j'entend bien entendu "susciter la terreur la plus abjecte et la plus avilissante de leur courte vie chez les êtres humains qui ont le malheur de croiser ma route". Car vois-tu Journal, Sue Sylvester est un prédateur naturel, le sommet de la chaîne alimentaire de ce lycée, et la douce vision de mes Cherios tremblantes et en larmes parce qu'elles ont pris 500g et qu'elle savent que je vais le remarquer ne devient jamais lassante.
Ce n'est pas de la cruauté cher Journal, ça apprend aux élèves à fonctionner malgré des grandes quantités de stress, ça les prépare aux dures réalités d’un monde sans pitié. Et s'ils ont la moindre once de colonne vertébrale, ça leur apprend à se redresser et à dire "non, ça suffit!".
Ce qui bien entendu ne me donne que l'envie de les écraser plus totalement et définitivement que jamais, mais que veux-tu cher Journal, on ne peut pas tout avoir.
Saga Vorkosigan
Ces soirées là - Ivan Vorpatil & Byerly Vorutyer - PG
L'espoir vague qu'entretenait Ivan d'une fuite rapide hors de la réception peuplée de vieux rasoirs en uniforme et de matrones toutes plus mariées les unes que les autres trouve une fin prématurée quand Byerly fait une apparition soudaine à ses côtés. Il est armée d'une bouteille d'un cépage plus qu'honorable (probablement empruntée à la cave de l'hôte) et avant qu'Ivan ai pu dire "ouf" ou "non merci By, garde tes manigances pour toi", il se retrouve caché sur un balcon en compagnie bien moins féminine que prévue, à écouter les histoires étonnamment divertissantes de By en faisant un sort au vin et en se disant qu'il va forcément le regretter.
Rituels ancestraux - Ivan Vorpatil & Byerly Vorutyer - PG
« Ce n'est pas très beau de jaser dans le dos de ses amis, Byerly. »
À ces mots By se retourne et répond par un large sourire.
« Voyons mon cher Ivan, je ne jase pas, je ne fait que me conformer aux rituels ancestraux Vors qui consistent à analyser las actions politiques ainsi que les vies privées de nos pairs pour des raisons entièrement non-altruistes. En outre en ce qui me concerne Vortymer n'est pas mon ami. » By sourit de nouveau, prédateur, lui attrape le bras. « Et si nous allions plutôt faire honneur à la tradition ancestrale qui consiste à se bourrer la gueule ?
La récompense d'un travail bien fait... - Ivan Vorpatil - PG
Idiot du village était un titre qui convenait parfaitement à Ivan, parce que comme aime à le dire Miles la récompense d'un boulot réussit est un nouveau boulot plus difficile, et la difficulté n'a jamais fait parti de son plan de carrière, merci bien.
Bien entendu personne n'écoute jamais son avis sur la question et il se retrouve malgré lui à sauver la situation, ce qui est il faut bien le dire assez plaisant voir plutôt agréable. Mais aussi agréable que ce soit, ça ne vaut certainement pas le tombereau d'emmerdes que ça lui amène, parce que maintenant que la rumeur court qu'il peut être compétent, les ennuis ne lui viennent plus seulement par hasard ou via Miles.
Non, maintenant ils le cherchent !
Réflexion - Miles & Ekaterine Vorkosigan - PG
Les pupilles de Miles sont dilatées d'excitation, il va et vient dans l'espace étroit de la cabine en émettant de temps à autre des bruits de tuyau en train de fuir, uniquement interrompus par des séquences de monologue inintelligible marmonnés d'une voix basse et frénétique dans la barbe qu'il ne possède pas.
Réfugiée sur sa couchette, Ekaterine le regarde faire avec un mélange d'amusement et d'inquiétude. Une enseigne audacieuse passe la tête par la porte de la cabine.
"Monseigneur Auditeur-
- Silence !" rugit Miles, une lueur fiévreuse et potentiellement homicide dans le regard. "Je réfléchis !"
Star Trek
Dans les ombres - Jim Kirk/Spock - PG
Des peurs irrationnelles, les Vulcains n'en ont pas, ou du moins c'est ce qu'ils aiment à prétendre. Toutes les craintes qu'ils pourraient aborer sont éminemment logiques, basées sur des faits et des probabilités avérées. Se tourmenter pour des "peut-être", des "et si", craindre les ombres… Ce n'est pas le comportement d'un Vulcain.
Mais ce n'est que la théorie. Parce que parfois Spock s'éveille la nuit, rigide comme une planche, et tout son contrôle ne peut dissimuler son souffle trop rapide, le battement emballé de son coeur.
Ces nuits-là Jim ne promet pas que tout ira bien, parce que ce serait un mensonge, mais il se colle contre Spock malgré la chaleur inconfortable de son corps et le tient serré, jusqu’à ce que le réveille arrache l’un d’entre eux à l’îlot de la couchette.