Jun 11, 2009 17:48
Quand on ne comprend pas les gens, on retourne a nos machines en se disant qu'elles au moins, elles comprennent notre langage. Les gens sont comme des machines. Il fait apprendre leur langage plein de point-virgule et de suspensions.
On a les pieds noirs de danser, le plancher n'a pas été lave depuis 1920. Il y a des vieilles machines derrière l'édifice. Le matin on peut sortir dehors et pédaler au soleil. Ça fait du bien. Seulement en marchant dans le gazon vert on peut enlever le noir. Il faut ne pas avoir peur de se salir pour pouvoir se nettoyer.
Il y a un mur de Berlin, une muraille de chine au milieu mon appartement. Je me protège de ce que je ne comprend pas. Je me protège de ce qui émane des mauvaises intentions. Je me protège de ce qui s'autodétruit. Je reste ici. La musique couvre les ondes, les fait dévier. Pas complètement... bientôt je sortirai d'ici dans le soleil. Ce sera l'été. Nous irons danser par delà des frontières. Nous sommes des voyageurs de l'esprit. J'imagine déjà mes mains pleines de la récolte des bleuets.
Je voulais vous dire que j'aime quelqu'un a en pleurer, et je déteste quelqu'un a en pleurer. Mes espoirs ont migre. On me dit que c'est un territoire fertile. Je crois que c'est dans l'air parce que le sol est fait d'un béton infini. Ils construisent des jardins sur le béton, au dessus de la ville. Les gens ont des idées intéressantes - je vais aller les aider.