Joyeuse saint Valentin
sombrenostalgie! Voici le cadeau offert par ta Valentine secrète.
Titre: Retour sur le passé.
Auteur :
lunatanis Couples: Roger Davis, Cédric Diggory (amitié/rivalité). Roger POV
Rating: G
Nombre de mots : 1637 mots
Disclaimer: Bien que peu remarqué, sauf par ses fans ^^, Roger Davis et ses camarades de jeu appartiennent à Johan K. Rowling
Mot de l’auteur: Officiellement het mais officieusement slash, one sided, si on y tient vraiment…Bref UST comme disent les anglais ^^). Oh et pas forcément très drôle non plus… Ne pas oublier ce qui arrive à Cédric à la fin du 4e tome :((((
Joyeuse St Valentin chère
sombrenostalgie !
J’espère que mon petit texte te fera plaisir même si je n’ai sans doute pas écrit ce que tu attendais pour le capitaine des Serdaigles… Ne connaissant pas bien le jeune homme, nous avons fait connaissance, lui et moi, à travers certains passages de sa vie à Poudlard et sa relation d’amitié / rivalité avec le Champion des Poufsouffles, j’ai nommé le séduisant Cédric Diggory.
J’espère que je n’ai pas trahi ta vision du personnage et que l’absence de véritable romance het (et le léger slash…mais tu n’es pas obligée de le voir) ne sera pas un manque en ce jour consacré à l’amour.
Que ce jour soit tout de même rempli de passions et de joies.
Ta Valentine Secrète.
1er septembre 1988.
La gare de Kings Cross, le bruit des pas des voyageurs pressés de prendre leur train, des moldus essentiellement, mais aussi quelques sorciers se dirigeant vers cet espace entre les quais 9 et 10 permettant d’atteindre le quais 9 ¾ et le Poudlard express. L’odeur de la fumée, les derniers conseils donnés par les parents dont les enfants quittaient, comme moi, pour la première fois le domicile familial pour aller étudier à l’école de Magie et de Sorcellerie de Poudlard. Ce sont les souvenirs de ma rencontre avec celui qui, je ne le savais pas encore, deviendrait mon rival…dans tous les domaines ou presque de ma vie à l’école.
Dans le train nous nous sommes retrouvé, par hasard dans le même compartiment.
- Tu rentres aussi en 1ere année ? me demanda un jeune garçon aux cheveux châtains
- Oui, lui répondis-je, Je m’appelle Roger Davis.
- Moi c’est Cédric Diggory, enchanté.
Comme moi, tes parents étaient sorciers et, comme moi tu te passionnais pour le Quiddich.
- il me tarde d’apprendre à voler sur un balai ! J’ai tellement envie de faire un vrai match de Quidditch !
- Moi aussi ! Mais ce ne sera pas avant l’année prochaine. Les premières années n’ont pas le droit de faire partie d’une équipe…
- Je sais, mon père m’en a parlé … Mais quand même, il me tarde vraiment de pouvoir faire partie d’une vraie équipe.
Petit à petit, notre conversation dériva sur nos équipes préférées, les joueurs que nous admirions et les résultats du dernier championnat. Nos goûts étaient sensiblement les mêmes et nous espérions nous retrouver dans la même maison.
Ce ne fut pas le cas. Quelques heures après notre rencontre, il y eu la cérémonie de répartition, le champs du Choixpeau et l’appel de nos noms, dans l’ordre alphabétique.
- Davis, Roger appela la voix d’une femme à l’air sévère et au regard qui laisser deviner qu’aucunes de nos bêtises ne lui échapperaient.
Je m’avançais alors vers le tabouret à trois pieds et Mac Gonagal plaça au dessus de ma tête cet étrange chapeau qui n’hésita pas bien longtemps pour m’envoyer rejoindre sous les applaudissements la table des Serdaigles.
Puis se fut ensuite au tour de Dawn, Aurora répartis chez les Serpentards et enfin notre futur professeur de métamorphose appela Diggory, Cédric. Un instant, j’ai songé que ce serait merveilleux si tu pouvais être aussi un Serdaigle mais la voix forte du Choixpeau décréta que tu serais un Poufsouffle.
C’est ainsi que le destin fit de nous des rivaux alors que nous aurions certainement fait de très bons amis.
Les saisons passaient, les trimestres aussi. Nous ne nous croisions plus que pour les cours de botanique et de sortilège que nous avions en commun. Notre première année s’écoula sans que rien de notable ne se passe. J’avais mes amis et tu avais les tiens et nos relations étaient celle de camarades de maisons différentes qui s’entendent bien mais ne se voient pas souvent.
&&&
C’est au mois d’octobre de la 2e année que notre relation changea.
Tous les deux, comme nous en avions si souvent parlé, nous avons passé les tests pour intégrer l’équipe de Quidditch de notre maison.
Et nous avons été pris.
Toi en tant qu’attrapeur, et moi au poste de poursuiveur.
Nous étions donc maintenant rivaux, et cela je le compris dès les premiers entraînements de la saison.
Si nous n’avions aucune chance contre les Griffondor mené vers une victoire quasi certaine par leur légendaire capitaine Charlie Weasley, que les Serpentards seraient extrêmement difficile à battre à cause des manigances et des coups bas que les verts n’hésitaient pas à utiliser, la 3e place, nous savions que nous pouvions l’obtenir en battant les Poufsouffles dès notre premier match contre eux.
Ce premier match, justement, fût extrêmement disputé et nous avons eu toutes les peines à vous battre.
Mais si la victoire fût finalement notre, toutes les conversations, les jours qui suivirent le match, avaient pour objet le nouvel attrapeur des jaune et noir.
Toutes les filles te trouvaient charmant et même les studieuses Serdaigles ne s’arrêtaient d’étudier que pour glousser sur ton sourire.
- Vous avez vu le nouvel attrapeur ! Il est super rapide, et il a presque réussit à battre le capitaine, disaient les garçons.
- Cédric est troooooop mignon ! Il a des yeux ! et un sourire ! En plus il est super gentil, l’autre jour, il m’a aider en botanique, entendait on du côté des filles.
Tout le monde n’avait plus que ton nom à la bouche.
Ma performance, par contre, n’avait pas comblée mes espérances et même si je n’avais pas démérité, j’étais passé tout à fait inaperçu.
Je sais que cela peut paraître futile, mais c’est à ce moment que j’ai vraiment pris conscience de la compétition qui avait lieu entre nous.
Je ne pouvais pas accepter d’être le numéro deux !
La rivalité entre nous ne fit que s’accentuer au fil des années.
J’étais meilleur que toi sur le plan scolaire…mais tu n’étais jamais loin derrière, et pour les soins au créatures magique, je dois admettre que nous n’étions pas très doués ni l’un ni l’autre.
Ta popularité n’était plus à prouver et les filles semblaient beaucoup t’aimer. De ce côté-là, j’avoue que je n’avais pas à me plaindre, merci bien. J’ai eu quelques petites amies, toi aussi…
Pour ce qui est du Quiddich, nous avons été tous les deux nommés au poste de capitaine lors de notre 5e année. Nos équipes n’ont cessées de se battre l’une contre l’autre, et moi de toujours voulu être meilleur que toi.
Je pense que ça a été un bon stimulant me permettant de toujours dépasser mes limites, en fin de compte…
L’année suivante, tout a basculé.
Cette année je ne la revis que dans mes cauchemars.
C’était l’année du tournoi des trois sorciers… l’année de ta mort.
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Cette année là, en raison de l’organisation du tournoi, le championnat de Quiddich a été annulé.
Des élèves de l’école de Durmstrang et de l’académie de Beauxbâtons sont venus nous rejoindre.
Leur arrivée a créé bien de l’agitation. Voir dans nos murs, un champion de Quiddich ayant participé à la coupe de monde, sans parler de toutes ses jolies françaises, a mis la majorité de mes camarades dans un état d’excitation tel qu’on en avait rarement vu…
Les élèves de plus de 17 ans rêvaient de devenir le Champions de Poudlard, ceux n’ayant pas l’âge minimal rêvaient de pouvoir déposer leur nom dans la coupe de feu.
De quelques mois plus jeune que toi, j’ai comme la plupart de mes camarades caresser le rêve de passer outre la protection mise en place par Dumbledore.
Evidement, cela n’a pas marché, et je n’ai pas été autorisé à m’approcher de la coupe.
Lorsque ton nom est sortit j’ai compris que j’avais perdu notre petit combat. Tous les élèves se sont pris de passion pour toi. Cela a même empiré avec la nomination de Harry Potter qui a surpris tout le monde et même notre directeur.
Tout le monde n’avait d’yeux que pour toi, et les champions des deux autres écoles, Victor Krum, le célèbre attrapeur bulgare et Fleur Delacour, la magnifique demi Vélane.
La première tâche enthousiasma les élèves, moi le premier car je n’avais jamais vu de dragon en chair et en os, et là, devant moi, venait de se succéder quatre imposants spécimens.
Le bal de Noël qui suivit mis aussi les nerfs des garçons à rude épreuve. Trouver une cavalière pour le bal n’était pas une chose naturelle pour nous, et ce fut pour certain une véritable épreuve, au moins aussi impressionnante que de devoir affronter une mère dragon cherchant à protéger ses œufs.
Lorsque j’ai appris que tu irais au bal avec mon attrapeuse, Cho Chang, je me suis lancé dans la compétition officieuse qui faisait rage parmi les garçons de notre école pour obtenir le droit de servir de cavalier à la championne de beauxbâton.
Je dois dire que je n’ai pas été peu fier lorsqu’elle a accepté de m’accompagner. Bien sûr, mes genoux dansaient la polka mais j’avais eu le courage de lui demander et j’avais réussi à garder un minimum de dignité devant cette beauté française.
Je garde un souvenir en demi teinte de cette soirée de noël, car si j’ai eu la désagréable impression de me comporter comme un idiot en début de soirée pendant que toi tu rayonnait au bras de Cho, j’ai tout de même eu le plaisir de goûter les lèvres de la française. A plusieurs reprises…et même davantage mais la décence m’empêche d’en dire davantage.
La deuxième épreuve est passée sans même que je ne m’en rende compte puis vint la troisième et dramatique dernière épreuve. Celle du labyrinthe dans laquelle tu t’es perdu à tout jamais.
Nous n’avons rien vu, rien compris. Puis Harry Potter est apparu devant nous tenant ton corps sans vie.
Il y a eu des rumeurs sur la cause de ta mort. Les noms de Potter et de Voldemort étaient cités.
Mais je n’ai pas voulu le croire.
En fait je n’ai pas voulu croire à ta mort.
Toi qui avait été mon rival pendant tant d’années. Toi qui m’avais permis de donner le meilleur de moi-même et de me surpasser jours après jours, tu n’était plus là.
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Aujourd’hui, alors que je suis marié, et que je suis père de deux merveilleux enfants, j’ai eu besoin de venir me recueillir sur ta tombe.
Cette année encore lieu le tournoi auquel tu as participé. Et mon aîné est en âge de participer. Et comme toi il est à Poufsouffle.
Toi qui m’a permis de devenir celui qu je suis aujourd’hui, toi qui a toujours veillé sur les autres, j’aimerais tant que tu veille sur mon fils pour que rien ne lui arrive.
Fin
(Humm. J’ai bien conscience que ce n’est pas ce que tu attendais mais j’espère que cela te plaira quand même. Joyeuse Saint Valentin !)