Ode pour Aylala / L'agence Potter vous aide dans vos amours. - G - Rose/Scorpius
Ode pour la Valentine : aylala
Titre : L'agence Potter vous aide dans vos amours.
Cupidon : loulavenusienne
Couple : Rose/Scorpius
Rating : G
Nombre de mots : 3143
Disclaimer : vue que c'est la première fois pour moi que j'écris sur Rose ou sur Scorpius, on peut en déduire que ces personnages ne sont pas de moi, mais de la brillante JKR. Mais les petits mots doux sont de moi ^^
Mot de la Valentine :Bonne saint Valentin!
La première fois que je l'ai vue, elle était sur le quai du Poudlard Express, en train de dire au revoir à sa famille. Moi-même j'écoutais les recommandations de mon père.
"Scorpius, tu es un Malfoy et un sorcier, ne l'oublie pas, me disait-il. Tu dois être fier de qui tu es et ne pas te laisser déstabiliser par ce que les autres pourraient dire de notre famille.
- Je sais papa, lui répondis-je en hochant la tête. Je serai fort et tu seras fier de moi.
- Je suis toujours fier de toi mon fils, me dit-il en m'accordant l'un de ses trop rares sourires. Mais je crains la méchanceté des autres enfants. S'il se passait quoique se soit, tu m'envoies un hibou, d'accord?
- D'accord papa."
C'est quand il me serra contre lui pour me dire au revoir, que mon regard fut attiré par des rires et une couleur rousse éclatante. Tournant la tête, je vis une famille composée principalement de rouquins: une femme et un homme qui devait être frère et sœur à cause de leur ressemblance, une fille de mon âge, une autre plus petite et deux adolescents. Il y avait aussi une femme brune avec les cheveux en broussaille, un homme brun avec des lunettes (sa tête me disait quelque chose, mais quoi?) et un garçon brun de mon âge.
Papa remarquant que j'étais distrait regarda de leur côté, et fit un léger signe à l'intention des adultes.
"Tiens, les Potter et les Weasley sont là aussi.
- Potter? Ils sont de la famille du célèbre Harry Potter? demandais-je en regardant mieux du côté des rouquins.
- Il s'agit Du célèbre Harry Potter et de sa famille, me répondit-il en me désignant plus particulièrement l'homme brun. C'est grâce à Potter si ta grand-mère Narcissa n'a passé que cinq ans à Azkaban et si aujourd'hui elle peut vivre avec nous.
- C'est un de tes amis?
- Amis? Non, nous étions plutôt des ennemis à Poudlard, mais c'était un Gryffondor courageux et loyal... et moi j'étais plutôt stupide quand j'étais adolescent. On va dire qu'aujourd'hui je ne le hais plus, et lui de même.
- Ah... étonné par cet aveu, je ne savais pas trop quoi dire, quand une pensée me vint. Papa, tu étais à Serpentard... Est-ce que tu... je...
- Est-ce que tu seras aussi à Serpentard? Tu sais, c'est le choixpeau qui décidera où tu iras, et cela n'a guère d'importance. Tout ce qui compte, c'est que tu sois heureux."
A ce moment-là, le sifflet du train retentit, nous indiquant qu'il me fallait monter dans le Poudlard Express. J'embrassais rapidement mon père et montait dans le train.
Pendant un moment, je cherchais où je pourrais m'assoir, mais les wagons étaient occupés par des groupes qui se connaissaient déjà, et je ne voulais pas m'incruster.
Finalement, il ne restait plus qu'un seul compartiment, et je me décidais donc de m'y assoir. Quand j'ouvris la porte, je fus surpris de tomber sur les Weasley et les Potter, enfin ceux de mon âge.
"Oh! euh... est-ce que je peux m'assoir? Il n'y a plus de place nulle part.
- Bien sûr, me répondit le brun en se poussant. Je m'appelle Albus Potter, me dit-il en me tendant la main, et voici ma cousine Rose Weasley.
- Je m'appelle Scorpius Malfoy, lui dis-je en lui serrant la main.
Il était un peu plus petit que moi, avec des yeux verts étonnant, et ses cheveux bruns partaient en épis sur la tête. Son sourire était gentil et sincère, et je sus que j'avais devant moi un nouvel ami.
Mon regard se tourna ensuite vers la rouquine, et je dois avouer que je suis tombé immédiatement sous son charme: ses longs cheveux roux cascadaient en boucles folles sur ses épaules, son regard bleu turquoise captura mon cœur, et mes yeux furent attirés par sa bouche à cause d'un grain de beauté qu'elle avait un peu en dessus, à droite de ses lèvres. Une pensée me traversa: est-ce que cette bouche était aussi délicieuse que sa couleur de pèche le laissait supposer?
Et je sus, à cause de cette question, que j'étais tombé amoureux d'elle... Un coup de foudre à onze ans, qui y aurait cru?
Je passais le reste du voyage à bavarder avec Albus et Rose, et lorsque nous arrivâmes à la gare de Pré-au-lard, c'est comme si nous nous connaissions depuis toujours. Tous les deux étaient intelligents et sympathiques, ils aimaient autant le quiddich que moi et ils avaient hâte d'apprendre.
Le reste de la soirée se passa relativement bien, même si le calmar géant du lac suivit nos barques. Le choixpeau décida de nous mettre tous les trois à Gryffondor. C'était une grande première pour la famille Malfoy, mais je ne l'ai jamais regretté.
**********
Cela faisait déjà quatre ans que nous étions à Poudlard quand Rose commença à changer. Elle se mit à regarder les garçons autour d'elle et à comparer leur mérite respectif: un tel était très beau, un autre très bon batteur de quidditch, celui-ci était vraiment très intelligent, et celui-là très drôle. En bref, moi qui avait toujours était amoureux d'elle et qui le cachait depuis quatre longues années, je me rendis compte qu'elle était en train de chercher un petit-ami potentiel et que je ne faisais apparemment pas partie du choix envisageable.
Se fut comme si on m'avait envoyé le sortilège impardonnable du Doloris: mon cœur se déchira en deux à la pensée qu'elle ne voyait en moi qu'un bon ami. Pourtant, lorsque je me regardait dans une glace, je ne me trouvais pas repoussant, j'étais moi aussi plutôt intelligent, et même si je n'étais pas dans l'équipe de quidditch, je savais très bien me débrouiller sur un balai. Mais j'étais et je reste un grand timide, et il est vrai que si j'avais de la répartie avec Albus et que j'arrivais à le faire rire dans notre dortoir, une fois que j'étais face à Rose mon humour et ma répartie s'envolaient, et il ne restait que mon admiration pour elle.
Je la vis donc commencer à papillonner d'un Serdaigle à un Pouffsouffle, en passant par un Serpentard et un Gryffondor de sixième année. J'essayais de rester stoïque et de ne pas montrer ma douleur, mais Albus me connaissait bien.
Un matin, alors que Rose venait de partir avec son petit-ami du jour, Albus me prit à part et me dit:
"Ça ne peut pas durer comme ça, tu dois lui dire!
- Lui dire quoi? A qui? demandais-je incrédule.
- Ne fais pas l'idiot, je sais que tu ne l'ai pas! Tu dois dire à Rose que tu es amoureux d'elle!
- Comm... comment le sais-tu? murmurais-je en regardant autour de moi pour vérifier que personne n'avait entendu ces paroles.
- Tu parles en dormant! me rétorqua-t-il en affichant un sourire qui d'ordinaire n'était que sur les lèvres de son grand frère diabolique, James Potter.
- Mais... je... je... tu sais très bien que je perd tous mes moyens quand je suis avec elle! finis-je par dire. Et puis elle ne voit en moi qu'un ami, peut-être même un frère ou un cousin!
- C'est pour cela que je vais t'aider à faire en sorte qu'elle te voit comme le meilleur petit-ami qu'elle n'aura jamais. Il faut lui montrer à quel point tu serais parfait pour elle.
- Tu le penses vraiment? Que je suis parfait pour elle?
- Tu es mon meilleur ami, et même un deuxième frère pour moi... et tu es bien plus fiable que James! rigola-t-il. Je vous connais très bien tous les deux et je sais que vous êtes compatibles."
A ce moment-là, une grande claque dans le dos nous fit basculer en avant.
"Alors les petiots, on complote? demanda James, le grand frère rouquin et malicieux d'Albus, en rigolant.
- Toi qui es en septième année, tu dois savoir, rétorqua Albus après un moment de réflexion.
- Savoir quoi? questionna James, un sourcil levé.
- Comment faire pour qu'une fille remarque à quel point Scorpius est un garçon super et qu'il ferait un parfait petit-ami.
- Tu es amoureux et elle ne te vois pas, c'est ça? m'interrogea James avec un air sérieux. Comme j'acquiesçais, il continua: OK, moi, le Grand James Sirius Potter déclare que sous quinze jours tu seras en couple avec ta dulcinée et elle se pendra à ton cou tellement elle sera folle de toi.
- Quinze jours?! Tu es sérieux???
- Je suis toujours sérieux avec les jeux de l'amour. Le truc c'est de montrer à ta douce à quel point tu peux être irrésistible, et la rendre jalouse. Il faut qu'elle se dise: il est à moi et à personne d'autre... Au fait, c'est qui ta dulcinée?
- Rose, murmurais-je, craignant que le côté sur-protecteur de la famille Weasley/Potter resurgisse.
- Hé hé! ricana James en se frottant les mains, ce sera encore mieux! Et j'imagine trop la tête de Tonton Ron quand on lui apprendra que sa petite chérie a été séduite par un Malfoy... Mouahahahahaha!"
**********
"Tout d'abord, il faut savoir pourquoi est-ce que Rose a cassé avec ses ex-petits-amis, commença James. Pour cela, rien ne vaut les confidences des copines... et ça, je peux les avoir sans problème, finit-il avec son sourire en coin.
- Savoir pourquoi ils ont rompu, nota Albus sur un parchemin. Ensuite?
- Ensuite, continua le rouquin, j'ai un peu observé ses ex, et je me suis rendu compte qu'aucun n'était romantique. Or, Scorpius, tu es l'exemple parfait du romantique torturé: blond, les yeux bleus, la peau pâle, le corps fin, intelligent, et surtout fou amoureux d'une fille qui ne te voit pas... Je te verrais très bien dans un tableau français du XIX° siècle, celui où un homme, les cheveux au vent, regarde une tempête se déchaînée sur des côtes rocheuses.
- Euh... merci, dis-je à tout hasard, ignorant si c'était un compliment ou pas.
- Être romantique, nota Albus. Comment? demanda-t-il à James.
- Les filles adorent quatre choses: les fleurs, les bébés, les bébés animaux et le chocolat. Pour tout ce qui est bébé, on ne peut rien y faire pour l'instant, mais les fleurs et le chocolat, c'est parfaitement jouable... Il y aurait aussi les bijoux, mais ça, ce sera quand vous serez ensemble pour de bon.
- Tu veux que je lui offre des fleurs et des chocolats??? Mais si elle les refuse? Jamais je n'oserai, murmurais-je d'une toute petite voix, découragé.
- C'est un admirateur secret qui va les lui offrir. Et avec un poème, bien sûr... ou alors, un petit mot doux du genre "J'ai cherché une fleur ayant la couleur exacte de tes lèvres, mais il n'y avait que cette rose qui s'en rapprochait un peu. Ton admirateur secret."
- Euh... c'est pas un peu nunuche, ça? demanda Albus, dubitatif.
- Les filles adorent, croyez moi, lui répondit son frère en hochant la tête, sûr de lui. Quand on saura pourquoi elle a rompu avec ses ex, on pourra s'en servir aussi dans les mots.
- Combien de cadeaux veux-tu que je lui envoie? demandais-je à mon tour.
- Je t'ai dit que tu serais avec elle dans quinze jours... est-ce que tu sais au moins quelle date on sera dans quinze jours? me demanda à mon tour James.
- Euh... je comptais dans ma tête, le quatorze février, répondis-je...
- Le jour de la Saint Valentin, s'exclama Albus en même temps que moi.
- Alors d'ici là, tu vas lui envoyer un cadeau chaque soir, pendant le repas, soit des fleurs, soit des douceurs... Oh, je deviens poète, rigola James. Ça doit être la saison qui veut ça. je m'émeus tout seul, finit-il en faisant mine d'essuyer une larme imaginaire. Pour ce soir, reprit-il, je te conseille une rose avec le mot qu'on a écrit tout à l'heure. Moi, je vais à la chasse aux renseignements."
Et il repartit, se dirigeant vers des filles qui gloussèrent quand il leur dit quelques mots.
Albus et moi reprîmes le parchemin, et essayâmes de trouver quoi envoyer et avec quel petit mot à ma Rose.
**********
Ce soir-là, au moment du repas, j'étais tellement nerveux que je mangeais sans réellement reconnaître le goût des aliments. Je jetait fréquemment un coup d'œil du côté de Rose, qui avait l'air de bien rigoler avec ses amies.
Quand un hibou du collège entra dans la salle, tout le monde leva les yeux vers lui: ce n'était absolument pas l'heure du courrier! Et lorsqu'il se posa devant Rose et lui tendit son paquet, tout le monde se dévissa la tête pour savoir ce que c'était.
"Ouvre vite, s'exclama Amy, l'une des filles de la table.
- Oh, murmura Rose, c'est une rose rosée... et il y a un mot.
- Qu'est-ce qu'il dit? Qu'est-ce qu'il dit? s'impatientèrent les autres gryffondores.
- "J'ai cherché une fleur ayant la couleur exacte de tes lèvres, mais seule cette rose s'en rapprochait. Un admirateur."
- C'est trop ROMANTIQUE, gloussèrent les filles en s'éventant de leur serviette.
- Moi aussi j'aimerai bien recevoir ce genre de cadeau, soupira Amy. En plus d'un admirateur secret. Je me demande qui c'est?"
Et durant tout le reste du repas, Rose dévisagea les garçons, s'attardant parfois sur l'un d'eux, se demandant sûrement si untel ou untel était capable de lui avoir envoyé cette rose. Son regard se posa sur moi, et y resta suffisamment longtemps pour que je sache qu'elle me voyait désormais comme un potentiel admirateur secret.
A la fin du repas, James passa près de moi et me fit un clin d'œil: son plan marchait comme sur des roulettes.
**********
Le jour suivant, James nous appris les raisons des ruptures de Rose: il y avait ceux qui avait critiqué sa silhouette en général (une bouche trop grande, trop de tâches de rousseur, trop petite, trop menue, etc), d'autres avaient critiqué ses aptitudes (trop intelligente, trop douée aux jeux de société, pas dans l'équipe de quiddich, etc) et ceux qui avaient plusieurs petites amies en même temps...
Tout cela me permit de lui écrire ces mots-là:
- Avec un bouquet de mimosa "Tes tâches de rousseurs me font penser à ce mimosa: des rayons de soleil en pleins hiver".
- Avec une boîte de chocolats "J'adore quand tu es sur le point de gagner aux échecs: tu portes un chocolat à ta belle bouche pulpeuse, et je n'ai plus qu'une envie, te voir gagner encore."
- Avec un bouquet de lys orangés "Tes cheveux ont la douceur et le parfum de ces lys."
- Avec une boîte de marrons glacés "Tout comme ces marrons ne fondront que sur ta langue, je me meure d'amour pour toi, et seulement pour toi."
Plus j'écrivais des mots et j'envoyais des cadeaux, plus je trouvais cela facile. Et plus elle recevait mes cadeaux et mes mots et plus je voyais dans son regard que le nombre d'admirateurs secrets potentiel diminuait.
La veille de la Saint Valentin, James vint me trouver à la bibliothèque, dans le coin que je m'étais choisi pour rédiger mes petits mots. J'étais d'ailleurs en train de réfléchir à celui de ce soir-là.
"Salut champion, me dit-il en souriant. Ce soir c'est le dernier cadeau de l'admirateur secret.
- Oui, je sais, lui répondis-je un peu nerveux. Demain il faut que je lui dise que je suis son admirateur secret.
- Si elle ne l'a pas déjà deviné, rigola-t-il. Tiens, en parlant de la louve..."
Je me retournait et vit approchait Rose Weasley. Mon cœur manqua un battement quand je vis ses yeux posaient sur moi avec insistance et lorsque je compris qu'elle venait pour me parler. Oubliant tout ce qui n'était pas elle, je me levait, un peu maladroitement, et je n'entendit même pas le ricanement amusé de James qui partait.
"Salut Rose, dis-je quand elle fût près de moi.
- Salut Scorpius. Je peux te parler? me demanda-t-elle en s'asseyant à ma table.
- Bien sûr, lui répondis-je en sentant une boule se former dans ma gorge.
- Tu sais que je reçois des lettres et des cadeaux depuis un petit moment.
- D'un admirateur secret, si je ne m'abuse, repris-je en appliquant un sourire sur mes lèvres.
- Tu ne saurais pas qui c'est? me demanda-t-elle en se mettant à jouer avec l'un de mes parchemins étalaient sur le table.
- Comment voudrais-tu que je sache? lui répondis-je en me rendant compte que le parchemin qu'elle venait de prendre était celui sur lequel j'avais écrit le mot de ce soir.
- Vois-tu, me rétorqua-t-elle, quand j'ai reçu le premier mot, toutes les filles ont dit que c'était trop romantique. Et elles ont raison: cet admirateur secret est un romantique. Je pense qu'il est sensible, timide, et d'après ce qu'il m'a écrit il doit être amoureux de moi depuis longtemps. Quand il s'est mis à m'écrire qu'il aimait mes cheveux, mes yeux, mes lèvres, mes tâches de rousseurs, mon intelligence et j'en passe, j'ai su que ce n'était pas un des types avec lesquels j'étais déjà sorti, et j'ai éliminé pas mal de gars qui m'avaient déjà fait des réflexion là-dessus. mais quand il a marqué qu'il aimait quand je mordait dans un chocolat quand je gagnais aux échecs, j'ai su que c'était un gryffondor, parce qu'il n'y a que lorsque je joue dans notre salle que je mange du chocolat quand je gagne aux échecs. Il ne restait donc plus que quelques garçons qui pouvaient être cet admirateur secret. Et d'après ce qu'il a écrit, c'est un garçon qui me connaît très bien, presque aussi bien que mes cousins James et Albus... Et tu es le seul dans ce cas-là."
Elle finit sa tirade en me regardant droit dans les yeux. Je déglutit et me sentit rougir, rougeur qu'elle ne pouvait manquer. Elle m'avait démasquer avant que j'ai pu lui envoyer le dernier cadeau.
C'est donc en tremblant (allait-elle se moquer de moi? me rejeter?) que je sortis de ma poche le dernier cadeau: une petite boîte, et que je le lui tendit.
En haussant un sourcil, elle le prit et l'ouvrit. Sur un coussin de velours rouge, il y avait une chaîne en or avec un pendentif en forme de bouton de rose.
Je pris de sa main le bout de parchemin qu'elle tenait encore et le lui lu: "Je t'aime Rose. Scorpius". Puis j'attendis les yeux baissés.
Cette attente me sembla des heures alors qu'elle ne dura probablement pas plus de trois secondes, quand je sentis ses lèvres douces et tièdes se posaient sur les miennes. Je levais les yeux vers elle et vit son grand sourire
"Je t'aime aussi Scorpius" me dit-elle avant de m'embrassait de nouveau.
Derrière nous, j'entendis "C'est moi qui vais l'annoncer à tata et tonton, je ne veux surtout pas rater la tête de Tonton Ron quand il le saura. Mouahahaha!"
FIN.
Le lutin: voilou, j'espère que ça t'a plu et que tu n'as pas trouvé ça trop guimauvesque. Bonne Saint Valentin.
Titre : L'agence Potter vous aide dans vos amours.
Cupidon : loulavenusienne
Couple : Rose/Scorpius
Rating : G
Nombre de mots : 3143
Disclaimer : vue que c'est la première fois pour moi que j'écris sur Rose ou sur Scorpius, on peut en déduire que ces personnages ne sont pas de moi, mais de la brillante JKR. Mais les petits mots doux sont de moi ^^
Mot de la Valentine :Bonne saint Valentin!
La première fois que je l'ai vue, elle était sur le quai du Poudlard Express, en train de dire au revoir à sa famille. Moi-même j'écoutais les recommandations de mon père.
"Scorpius, tu es un Malfoy et un sorcier, ne l'oublie pas, me disait-il. Tu dois être fier de qui tu es et ne pas te laisser déstabiliser par ce que les autres pourraient dire de notre famille.
- Je sais papa, lui répondis-je en hochant la tête. Je serai fort et tu seras fier de moi.
- Je suis toujours fier de toi mon fils, me dit-il en m'accordant l'un de ses trop rares sourires. Mais je crains la méchanceté des autres enfants. S'il se passait quoique se soit, tu m'envoies un hibou, d'accord?
- D'accord papa."
C'est quand il me serra contre lui pour me dire au revoir, que mon regard fut attiré par des rires et une couleur rousse éclatante. Tournant la tête, je vis une famille composée principalement de rouquins: une femme et un homme qui devait être frère et sœur à cause de leur ressemblance, une fille de mon âge, une autre plus petite et deux adolescents. Il y avait aussi une femme brune avec les cheveux en broussaille, un homme brun avec des lunettes (sa tête me disait quelque chose, mais quoi?) et un garçon brun de mon âge.
Papa remarquant que j'étais distrait regarda de leur côté, et fit un léger signe à l'intention des adultes.
"Tiens, les Potter et les Weasley sont là aussi.
- Potter? Ils sont de la famille du célèbre Harry Potter? demandais-je en regardant mieux du côté des rouquins.
- Il s'agit Du célèbre Harry Potter et de sa famille, me répondit-il en me désignant plus particulièrement l'homme brun. C'est grâce à Potter si ta grand-mère Narcissa n'a passé que cinq ans à Azkaban et si aujourd'hui elle peut vivre avec nous.
- C'est un de tes amis?
- Amis? Non, nous étions plutôt des ennemis à Poudlard, mais c'était un Gryffondor courageux et loyal... et moi j'étais plutôt stupide quand j'étais adolescent. On va dire qu'aujourd'hui je ne le hais plus, et lui de même.
- Ah... étonné par cet aveu, je ne savais pas trop quoi dire, quand une pensée me vint. Papa, tu étais à Serpentard... Est-ce que tu... je...
- Est-ce que tu seras aussi à Serpentard? Tu sais, c'est le choixpeau qui décidera où tu iras, et cela n'a guère d'importance. Tout ce qui compte, c'est que tu sois heureux."
A ce moment-là, le sifflet du train retentit, nous indiquant qu'il me fallait monter dans le Poudlard Express. J'embrassais rapidement mon père et montait dans le train.
Pendant un moment, je cherchais où je pourrais m'assoir, mais les wagons étaient occupés par des groupes qui se connaissaient déjà, et je ne voulais pas m'incruster.
Finalement, il ne restait plus qu'un seul compartiment, et je me décidais donc de m'y assoir. Quand j'ouvris la porte, je fus surpris de tomber sur les Weasley et les Potter, enfin ceux de mon âge.
"Oh! euh... est-ce que je peux m'assoir? Il n'y a plus de place nulle part.
- Bien sûr, me répondit le brun en se poussant. Je m'appelle Albus Potter, me dit-il en me tendant la main, et voici ma cousine Rose Weasley.
- Je m'appelle Scorpius Malfoy, lui dis-je en lui serrant la main.
Il était un peu plus petit que moi, avec des yeux verts étonnant, et ses cheveux bruns partaient en épis sur la tête. Son sourire était gentil et sincère, et je sus que j'avais devant moi un nouvel ami.
Mon regard se tourna ensuite vers la rouquine, et je dois avouer que je suis tombé immédiatement sous son charme: ses longs cheveux roux cascadaient en boucles folles sur ses épaules, son regard bleu turquoise captura mon cœur, et mes yeux furent attirés par sa bouche à cause d'un grain de beauté qu'elle avait un peu en dessus, à droite de ses lèvres. Une pensée me traversa: est-ce que cette bouche était aussi délicieuse que sa couleur de pèche le laissait supposer?
Et je sus, à cause de cette question, que j'étais tombé amoureux d'elle... Un coup de foudre à onze ans, qui y aurait cru?
Je passais le reste du voyage à bavarder avec Albus et Rose, et lorsque nous arrivâmes à la gare de Pré-au-lard, c'est comme si nous nous connaissions depuis toujours. Tous les deux étaient intelligents et sympathiques, ils aimaient autant le quiddich que moi et ils avaient hâte d'apprendre.
Le reste de la soirée se passa relativement bien, même si le calmar géant du lac suivit nos barques. Le choixpeau décida de nous mettre tous les trois à Gryffondor. C'était une grande première pour la famille Malfoy, mais je ne l'ai jamais regretté.
**********
Cela faisait déjà quatre ans que nous étions à Poudlard quand Rose commença à changer. Elle se mit à regarder les garçons autour d'elle et à comparer leur mérite respectif: un tel était très beau, un autre très bon batteur de quidditch, celui-ci était vraiment très intelligent, et celui-là très drôle. En bref, moi qui avait toujours était amoureux d'elle et qui le cachait depuis quatre longues années, je me rendis compte qu'elle était en train de chercher un petit-ami potentiel et que je ne faisais apparemment pas partie du choix envisageable.
Se fut comme si on m'avait envoyé le sortilège impardonnable du Doloris: mon cœur se déchira en deux à la pensée qu'elle ne voyait en moi qu'un bon ami. Pourtant, lorsque je me regardait dans une glace, je ne me trouvais pas repoussant, j'étais moi aussi plutôt intelligent, et même si je n'étais pas dans l'équipe de quidditch, je savais très bien me débrouiller sur un balai. Mais j'étais et je reste un grand timide, et il est vrai que si j'avais de la répartie avec Albus et que j'arrivais à le faire rire dans notre dortoir, une fois que j'étais face à Rose mon humour et ma répartie s'envolaient, et il ne restait que mon admiration pour elle.
Je la vis donc commencer à papillonner d'un Serdaigle à un Pouffsouffle, en passant par un Serpentard et un Gryffondor de sixième année. J'essayais de rester stoïque et de ne pas montrer ma douleur, mais Albus me connaissait bien.
Un matin, alors que Rose venait de partir avec son petit-ami du jour, Albus me prit à part et me dit:
"Ça ne peut pas durer comme ça, tu dois lui dire!
- Lui dire quoi? A qui? demandais-je incrédule.
- Ne fais pas l'idiot, je sais que tu ne l'ai pas! Tu dois dire à Rose que tu es amoureux d'elle!
- Comm... comment le sais-tu? murmurais-je en regardant autour de moi pour vérifier que personne n'avait entendu ces paroles.
- Tu parles en dormant! me rétorqua-t-il en affichant un sourire qui d'ordinaire n'était que sur les lèvres de son grand frère diabolique, James Potter.
- Mais... je... je... tu sais très bien que je perd tous mes moyens quand je suis avec elle! finis-je par dire. Et puis elle ne voit en moi qu'un ami, peut-être même un frère ou un cousin!
- C'est pour cela que je vais t'aider à faire en sorte qu'elle te voit comme le meilleur petit-ami qu'elle n'aura jamais. Il faut lui montrer à quel point tu serais parfait pour elle.
- Tu le penses vraiment? Que je suis parfait pour elle?
- Tu es mon meilleur ami, et même un deuxième frère pour moi... et tu es bien plus fiable que James! rigola-t-il. Je vous connais très bien tous les deux et je sais que vous êtes compatibles."
A ce moment-là, une grande claque dans le dos nous fit basculer en avant.
"Alors les petiots, on complote? demanda James, le grand frère rouquin et malicieux d'Albus, en rigolant.
- Toi qui es en septième année, tu dois savoir, rétorqua Albus après un moment de réflexion.
- Savoir quoi? questionna James, un sourcil levé.
- Comment faire pour qu'une fille remarque à quel point Scorpius est un garçon super et qu'il ferait un parfait petit-ami.
- Tu es amoureux et elle ne te vois pas, c'est ça? m'interrogea James avec un air sérieux. Comme j'acquiesçais, il continua: OK, moi, le Grand James Sirius Potter déclare que sous quinze jours tu seras en couple avec ta dulcinée et elle se pendra à ton cou tellement elle sera folle de toi.
- Quinze jours?! Tu es sérieux???
- Je suis toujours sérieux avec les jeux de l'amour. Le truc c'est de montrer à ta douce à quel point tu peux être irrésistible, et la rendre jalouse. Il faut qu'elle se dise: il est à moi et à personne d'autre... Au fait, c'est qui ta dulcinée?
- Rose, murmurais-je, craignant que le côté sur-protecteur de la famille Weasley/Potter resurgisse.
- Hé hé! ricana James en se frottant les mains, ce sera encore mieux! Et j'imagine trop la tête de Tonton Ron quand on lui apprendra que sa petite chérie a été séduite par un Malfoy... Mouahahahahaha!"
**********
"Tout d'abord, il faut savoir pourquoi est-ce que Rose a cassé avec ses ex-petits-amis, commença James. Pour cela, rien ne vaut les confidences des copines... et ça, je peux les avoir sans problème, finit-il avec son sourire en coin.
- Savoir pourquoi ils ont rompu, nota Albus sur un parchemin. Ensuite?
- Ensuite, continua le rouquin, j'ai un peu observé ses ex, et je me suis rendu compte qu'aucun n'était romantique. Or, Scorpius, tu es l'exemple parfait du romantique torturé: blond, les yeux bleus, la peau pâle, le corps fin, intelligent, et surtout fou amoureux d'une fille qui ne te voit pas... Je te verrais très bien dans un tableau français du XIX° siècle, celui où un homme, les cheveux au vent, regarde une tempête se déchaînée sur des côtes rocheuses.
- Euh... merci, dis-je à tout hasard, ignorant si c'était un compliment ou pas.
- Être romantique, nota Albus. Comment? demanda-t-il à James.
- Les filles adorent quatre choses: les fleurs, les bébés, les bébés animaux et le chocolat. Pour tout ce qui est bébé, on ne peut rien y faire pour l'instant, mais les fleurs et le chocolat, c'est parfaitement jouable... Il y aurait aussi les bijoux, mais ça, ce sera quand vous serez ensemble pour de bon.
- Tu veux que je lui offre des fleurs et des chocolats??? Mais si elle les refuse? Jamais je n'oserai, murmurais-je d'une toute petite voix, découragé.
- C'est un admirateur secret qui va les lui offrir. Et avec un poème, bien sûr... ou alors, un petit mot doux du genre "J'ai cherché une fleur ayant la couleur exacte de tes lèvres, mais il n'y avait que cette rose qui s'en rapprochait un peu. Ton admirateur secret."
- Euh... c'est pas un peu nunuche, ça? demanda Albus, dubitatif.
- Les filles adorent, croyez moi, lui répondit son frère en hochant la tête, sûr de lui. Quand on saura pourquoi elle a rompu avec ses ex, on pourra s'en servir aussi dans les mots.
- Combien de cadeaux veux-tu que je lui envoie? demandais-je à mon tour.
- Je t'ai dit que tu serais avec elle dans quinze jours... est-ce que tu sais au moins quelle date on sera dans quinze jours? me demanda à mon tour James.
- Euh... je comptais dans ma tête, le quatorze février, répondis-je...
- Le jour de la Saint Valentin, s'exclama Albus en même temps que moi.
- Alors d'ici là, tu vas lui envoyer un cadeau chaque soir, pendant le repas, soit des fleurs, soit des douceurs... Oh, je deviens poète, rigola James. Ça doit être la saison qui veut ça. je m'émeus tout seul, finit-il en faisant mine d'essuyer une larme imaginaire. Pour ce soir, reprit-il, je te conseille une rose avec le mot qu'on a écrit tout à l'heure. Moi, je vais à la chasse aux renseignements."
Et il repartit, se dirigeant vers des filles qui gloussèrent quand il leur dit quelques mots.
Albus et moi reprîmes le parchemin, et essayâmes de trouver quoi envoyer et avec quel petit mot à ma Rose.
**********
Ce soir-là, au moment du repas, j'étais tellement nerveux que je mangeais sans réellement reconnaître le goût des aliments. Je jetait fréquemment un coup d'œil du côté de Rose, qui avait l'air de bien rigoler avec ses amies.
Quand un hibou du collège entra dans la salle, tout le monde leva les yeux vers lui: ce n'était absolument pas l'heure du courrier! Et lorsqu'il se posa devant Rose et lui tendit son paquet, tout le monde se dévissa la tête pour savoir ce que c'était.
"Ouvre vite, s'exclama Amy, l'une des filles de la table.
- Oh, murmura Rose, c'est une rose rosée... et il y a un mot.
- Qu'est-ce qu'il dit? Qu'est-ce qu'il dit? s'impatientèrent les autres gryffondores.
- "J'ai cherché une fleur ayant la couleur exacte de tes lèvres, mais seule cette rose s'en rapprochait. Un admirateur."
- C'est trop ROMANTIQUE, gloussèrent les filles en s'éventant de leur serviette.
- Moi aussi j'aimerai bien recevoir ce genre de cadeau, soupira Amy. En plus d'un admirateur secret. Je me demande qui c'est?"
Et durant tout le reste du repas, Rose dévisagea les garçons, s'attardant parfois sur l'un d'eux, se demandant sûrement si untel ou untel était capable de lui avoir envoyé cette rose. Son regard se posa sur moi, et y resta suffisamment longtemps pour que je sache qu'elle me voyait désormais comme un potentiel admirateur secret.
A la fin du repas, James passa près de moi et me fit un clin d'œil: son plan marchait comme sur des roulettes.
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Le jour suivant, James nous appris les raisons des ruptures de Rose: il y avait ceux qui avait critiqué sa silhouette en général (une bouche trop grande, trop de tâches de rousseur, trop petite, trop menue, etc), d'autres avaient critiqué ses aptitudes (trop intelligente, trop douée aux jeux de société, pas dans l'équipe de quiddich, etc) et ceux qui avaient plusieurs petites amies en même temps...
Tout cela me permit de lui écrire ces mots-là:
- Avec un bouquet de mimosa "Tes tâches de rousseurs me font penser à ce mimosa: des rayons de soleil en pleins hiver".
- Avec une boîte de chocolats "J'adore quand tu es sur le point de gagner aux échecs: tu portes un chocolat à ta belle bouche pulpeuse, et je n'ai plus qu'une envie, te voir gagner encore."
- Avec un bouquet de lys orangés "Tes cheveux ont la douceur et le parfum de ces lys."
- Avec une boîte de marrons glacés "Tout comme ces marrons ne fondront que sur ta langue, je me meure d'amour pour toi, et seulement pour toi."
Plus j'écrivais des mots et j'envoyais des cadeaux, plus je trouvais cela facile. Et plus elle recevait mes cadeaux et mes mots et plus je voyais dans son regard que le nombre d'admirateurs secrets potentiel diminuait.
La veille de la Saint Valentin, James vint me trouver à la bibliothèque, dans le coin que je m'étais choisi pour rédiger mes petits mots. J'étais d'ailleurs en train de réfléchir à celui de ce soir-là.
"Salut champion, me dit-il en souriant. Ce soir c'est le dernier cadeau de l'admirateur secret.
- Oui, je sais, lui répondis-je un peu nerveux. Demain il faut que je lui dise que je suis son admirateur secret.
- Si elle ne l'a pas déjà deviné, rigola-t-il. Tiens, en parlant de la louve..."
Je me retournait et vit approchait Rose Weasley. Mon cœur manqua un battement quand je vis ses yeux posaient sur moi avec insistance et lorsque je compris qu'elle venait pour me parler. Oubliant tout ce qui n'était pas elle, je me levait, un peu maladroitement, et je n'entendit même pas le ricanement amusé de James qui partait.
"Salut Rose, dis-je quand elle fût près de moi.
- Salut Scorpius. Je peux te parler? me demanda-t-elle en s'asseyant à ma table.
- Bien sûr, lui répondis-je en sentant une boule se former dans ma gorge.
- Tu sais que je reçois des lettres et des cadeaux depuis un petit moment.
- D'un admirateur secret, si je ne m'abuse, repris-je en appliquant un sourire sur mes lèvres.
- Tu ne saurais pas qui c'est? me demanda-t-elle en se mettant à jouer avec l'un de mes parchemins étalaient sur le table.
- Comment voudrais-tu que je sache? lui répondis-je en me rendant compte que le parchemin qu'elle venait de prendre était celui sur lequel j'avais écrit le mot de ce soir.
- Vois-tu, me rétorqua-t-elle, quand j'ai reçu le premier mot, toutes les filles ont dit que c'était trop romantique. Et elles ont raison: cet admirateur secret est un romantique. Je pense qu'il est sensible, timide, et d'après ce qu'il m'a écrit il doit être amoureux de moi depuis longtemps. Quand il s'est mis à m'écrire qu'il aimait mes cheveux, mes yeux, mes lèvres, mes tâches de rousseurs, mon intelligence et j'en passe, j'ai su que ce n'était pas un des types avec lesquels j'étais déjà sorti, et j'ai éliminé pas mal de gars qui m'avaient déjà fait des réflexion là-dessus. mais quand il a marqué qu'il aimait quand je mordait dans un chocolat quand je gagnais aux échecs, j'ai su que c'était un gryffondor, parce qu'il n'y a que lorsque je joue dans notre salle que je mange du chocolat quand je gagne aux échecs. Il ne restait donc plus que quelques garçons qui pouvaient être cet admirateur secret. Et d'après ce qu'il a écrit, c'est un garçon qui me connaît très bien, presque aussi bien que mes cousins James et Albus... Et tu es le seul dans ce cas-là."
Elle finit sa tirade en me regardant droit dans les yeux. Je déglutit et me sentit rougir, rougeur qu'elle ne pouvait manquer. Elle m'avait démasquer avant que j'ai pu lui envoyer le dernier cadeau.
C'est donc en tremblant (allait-elle se moquer de moi? me rejeter?) que je sortis de ma poche le dernier cadeau: une petite boîte, et que je le lui tendit.
En haussant un sourcil, elle le prit et l'ouvrit. Sur un coussin de velours rouge, il y avait une chaîne en or avec un pendentif en forme de bouton de rose.
Je pris de sa main le bout de parchemin qu'elle tenait encore et le lui lu: "Je t'aime Rose. Scorpius". Puis j'attendis les yeux baissés.
Cette attente me sembla des heures alors qu'elle ne dura probablement pas plus de trois secondes, quand je sentis ses lèvres douces et tièdes se posaient sur les miennes. Je levais les yeux vers elle et vit son grand sourire
"Je t'aime aussi Scorpius" me dit-elle avant de m'embrassait de nouveau.
Derrière nous, j'entendis "C'est moi qui vais l'annoncer à tata et tonton, je ne veux surtout pas rater la tête de Tonton Ron quand il le saura. Mouahahaha!"
FIN.
Le lutin: voilou, j'espère que ça t'a plu et que tu n'as pas trouvé ça trop guimauvesque. Bonne Saint Valentin.