Ode pour Lupi_de_lune / Le Grand Jour - G - Remus
Ode pour la Valentine : Lupi_de_lune
Titre : Le Grand Jour
Cupidon : Twinzie
Personnage : Remus
Rating : G
Nombre de mots : 1351
Disclaimer :L'univers de Harry Potter, est à J.K. Rowling.
Mot de la Valentine :Je ne peux pas dire que ta demande était difficile, presque aucune contrainte ! Et pourtant ce n'était pas si facile. J'ai choisi Remus Lupin que je préfère à Severus Rogue. L'idée m'est venue je ne sais pas comment, j'espère que ça te plaira. J'ai essayé de ne pas verser dans l'eau de rose, mais c'est maintenant, c'est à toi de juger !
Remus laissa tomber sa tête entre ses mains. Bien que l'envie de fuir très loin le taraudait, il luttait. Il savait qu'il ne pouvait pas faire une chose pareille. Il n'en avait plus le droit, désormais. Il n'était plus seul. Relevant la tête, il observa ses traits dans le miroir face à lui. Il ne vit que son propre reflet. Personne n’était dans la pièce avec lui pour le soutenir, l’aider ou lui faire entendre raison. Dans un autre monde, il y aurait eu ses amis à ses côtés. James l’aurait soutenu, Sirius l’aurait très certainement chambré et Peter… Peter aurait été présent, même si son camp aurait sans doute déjà changé. Mais aujourd’hui, il n’y avait que lui. Il avait fermé la porte au nez d’Arthur et de Kingsley, refusant leur aide. Ce n’était pas par méchanceté, mais Remus n’avait pas envie d’entendre leurs bonnes paroles. Ce n’était pas les leur qu’ils avaient envie d’entendre. Pourtant, jamais sa solitude ne lui avait autant pesé qu'en ce moment même.
Souvent, il s’en voulait d’avoir fait une chose aussi insensée et presque stupide. Il se disait qu’il n’avait pas assez pensé à Nymphadora, ni aux conséquences que cela entraînerait. Parfois, il était heureux de l’avoir fait. Nymphadora le comprenait, l’aimait malgré sa condition gênante et le supportait. Et puis elle avait vraiment l’air heureux avec lui. Remus ne pouvait pas oublier comment elle eut l’air de rayonner quand il avait enfin céder à ses avances. Pendant le baiser, il avait senti un changement s’opérer sur la jeune femme. Il avait fermé les yeux pour embrasser une femme aux cheveux longs, bruns et ternes avec des yeux noirs et les joues creuses. Il les avait rouverts sur une femme pétillante aux cheveux courts et roses, avec des yeux emprunts de malice et les joues rosies de bonheur. Il avait alors senti poindre la fierté. C’était grâce à lui qu’elle était heureuse et il aimait l’idée. Même si pour se faire, il occultait le fait qu’il l’avait rendu malheureuse avant.
Bien que ce soit très dur, il avait pris soin de bien dormir. Molly l’avait presque harcelé pour qu’il boive une potion chaque soir afin d’avoir un sommeil complet. Elle voulait surtout effacer les cernes sous ses yeux. Cela avait plus ou moins réussi, si l’on comparait avec celles qu’il avait deux semaines auparavant. Molly avait aussi pris l’habitude de l’inviter à dîner presque tous les jours pour être certaine qu’il se nourrissait correctement. Et puis, ses traits semblaient aussi moins tirés, moins vieux. Si Sirius avait été là, il aurait sûrement dit que c’était l’amour. Il était bien du genre à sortir une phrase comme quoi l’amour, ça rend beau. Tout ça dans le seul but de le taquiner.
Remus se releva de sa chaise et délaissa le miroir pour enfiler sa robe de sorcier. Il avait l’impression d’être vraiment élégant. Pour une fois.
- Remus, je peux entrer ?
- Bien sûr, souffla-t-il.
Arthur le complimenta sur sa tenue, apparemment impressionné lui aussi. Mais son ami semblait aussi soucieux.
- Si tu ne te dépêches pas, Remus, ce sera Nymphadora qui fera le pied de grue devant l’autel et non le contraire.
Remus se tendit.
- Respire. Tout va bien se passer, le rassura Arthur. Je vais aller me rasseoir, mais ne traîne, Remus, sinon, je demande à Kingsley de venir te chercher.
Remus sourit et lui assura qu’il serait là dans deux minutes. Deux minutes, c’était le temps nécessaire pour se mettre un bon coup de pieds aux fesses et se regarder une dernière fois dans le miroir.
C’était le grand jour.
Il aurait vraiment aimé que ses amis soient présents. Tous. Même Peter. Il aurait aussi aimé voir la tête qu’aurait pu faire Lily. Lui qui avait toujours proclamé qu’il ne se marierait jamais et qu’il n’aimerait jamais non plus à cause de sa condition. Et elle qui lui assurait qu’il y avait bien une femme sur cette planète qui saurait l’aimer, malgré sa condition.
- Tu n’es un loup-garou qu’une fois par mois, Remus. Le reste du temps, tu n’es qu’un homme, avait-elle l’habitude de lui répéter quand il se lamentait sur sa misérable condition.
Elle aurait sûrement été heureuse pour lui.
Remus lissa sa robe, se regarda une dernière fois dans le miroir pour être sûr que tout était bon, sinon présentable et ouvrit la porte. Il regagna l’autel par la petite porte et put distinguer le soulagement des invités. Il n’y avait pas beaucoup de monde, Arthur et Molly, Kingsley, les parents de Nymphadora, enfin seulement sa mère pour l’instant, Bill, Fleur et quelques membres de l’Ordre du Phénix. Une vingtaine d’invités tout au plus et il trouvait déjà qu’il y avait un peu trop de personnes pour assister à son mariage.
Arthur vint se placer non loin de lui dans son rôle de témoin et lui lança un sourire qui se voulait encourageant ou rassurant, Remus ne sut le dire. Derrière lui, il pouvait entendre les petits soupirs de Molly qui, il l’espérait, ne se mettrait pas à pleurer. Du moins, pas dès le tout début. Il entendait aussi les petits rires de Bill et pouvait également deviner les regards que Fleur devait jeter à son mari pour qu’il arrête ses bêtises. Remus remarqua qu’Arthur ne le quittait pas du regard. Peut-être avait-il peur qu’il prenne la fuite. Mais cela n’arrivera pas. Remus avait bien l’intention d’épouser Nymphadora, il ne se défilerait plus. D’abord parce qu’il l’avait promis à Nymphadora et ensuite parce qu’il voulait aussi gouter au bonheur et se laisser aller. Nymphadora croyait en lui. Elle le connaissait mieux que quiconque et l’aimait alors que la logique aurait voulu qu’elle le rejette. Enfin, sa logique à lui, s’entend.
La sorcier en charge de la cérémonie entra à son tour et salua l’assemblée d’un léger signe de tête alors que Remus eut le droit à un sourire. Le stress commença à montrer en lui et il se frotta discrètement les mains contre sa robe de sorcier avant d’éviter tout tremblement ou moiteur. Malgré tout, sa confiance ne se défila pas.
Une mélodie résonna ensuite dans la petite chapelle et les portes s’ouvrirent. C’était l’heure. D’un seul mouvement, il entendit toute l’assemblée se retourner pour voir apparaître la future mariée. Du coin de l’œil, Remus vit Arthur faire de même tandis que lui hésitait. Il perçut un léger « oh » parcourir les invités et il s’interrogea : était-ce une bonne idée d’avoir laissé carte blanche à la jeune femme pour sa tenue ? Elle lui avait demandé pendant un câlin et elle était si désirable qu’il n’avait pas pu lui répondre non. Il n’était qu’un homme après tout.
Il finit par se retourner. Lentement. Avec appréhension.
Nymphadora avançait au bras de son père au rythme de la musique. Remus pensa qu’elle avait dû répéter cette marche bien des fois pour être prête aujourd’hui. Elle lui semblait beaucoup moins sûre d’elle, qu’elle ne l’était d’habitude. Il ne regretta pas de lui avoir laissé carte blanche pour sa robe. Elle était magnifique, même si c’était normal pour lui de le penser. Alors qu’il s’était attendu à épouser une jeune punk, Nymphadora avançait vers lui dans une robe blanche traditionnelle toute simple. Elle avait aussi abandonné ses cheveux roses. A la place, elle avait repris sa couleur naturel et portait une coiffure un peu trop compliquée pour qu’il puisse la détailler. Mais l’essentiel était qu’aujourd’hui, elle était naturelle même dans son apparence. Elle se laissa conduire jusqu’à l’autel en prenant de soin de bien regarder là où elle mettait les pieds. Remus sourit d’ailleurs, en le remarquant. Ce ne fut que lorsque son père la lâcha qu’elle leva enfin les yeux vers lui. Elle était heureuse malgré la lueur angoissée qu’il déchiffrait dans son regard. Remus remarqua qu’elle avait tout de même conservée quelques mèches roses dans ses cheveux. Il sourit.
- Magnifique, souffla-t-il.
Elle lui répondit par un « merci » silencieux et le sorcier qui les mariait, se racla la gorge pour attirer toute l’attention, y compris la leur. Remus la lui accorda non sans mal.
Titre : Le Grand Jour
Cupidon : Twinzie
Personnage : Remus
Rating : G
Nombre de mots : 1351
Disclaimer :L'univers de Harry Potter, est à J.K. Rowling.
Mot de la Valentine :Je ne peux pas dire que ta demande était difficile, presque aucune contrainte ! Et pourtant ce n'était pas si facile. J'ai choisi Remus Lupin que je préfère à Severus Rogue. L'idée m'est venue je ne sais pas comment, j'espère que ça te plaira. J'ai essayé de ne pas verser dans l'eau de rose, mais c'est maintenant, c'est à toi de juger !
Remus laissa tomber sa tête entre ses mains. Bien que l'envie de fuir très loin le taraudait, il luttait. Il savait qu'il ne pouvait pas faire une chose pareille. Il n'en avait plus le droit, désormais. Il n'était plus seul. Relevant la tête, il observa ses traits dans le miroir face à lui. Il ne vit que son propre reflet. Personne n’était dans la pièce avec lui pour le soutenir, l’aider ou lui faire entendre raison. Dans un autre monde, il y aurait eu ses amis à ses côtés. James l’aurait soutenu, Sirius l’aurait très certainement chambré et Peter… Peter aurait été présent, même si son camp aurait sans doute déjà changé. Mais aujourd’hui, il n’y avait que lui. Il avait fermé la porte au nez d’Arthur et de Kingsley, refusant leur aide. Ce n’était pas par méchanceté, mais Remus n’avait pas envie d’entendre leurs bonnes paroles. Ce n’était pas les leur qu’ils avaient envie d’entendre. Pourtant, jamais sa solitude ne lui avait autant pesé qu'en ce moment même.
Souvent, il s’en voulait d’avoir fait une chose aussi insensée et presque stupide. Il se disait qu’il n’avait pas assez pensé à Nymphadora, ni aux conséquences que cela entraînerait. Parfois, il était heureux de l’avoir fait. Nymphadora le comprenait, l’aimait malgré sa condition gênante et le supportait. Et puis elle avait vraiment l’air heureux avec lui. Remus ne pouvait pas oublier comment elle eut l’air de rayonner quand il avait enfin céder à ses avances. Pendant le baiser, il avait senti un changement s’opérer sur la jeune femme. Il avait fermé les yeux pour embrasser une femme aux cheveux longs, bruns et ternes avec des yeux noirs et les joues creuses. Il les avait rouverts sur une femme pétillante aux cheveux courts et roses, avec des yeux emprunts de malice et les joues rosies de bonheur. Il avait alors senti poindre la fierté. C’était grâce à lui qu’elle était heureuse et il aimait l’idée. Même si pour se faire, il occultait le fait qu’il l’avait rendu malheureuse avant.
Bien que ce soit très dur, il avait pris soin de bien dormir. Molly l’avait presque harcelé pour qu’il boive une potion chaque soir afin d’avoir un sommeil complet. Elle voulait surtout effacer les cernes sous ses yeux. Cela avait plus ou moins réussi, si l’on comparait avec celles qu’il avait deux semaines auparavant. Molly avait aussi pris l’habitude de l’inviter à dîner presque tous les jours pour être certaine qu’il se nourrissait correctement. Et puis, ses traits semblaient aussi moins tirés, moins vieux. Si Sirius avait été là, il aurait sûrement dit que c’était l’amour. Il était bien du genre à sortir une phrase comme quoi l’amour, ça rend beau. Tout ça dans le seul but de le taquiner.
Remus se releva de sa chaise et délaissa le miroir pour enfiler sa robe de sorcier. Il avait l’impression d’être vraiment élégant. Pour une fois.
- Remus, je peux entrer ?
- Bien sûr, souffla-t-il.
Arthur le complimenta sur sa tenue, apparemment impressionné lui aussi. Mais son ami semblait aussi soucieux.
- Si tu ne te dépêches pas, Remus, ce sera Nymphadora qui fera le pied de grue devant l’autel et non le contraire.
Remus se tendit.
- Respire. Tout va bien se passer, le rassura Arthur. Je vais aller me rasseoir, mais ne traîne, Remus, sinon, je demande à Kingsley de venir te chercher.
Remus sourit et lui assura qu’il serait là dans deux minutes. Deux minutes, c’était le temps nécessaire pour se mettre un bon coup de pieds aux fesses et se regarder une dernière fois dans le miroir.
C’était le grand jour.
Il aurait vraiment aimé que ses amis soient présents. Tous. Même Peter. Il aurait aussi aimé voir la tête qu’aurait pu faire Lily. Lui qui avait toujours proclamé qu’il ne se marierait jamais et qu’il n’aimerait jamais non plus à cause de sa condition. Et elle qui lui assurait qu’il y avait bien une femme sur cette planète qui saurait l’aimer, malgré sa condition.
- Tu n’es un loup-garou qu’une fois par mois, Remus. Le reste du temps, tu n’es qu’un homme, avait-elle l’habitude de lui répéter quand il se lamentait sur sa misérable condition.
Elle aurait sûrement été heureuse pour lui.
Remus lissa sa robe, se regarda une dernière fois dans le miroir pour être sûr que tout était bon, sinon présentable et ouvrit la porte. Il regagna l’autel par la petite porte et put distinguer le soulagement des invités. Il n’y avait pas beaucoup de monde, Arthur et Molly, Kingsley, les parents de Nymphadora, enfin seulement sa mère pour l’instant, Bill, Fleur et quelques membres de l’Ordre du Phénix. Une vingtaine d’invités tout au plus et il trouvait déjà qu’il y avait un peu trop de personnes pour assister à son mariage.
Arthur vint se placer non loin de lui dans son rôle de témoin et lui lança un sourire qui se voulait encourageant ou rassurant, Remus ne sut le dire. Derrière lui, il pouvait entendre les petits soupirs de Molly qui, il l’espérait, ne se mettrait pas à pleurer. Du moins, pas dès le tout début. Il entendait aussi les petits rires de Bill et pouvait également deviner les regards que Fleur devait jeter à son mari pour qu’il arrête ses bêtises. Remus remarqua qu’Arthur ne le quittait pas du regard. Peut-être avait-il peur qu’il prenne la fuite. Mais cela n’arrivera pas. Remus avait bien l’intention d’épouser Nymphadora, il ne se défilerait plus. D’abord parce qu’il l’avait promis à Nymphadora et ensuite parce qu’il voulait aussi gouter au bonheur et se laisser aller. Nymphadora croyait en lui. Elle le connaissait mieux que quiconque et l’aimait alors que la logique aurait voulu qu’elle le rejette. Enfin, sa logique à lui, s’entend.
La sorcier en charge de la cérémonie entra à son tour et salua l’assemblée d’un léger signe de tête alors que Remus eut le droit à un sourire. Le stress commença à montrer en lui et il se frotta discrètement les mains contre sa robe de sorcier avant d’éviter tout tremblement ou moiteur. Malgré tout, sa confiance ne se défila pas.
Une mélodie résonna ensuite dans la petite chapelle et les portes s’ouvrirent. C’était l’heure. D’un seul mouvement, il entendit toute l’assemblée se retourner pour voir apparaître la future mariée. Du coin de l’œil, Remus vit Arthur faire de même tandis que lui hésitait. Il perçut un léger « oh » parcourir les invités et il s’interrogea : était-ce une bonne idée d’avoir laissé carte blanche à la jeune femme pour sa tenue ? Elle lui avait demandé pendant un câlin et elle était si désirable qu’il n’avait pas pu lui répondre non. Il n’était qu’un homme après tout.
Il finit par se retourner. Lentement. Avec appréhension.
Nymphadora avançait au bras de son père au rythme de la musique. Remus pensa qu’elle avait dû répéter cette marche bien des fois pour être prête aujourd’hui. Elle lui semblait beaucoup moins sûre d’elle, qu’elle ne l’était d’habitude. Il ne regretta pas de lui avoir laissé carte blanche pour sa robe. Elle était magnifique, même si c’était normal pour lui de le penser. Alors qu’il s’était attendu à épouser une jeune punk, Nymphadora avançait vers lui dans une robe blanche traditionnelle toute simple. Elle avait aussi abandonné ses cheveux roses. A la place, elle avait repris sa couleur naturel et portait une coiffure un peu trop compliquée pour qu’il puisse la détailler. Mais l’essentiel était qu’aujourd’hui, elle était naturelle même dans son apparence. Elle se laissa conduire jusqu’à l’autel en prenant de soin de bien regarder là où elle mettait les pieds. Remus sourit d’ailleurs, en le remarquant. Ce ne fut que lorsque son père la lâcha qu’elle leva enfin les yeux vers lui. Elle était heureuse malgré la lueur angoissée qu’il déchiffrait dans son regard. Remus remarqua qu’elle avait tout de même conservée quelques mèches roses dans ses cheveux. Il sourit.
- Magnifique, souffla-t-il.
Elle lui répondit par un « merci » silencieux et le sorcier qui les mariait, se racla la gorge pour attirer toute l’attention, y compris la leur. Remus la lui accorda non sans mal.