Titre : Harry n'était peut-être qu'un passe-temps
Auteur :
dauphin_noirePersonnages/Pairing : Ginny/Olivier
Disclaimer : Tout appartient à JKR.
Défi : Trois en un
Rating : PG
Note: Je suis vraiment désolée, je n'arrive pas à m'être le dernier sous cut...
Peut-être pas si irremplaçable
Elle avait pleuré longtemps, se disant incapable d’oublier Harry après lorsqu’il était partie poursuivre sa destinée. C’était faux, Ginny le savait très bien. Il y avait quelqu’un qui pourrait lui faire oublier sa douleur, prendre la place d’Harry dans son cœur et l’aimer. Seulement, il était peut-être plus inaccessible encore que l’avait été Harry. Beaucoup plus vieux qu’elle. Elle de s’avouer qu’à la vérité, elle n’avait eu que guère de contactes avec lui, les seules qu’elle se rappelait était ceux du temps où elle aller fouiner durant les parties de Quidditch. Mais elle était certaine qu’elle pouvait l’aimer.
Olivier Dubois.
Ton regard sur moi
Elle ne comptait plus le nombre de match de Quidditch auxquels elle avait assistée depuis qu’elle avait accepté le fait qu’Harry n’était pas irremplaçable. Toujours au premier rang à hurler ses encouragements. Toujours la dernière à quitter les estrades, flânant devant les vestiaires. Les regards qu’elle posait sur lui étaient intenses. En retour, il ne lui jetait que des regards furtifs mal à l’aise. Leur jeu dura des mois avant qu’enfin il n’ose l’approcher. Ce ne fut pas des mots qui sortirent de sa bouche, mais un baiser qu’il lui offrit.
Ginny sourit. Enfin, elle avait ce qu’elle voulait.
Vieillir près de toi
Cinq décennies s’étaient écoulées depuis leur mariage. Olivier n’aurait jamais cru que la vie ne les mènerait là. Avant ce jour dans les estrades, il n’avait aucune idée de qui était Ginny. Ou peut-être un vague souvenir des moments où elle venait encourager ses frères. Il n’avait pas douté un instant lorsque leurs lèvres s’étaient scellées, encouragé par les étincelles de leur baiser. Après cinquante ans, il ne regrettait toujours pas son choix. L’amour avait frappé à sa porte et n’était jamais repartis.
Il reposa le portrait de mariage sur la table, serrant sa femme contre lui avant de l’embrasser.