Défi - Ce qui nous sépare - Dean/Blaise / Dean/Daphné / Dean/Théodore

Jun 30, 2011 21:20


Titre : Ce qui nous sépare
Auteur : heera_ookami 
Pairing : BlaiseDean, DeanDaphné, DeanThéo
Disclaimer : Les personnages sont à J.K.R, même pas Dean... du beau gachis >__>
Défi : Amours parallèles (Prompt 9 - Quand les contraires s’attirent)
Rating : PG
Mots : 845


Quand on est un Sorcier Né-Moldu, sa vie est souvent chamboulée au niveau des certitudes. La magie, ça n’existe pas, pas plus que les Sorciers. Les livres n’essaient pas de vous mordre, on ne peut pas transformer un objet en un autre et ne parlons même pas de l’existence des dragons, lutins, Vampires et des Loups-Garous !

Sauf que voilà, tout cela existait et Dean faisait parti des personnes assez privilégiées pour le découvrir et s’en émerveiller. Évidemment, tout n’était pas rose, les adeptes de la pureté de la race, les extrémistes, les potions dégoûtantes et les sorts qui vous explosent à la figure sans prévenir ne rendaient pas spécialement sa vie meilleure.

Et malgré toutes ses certitudes envolées - Dean était déjà un garçon très terre à terre en entrant à Poudlard - le Gryffondor avait gardé une certitude. Une chose que sa mère lui avait apprit quand il était enfant. Quand des gamins se moquaient de lui parce qu’il était noir, sûrement parce qu’il ne s’était pas lavé. Ou parce qu’il n’avait pas le même papa que ses frères et soeurs. Ou qu’il préférait dessiner que grimper aux arbres. Pas qu’il n’aimait pas grimper aux arbres, juste que, parfois, il préférait dessiner.

Sa mère lui avait apprit que rien ne serait joli si tout était pareil. Que c’était de la différence, des contrastes que naissaient la beauté.

Et la gamin qu’il était l’avait cru. Parce que le mari de sa tante était tout blanc et qu’il était amoureux et que quand il regardait Tata, il n’était jamais plus beau, ni Tata plus belle.

Dix ans plus tard, il sortait avec Blaise Zabini et il était probable que cette petite histoire en était responsable. Le Serpentard était tellement différent de lui... il était indifférent à tout ce qui ne concernait pas sa personne, était convaincu de sa valeur et sa vision du monde... disons qu’elle différait de celle de Dean. Le Gryffondor n’avait jamais vu personne voir le monde de façon aussi sombre. Pour Blaise, le monde était pourri et si tu ne profitais pas des autres, les autres profiteraient de toi. Le cynisme à l’état pur ! Par contre, ils étaient aussi entiers et têtus l’un que l’autre et la plupart du temps, leurs différents se terminaient au lit et ça... disons qu’ils étaient à un âge où ça valait bien quelques prises de tête.
Mais voila, les coucheries ne faisaient pas un couple et ce n’est pas comme si ils pouvaient prétendre au statut d’amis avec bénéfices... puisque jamais ils ne pourraient être amis. C’est peut-être ça qui avait été le déclic ?

Qu’importe, ça l’avait été.

Puis il y avait eu Daphné.
Pétillante Daphné au sourire faussement ingénu mais au vraies fossettes ! Par certains cotés, elle lui rappelait Blaise, elle avait ce même cynisme, ce même mordant face aux choses qui lui déplaisaient.
La jeune femme aimait se moquer de l’optimisme de son petit ami. Comme de tout en fait. Le monde était un vaste sujet de plaisanterie et ce qui ne l’était pas, elle refusait d’en parler.
Car il y avait une autre différence primordiale entre eux. Daphné refusait d’être aidé. Elle se devait d’être forte. Même pour ses amis. Surtout face à ses amis.
Mais Dean l’aimait. Voulait l’aider, la protéger.
Daphné était une petite soeur, une adorable et irritante petite soeur.

Ce fut elle qui lui présenta officiellement Théodore. Bien sur, ils se connaissaient de vue, de Poudlard. Mais ils étaient à un âge où Poudlard ne compte plus, alors ils firent connaissance.
Il fut évident dès les premières secondes qu’ils n’avaient pas grand chose en commun.
Théodore parlait d’une voix égale, mesurée, écoutait sans broncher les sarcasmes de Daphné, se contentant parfois d’un discret lever de sourcil ou, si cela le méritait, un très léger sourire en coin.
Le Serpentard était tellement calme que Dean trouvait presque ça frustrant ! Il n’était peut-etre pas extraverti comme Ron ou Seamus (mais qui était aussi extraverti que Seamus ? ) mais franchement, il n’y avait rien de mal à arborer des sourires ou à laisser échapper des éclats de rire ! A s’enthousiasmer !
Mais... Théodore avait une affection étrange pour les peintures du XVIIe, aimait que chaque chose soit à sa place, aimant que tout soit propre. Dean, aussi, était ordonné, mais juste car s'il ne faisait pas attention, il ne retrouvait rien !
Et Théodore pouvait passer autant de temps plongé dans un livre que Dean penché sur son carnet de croquis. Et que si, en public, le Serpentard tenait à son image froide et distante, en privé, il laissait parfois parler son appréciation des calins, ce qui ne pouvait qu’enthousiasmer le tactile Gryffondor.

A 34 ans, Dean comprenait le sens profond des paroles de sa mère
Oui, les différences faisaient la beauté, oui, les contraires s’attiraient. Mais peut-être que c’était seulement parce qu’il y avait des ressemblances pour harmoniser le tout ?
N’empêche, cinquantes ans après, Dean n’avait toujours pas trouvé le moyen - ou le courage ! - d’expliquer sa théorie à son compagnon de vie.

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