オッス!
Session de prompts pour le week-end, histoire de me motiver un peu à écrire (oui parce que je suis loin des quotas cette semaine... normal, j'ai passé 3 jours sur les avatars et une journée avec
shirenai à regarder des animes >____>).
Rappel des règles ! Dans un commentaire, mettez...
★ un fandom ;
☆ un thème/pairing/prompt/whatever ;
★ z'attendez !
Les sessions de prompts sont ouvertes à n'importe qui, utilisateurs LJ ou non (pour ceux qui n'ont pas de compte, donnez un pseudo, c'est tout).
C'est parti !
1.
shirenai, Rien de nouveau à l'est de Bagdad, POV Sixte →
Dans la tête de Sixte, PG-13
Ah, j'ai oublié de racheter des mines de critérium. J'aurais qu'à en piquer à Han, après tout je le vois tout à l'heure et il a un critérium dans sa trousse. Je pourrais les lui demander mais il restera stupidement bloqué à se dire que c'est impossible que je demande quoi que ce soit. Perte de temps. C'est pourquoi je vais me servir dans sa réserve, j'aurais au moins la paix avec ça. Et puis il sera occupé à la salle de bain de toute façon. Il ne le remarquera même pas. De toute façon, ce qui lui appartient m'appartient puisque je suis son petit ami officieux. Enfin, de son point de vue parce que je suis un égoïste narcissique qui refuse de voir la vérité en face et de dire les mots correctement. Il peut toujours courir s'il veut entendre un "Han, je t'aime" ou une connerie de ce genre. Il peut le répéter autant qu'il le veut, j'en ai rien à faire, je ne suis intéressé que par ma petite personne.
Sixte fronça les sourcils et Han rayonnait.
- Je ne pense pas de cette manière, grogna Sixte en repoussant la feuille.
- Je ne pourrais pas comprendre, c'est ça ? nargua Han affalé sur le lit.
Nouveau froncement de sourcils de Sixte.
- Si ça te dérangeait tant que ça pour ces fichues mines, 'fallait me le dire...
2.
rouli, Le cycle des robots (Asimov), Daneel/Baley →
Retour sur Terre, PG-13
- Je pense que je vous aime, camarade Elijah.
Elijah Baley en recracha son verre de jus de fruit. Ça ne se faisait pas, il en avait conscience, surtout pas à bord d'un vaisseau aurorain le ramenant sur sa Terre natale mais Daneel l'avait pris par surprise. Il sentit instantanément une bouffée de chaleur, provoquant une poussée de sueur. Qu'est-ce que c'était que ces histoires ? Ça ne se faisait pas !
- Tu es un robot, Daneel, tu ne peux pas aimer, le rabroua l'inspecteur Baley en essayant de garder son calme.
- Pourtant, j'éprouve du plaisir à penser à vous.
- Comment un robot peut-il ressentir du plaisir ?
Le ton était sarcastique mais Baley savait que, pour un robot, le ton n'avait aucune importance. D'ailleurs, Daneel ne s'en soucia pas, même s'il avait certainement reconnu la différence.
- Mes circuits positroniques sont plus rapides lorsque je pense à vous, il me vient plus d'idées, plus de pistes et votre souvenir contre-balance les pensées parasites. C'est très plaisant de pouvoir penser ainsi, bien plus librement. Bien sûr, un robot ne ressent pas de plaisir au sens humain du terme mais je puis vous assurer que la sensation est bien présente.
- Et pour toi, le plaisir signifie l'amour ?
- Pas si l'on prend le sens exacte des mots comme ils m'ont été donné. Cependant, ce plaisir de penser si librement qui est possible grâce à votre souvenir renforce l'amitié que j'ai pour vous.
- L'amitié n'est pas l'amour, répliqua Baley.
Daneel le regarda un instant, comme s'il réfléchissait intensément, puis dit :
- Oh, je vois. Vous pensiez que j'exécutais un rite humain de déclaration de sentiments. Veuillez m'excuser, je ne voulais pas vous mettre mal à l'aise.
- Ce n'est rien, assura Baley en reprenant son repas.
Daneel baissa légèrement la tête et sourit, une attitude qu'il avait prise à force de côtoyer les humains, avait remarqué Baley. Quand même, il était rassuré que ce drôle de robot ne se soit pas entiché de lui à ce point.
3.
princess_ocean, Sengoku Basara, Date Masamune / Sanada Yukimura →
Sur la colline, PG-13
- Date Masamune !!
- Red One !!
Kojûrô et Sasuke, assis sur une colline, regardaient leur abruti respectif s'enflammer pour rien. Dire qu'ils étaient alliés pour combattre Nobunaga, qu'ils étaient enfin parvenus à un compromis et que le seigneur d'Oshû n'avait rien trouvé de mieux que de défier cette tête brûlée de Yukimura en combat dès la fin d'un festin bien alcoolisé. Takeda et Uesugi leur avaient délégué la surveillance des gosses, en gros.
- C'est dingue, finit par sortir Sasuke. Dès qu'ils se croisent, ils ne peuvent pas s'en empêcher.
- Masamune-sama a trouvé un guerrier à sa hauteur et il en est heureux, répondit sobrement Kojûrô.
Sasuke le considéra un instant. Il aurait préféré avoir la petite Kagura avec lui pour veiller sur les deux enflammés. Elle avait d'autres arguments que ce vieux ronchon de Kojûrô. Il décida de le taquiner, histoire de passer le temps.
- Il serait pas un peu pédé, le Dragon Borgne ?
Sasuke crut que Kojûrô allait s'étouffer d'indignation. Il s'éloigna prudemment.
- Masamune-sama est très populaire auprès des femmes, répondit Kojûrô en se contenant autant qu'il le pouvait.
- L'un n'empêche pas l'autre, poursuivit Sasuke. Yukimura-danna aussi a ses fangirls mais je sais depuis longtemps qu'il n'a d'yeux que pour Date-sama.
- Masamune-sama n'a pas ce genre de préférences, répliqua sèchement Kojûrô.
- Alors pourquoi il est en train de rouler un patin à Yukimura-danna ? demanda Sasuke en se tournant vers la vallée.
Kojûrô suivit le mouvement avec une étonnante rapidité. Date Masamune et Sanada Yukimura continuaient à se battre à grands coups et avec une force incroyable (ne pouvaient-ils pas avoir la même ardeur face à Nobunaga ?), ce qui était très visible sous le ciel nocturne. Sasuke rit mais Kojûrô ne le trouva pas à ses côtés lorsqu'il dégaina son sabre pour lui donner une correction. Fichu shinobi.
4.
shali_83, Rien de nouveau à l'est de Bagdad, "On aurait pu l'appeler "Géant vert" sauf qu'il n'est pas vert" (Virgile) →
1m98, PG-13
Virgile était le genre d'adolescent mal dans sa peau et il n'était pas difficile de le remarquer.
Ce jour-là, il avait accepté d'accompagner sa petite sœur Claes à la piscine sous prétexte que les épreuves du bac étaient terminées et qu'il fallait se détendre. Il fallait dire que Claes était très persuasive puisque son nouveau et récent petit ami avait lui aussi accepté de l'accompagner. Virgile n'aurait jamais cru voir un jour Sixte dans un endroit aussi incongru qu'une piscine municipale. Il savait qu'il faisait de la natation à la fac mais tout de même. Sixte n'avait clairement pas sa place au milieu de cette foule selon Virgile. Pas plus que lui, d'ailleurs.
Assis sur sa serviette, en short de bain, il cuisait tranquillement au soleil, au milieu des hurlements des enfants et des parents qui n'en ont rien à faire. Il n'avait même pas pris de livre et s'ennuyait comme un rat mort.
Sixte revint à ce moment-là, retirant son bonnet de bain et grognant parce qu'il devait refaire sa tresse. Virgile se demanda si ses cheveux seraient ondulés après la piscine, à cause de l'humidité. Ça lui sembla impossible sur le coup mais l'idée le travailla un moment.
- Tu ne vas pas te baigner ?
Virgile se gratta la joue avant de répondre.
- Pas envie.
- Pourquoi t'es venu si tu ne vas pas te baigner ?
Virgile essaya de faire semblant de ne pas avoir entendu mais Sixte n'était pas dupe. Il attendait la réponse aussi longtemps que nécessaire et ne l'oubliait jamais. Ça agaçait un peu Virgile : il n'y avait pas moyen que Sixte le laisse de côté lorsqu'il avait envie d'être invisible.
- Claes m'a demandé. Toi aussi, non ?
- Elle m'a piqué une colère pour que je vienne, répondit simplement Sixte avec toute l'indifférence du monde. Je n'avais pas envie de me prendre la tête avec ses délires de gamine capricieuse.
Virgile n'apprécia pas que Sixte parle ainsi de sa sœur, même s'il n'avait pas tort sur les caprices de Claes. Elle pouvait être pénible quand elle avait une idée en tête et, comme elle était la petite dernière de la famille, tout le monde avait tendance à céder dès qu'elle insistait un peu. Virgile n'avait jamais imaginé que Sixte puisse accepter ces caprices. Il n'avait déjà pas imaginé que Sixte puisse sortir avec Claes... D'ailleurs, pourquoi avait-il laissé tomber Han ? Au moins, lorsqu'il était avec Han, il n'était pas avec sa petite sœur.
- P'tain, t'as vu ce type ? Il est super grand !
- Oh, oh, oh, géant vert !
Virgile se tassa instinctivement et fit comme s'il n'avait pas entendu. Par contre, Sixte tourna la tête vers les deux adolescents, qui avaient environ son âge, et les foudroya du regard. Ç'aurait pu dégénérer vu la gueule des deux lascars mais Claes sortit de la piscine à peu près simultanément et vint s'asseoir entre Sixte et Virgile. Son bikini coupa la chique aux garçons alentours et se fut au tour des filles de la regarder de travers. Elle posa la tête sur l'épaule de Virgile. Les deux ado en furent dégoûtés et déguerpirent.
- Remercie le 90C de ta sœur, déclara Sixte avec tout le sérieux du monde.
Claes grinça des dents et la remarque ne plut à Virgile non plus mais il fut tout de même reconnaissant envers sa petite sœur.
5.
jainas, House M.D., Wilson/House (bromance ou pas) →
La question à se poser, PG-13
Peut-être était-il amoureux, finalement. Il n'en était pas vraiment sûr parce qu'il n'avait jamais été amoureux. Enfin, y'avait eu des moments de passion et de plaisir mais ce n'était pas de l'amour. Chimiquement, ça s'en approchait si on écoutait ces charlatans d'endocrinologies mais House n'avait aucunement envie d'écouter ces laborantins bien à l'abri derrière des vitres épaisses. Ils n'avaient fréquenté les malades que pendant leur formation et ils se croyaient médecins ! La bonne blague.
Et l'autre, alors ? Etait-il amoureux ? Si l'on se tenait à l'image de l'amour vache, oui, peut-être. Après tout, il ne pouvait pas se passer de lui. D'ailleurs, lui non plus ne pouvait pas se passer de lui. C'était un cercle vicieux, une dépendance, une addiction. House se dit qu'il avait assez d'addiction comme ça. La Vicodin, bien sûr, sa guitare, son piano, sa bouteille de Whisky, sa télévision, sa canne - comment pouvait-il oublier sa canne ?! - et son travail, aussi. Aimait-il son travail à cause de lui ? Après tout, il le voyait quotidiennement à l'hôpital. Il pouvait aussi squatter chez lui à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit mais il n'appréciait pas trop.
House reposa le livre qu'il faisait semblant de lire depuis que ses subalternes étaient arrivés. La question qui lui parut soudainement la plus importante était la suivante : pourquoi ça ne lui faisait absolument rien de considérer Wilson comme un amoureux potentiel ? Il frisait la cinquantaine, se définissait comme hétérosexuel et n'avait jamais recherché la compagnie d'un homme. Il avait bien fait quelques rêves à tendance homosexuelle, comme tout le monde, mais ça n'allait pas plus loin. Il admettait les faits trop bien. C'était le signe qu'il devait aller embêter Foreman.