Je profite que je me sois levée tôt (*toussetousse* tôt par rapport à l'heure à laquelle je me suis endormie en fait) et que je n'ai rien d'autre à faire à part fuir OpenOffice attendre que la machine à laver finisse son travail, je vais faire le compte-rendu du cycle des Robots d'Isaac Asimov.
Tout d'abord, le cycle est constitué de 7 livres, tous aux éditions J'ai lu. Vous trouverez facilement les 5 premiers puisqu'ils ont été renommés "cycle des robots tome 1", jusqu'au 5. Là où ça se complique, c'est pour trouver les deux derniers...
Les deux premiers volumes du cycle sont constitués de nouvelles en relation avec l'univers qu'Asimov crée. Ça se lit bien, c'est agréable et c'est une bonne immersion dans un quotidien imaginaire où les robots deviennent des objets que l'Homme côtoie tout le temps. On y trouve des situations amusantes dans lesquelles les Trois Lois de la Robotique sont mises en défaut.
Les trois tomes suivant narrent les aventures d'Elijah Baley, un inspecteur de police de la Ville de New York.
Dans un futur proche (vu depuis les années 50 XD), la Terre est tellement surpeuplée qu'elle ne peut pas subvenir aux besoins de chaque être humain aussi ces humains construisent les cavernes d'acier, de gigantesques villes souterraines, des ruches humains. On est face à une société communautaires très bien détaillée, avec ses malaises et ses petits bonheurs.
La première enquête, dans Les cavernes d'acier, se concentre sur le meurtre d'un Spatien (un Humain d'une des 50 colonies extra-terrestre) dans la ville de Spacetown, à côté de New York. La victime est un éminent scientifique qui a mis au point un robot humaniforme, R. Daneel Olivaw. L'inspecteur Baley va se retrouver flanquer de ce robot pas si parfait que ça pour son enquête.
La deuxième enquête, Face aux feux du soleil, propulse Baley sur Solaria, le dernier des mondes colonisés, dans une société agoraphobe qui ne souffre avoir toute sorte d'humanité à moins de 50 mètres. Baley retrouve son camarade Daneel et ensemble ils élucident le mystère du meurtre du mari de Gladia. Tome intéressant car Baley, qui a passé toute son existence dans sa Ville, découvre l'extérieur, le soleil, etc.
La troisième et dernière enquête, Les robots de l'aube, envoie Baley sur Aurora, le plus ancien des mondes colonisés car Jander Panell a été tué. R. Jander Panell. Second représentant des robots humaniformes, il a subi un gel mental qui l'a désactivé à tout jamais. Dans ce volume, Baley et Daneel sont aidés dans leur tâche par le robot Giskard qui se révélera fort utile.
Le sixième tome se nomme Les robots et l'empire et se déroule 200 ans après le tome précédent. Naturellement, Baley est mort depuis longtemps mais il hante l'esprit positronique de Daneel qui se met à penser de plus en plus comme un humain. De fil en aiguille, Daneel et Giskard découvrent un complot menant à la destruction de la Terre et décident d'y mettre un terme. Cependant, ils ne peuvent enfreindre la Première Loi de la Robotique qui stipule qu'un robot ne doit pas faire de mal à un être humain ou laisser faire du mal à un être humain. Daneel sent que les Trois Lois sont incomplètes et décide, avec l'aide de Giskard, de se reprogrammer.
Le septième tome, Le robot qui rêvait, est un nouveau recueil de nouvelles écrites il y a fort fort longtemps. En dehors de la nouvelle qui donne son nom au recueil (et qui inspira le film I, Robot - c'est aussi le titre du premier recueil), je les ai trouvées moyennes et décalées par rapport au reste du cycle.
Quand on lit Asimov, il faut avoir en tête que les textes sont vieux et étalés dans le temps. Les premières nouvelles ont été écrites aux débuts d'Asimov (vers 1950) alors que la dernière aventure de Daneel ont été éditées en 1985. La technologie évolue au cours des livres, elle se met "à la page", et c'est agréable de voir un univers se développer. Les êtres humains sont bien menés, bien pensés, les robots sont casse-couilles avec leur rhétorique fidèles à eux-même, etc. C'est un univers prenant et ouvert sur de multiples déviations (Daneel/Baley par exemple \o/).