Les geeeeeeeeeeens ? *tentative de mode choupi*

May 06, 2009 21:58

'faut que j'écrive, ça fait des plombes que j'ai rien écrit. Alors promptez-moi !! Un par personne et je me réserve le droit d'écrire si ça m'inspire. Fandom, persos/couple(s), thème/phrase/genres. Fic ori : ok ; fanfic : ok.
Je réponds à votre commentaire qu'en cas de refus donc z'avez qu'à revenir demain pour lire =D (en plus, chuis chiante)

Session finie ! Merci les gens !
C'était fun alors peut-être que je relancerai ça un de ces jours ! =D
En espérant vous avoir satisfaites également m ( _ _ ) m

1. jainas : Gundam Wing, no peripheral vision → L'amour fou, R

- Mais putain, je t'ai dit que j'ai pas fait exprès !
- C'est pourtant gros, un Gundam.
- Oui bah je t'ai pas vu ! Tu sais très bien comment sont faits les cokpits : 'suffit de trois p'tites explosions et paf ! les écrans boudent !
- Le matériel, maintenant...
- Je t'assure que l'écran supérieur m'a claqué entre les doigts au tout début de l'attaque, du coup je t'ai pas vu, c'était un putain d'accident !
- Et tes radars ?
- Parce que tu crois que je regarde les radars ?! Excuse-moi ! J'étais un peu trop occupé à maintenir les ennemis, parce qu'il y en avait un paquet quand même, à distance pendant que monsieur tripotait ses bitonaux !
Heero préféra laisser tomber (expliquer à ce type difficilement supportable que le C4 se maniait avec une certaine dextérité lui prendrait la nuit) et abandonna le pont, laissant le suicidaire soi-disant amical mais de mauvaise foi se démerder avec les réparations. Bon sang, il se trouvait des excuses matérielles alors que les Gundams étaient des machines à toutes épreuves ! Un écran ne pouvait pas lâcher pour la simple et bonne raison qu'un écran qui lâchait signifiait la mort du pilote donc l'échec de la mission. Et ça, ça ne pouvait pas arriver. Heero le prouverait scientifiquement si l'autre abruti le lui demandait. D'ailleurs, il allait le lui prouver, qu'il avait tort.
Retournant sur ses pas, Heero retrouva facilement Duo, déjà en train de vérifier le blindage de sa machine. Restant volontairement discret, Heero se déplaça de manière à rester plus ou moins caché (ce n'était pas comme si le pont du navire était à découvert, après tout). Et puis, soudainement, il sortit son revolver et tira sur Duo qui esquiva en glissant derrière la jambe du Death Scythe.
- Tu veux me tuer maintenant ?! hurla-t-il en sortant sa propre arme. Mission ou pas, j'vais pas te laisser me plomber, mon con !
Heero eut un sourire moqueur en rangeant son petit calibre.
- Y'a que dans les fictions que la vision périphérique ne fonctionne pas. La preuve : mes mouvements ont attiré ton attention. Donc tu as tort.
- Hey, attends, qu'est-ce que tu racontes ? Pourquoi tu pars ? J'aimerais bien comprendre ta putain de logique, Yuy !! Reviens ici, nom de Dieu !! Et arrête de sourire de satisfaction, enfoirééééé !!

2. shirenai : Outcast, "Il fallait parfois comprendre oui quand il disait non" → Une autre soirée, R

Itachi avait parfois l'impression de vivre en couple avec Tatsumaki. Depuis qu'il était son garde du corps attitré, il était constamment avec lui. Le seul moment où il quittait le Hokage des yeux était quand celui-ci s'enfermait aux toilettes (ce qui n'était jamais très long). Il avait également le droit de dormir trois heures le matin, lorsque Tatsumaki devait traiter de problèmes qui ne regardaient pas un garde du corps. A part ça, ils s'entraînaient ensemble, ils petit-déjeunaient ensemble, passaient leur journée ensemble, prenaient leur bain ensemble et passaient la nuit ensemble. Enfin, le Quatrième dormait et Itachi veillait.
Et, bizarrement, Itachi aimait ce rythme. C'était pourtant tout ce qui l'aurait normalement fait fuir mais cette proximité avec son supérieur le mettait à l'aise. Il ne se sentait pas coincé et enfermé à Konoha, ni constamment observé et jugé par ses pairs. Au contraire, c'était à son tour de porter des regards soi-disant bienveillants à ses camarades. Et sur le Hokage, naturellement.
- Oh, Itachi, mangeons là !
Ichiraku ramen. La troisième fois cette semaine. Itachi ne montra pas son mécontentement et s'assit sagement à côté de Tatsumaki qui avait déjà commandé. Itachi hésita un peu (la carte n'était pas si étendue et il n'avait pas envie de ramen), choisit les ramens aux champignons shiitake et mangea en silence tandis que le Hokage et le vieil homme tenant la boutique, Teuchi, conversaient vivement à propos de la politique nationaliste du daimyô du Pays du Feu (Teuchi était d'accord, il n'aimait pas les étrangers ; Itachi évita de lui faire remarquer qu'on ne voyait que des étrangers morts à Konoha et il fallait avoir certains postes pour ça).
Détour inutile dans une pâtisserie sur le chemin du retour, autre détour inutile par les appartements des domestiques pour les réveiller et leur faire faire du thé. Itachi les renvoya se cocher en s'excusant et s'occupa lui-même de faire bouillir de l'eau puis la verser dans la théière. Il apporta deux tasses, des petites assiettes et la théière dans la chambre du Hokage et lui servit sa petite collation alors qu'il se changeait sans pudeur. Itachi était toujours impressionné par le peu de cicatrices que Tatsumaki avait. Certes, le Hokage n'était pas très souvent sur le terrain mais il s'entraînait tout de même chaque matin avec lui (Itachi était assez content que Hatake Kakashi ne soit plus avec eux, d'ailleurs). Itachi n'était pas un tendre et il ne se retenait pas, même contre son supérieur direct. Pourtant, il le touchait pas et, pire, s'en prenait régulièrement plein la tronche. Il ressemblait parfois à une femme battue par son mari.
Itachi fronça les sourcils. A quoi pensait-il ?
- Itachi-kun.
Itachi regarda sans rien penser son supérieur se glisser à ses côtés et poser la main sur sa cuisse. Itachi s'en fichait, ça faisait aussi partie de ses attributions, après tout, mais il repoussa tout de même Tatsumaki, sans l'offenser. Le Hokage rit en poussant le plateau, se rapprochant encore d'Itachi.
- Tu es du genre à dire non mais à penser oui, tu sais ? Ça se voit dans tes yeux que cette partie du travail ne te déplaît pas.
Itachi détourna le regard, abandonnant implicitement toute résistance.
Il savait très bien pourquoi le Hokage l'avait choisi comme garde du corps : il était incapable de lui refuser quoi que ce soit.

3. lilou_black : Maria†Holic, "cette perspective était un vrai régal pour l'esprit" (Mariya) → Frustration, R

Kanako était facile à faire sortir de ses gonds et la voir s'emporter pour un rien lui remontait toujours le moral. Oh oui, Mariya allait encore la titiller ce soir, en sortant sa toute nouvelle panoplie de soubrette avec bas résilles. Kanako allait en tomber dans les vapes tellement elle saignerait du nez. Cette perspective était un vrai régal pour l'esprit. C'était même plus que ça : elle lui sauverait sa journée de merde.
Il était parfois difficile pour Mariya de jouer la petite fille modèle, même s'il y était habitué. Faire des courbettes, prendre une voix aiguë, faire la bonne amie, toujours avoir de bons conseils ou un sourire en remplacement, il savait faire. Par contre, il avait du mal à retenir certaines pulsions dues à son âge et à son sexe.
Oh, bien sûr, il était habitué aux dentelles et aux culottes mais voir les filles de sa classe sous la douche après les cours de sport obligatoires le dérangeait de plus en plus. Il avait beau se dire qu'il était bien plus mignon qu'elles, il se sentait de plus en plus mal à l'aise. Rien que d'y repenser, les papillons revenaient en force.
"Vivement la fin des cours", pensa-t-il en regardant par la fenêtre de la salle de classe. Il avait hâte de se défouler sur Kanako, de la voir trépigner et de l'entendre gémir de frustration.
Tout ce qu'il ne pouvait pas faire, en quelque sorte.

4. chastily : Rien de nouveau à l'est de Bagdad, "La bombe-A n'est pas une arme de destruction massive. C'est lui/elle qui en est une." → A, B, C, R

- Comment t'en es venu à préférer les hommes ?
Les questions de Julien ont toujours eu le don de me surprendre d'une manière ou d'une autre. Cette fois, ce n'était pas vraiment la thématique qui me surprenait (on m'avait demandé ça un paquet de fois) mais plutôt le moment qu'il avait choisi : le gros boom politique de la nouvelle année. Tout le monde suait sang et eau pour rester dans la course à l'information, je n'étais moi-même pas rentré chez moi depuis trois jours et je commençais à ne plus supporter l'idée de me regarder dans une quelconque surface réfléchissante lorsque Julien se posa à mon bureau et lança sa question.
- Ces derniers jours t'ont fait changé de bord ? me moquai-je en validant un article d'Alex.
- Non. Je suis amoureux de Marie-Marie.
- Quel ton sérieux... Je n'imaginais pas que quelqu'un puisse être aussi décidé dans la réalité.
- Ma belle Marie est comme une bombe atomique, s'emporta-t-il en papillonnant. C'est une arme de destruction massive à elle toute seule !
- Elle est bien foutue mais j'aime pas son côté SM.
- SM ? s'étonna Julien. Elle sait juste ce qu'elle veut !
Et elle veut un fouet pour Noël prochain, pensais-je sans oser révéler le fond de ma pensée. Sa voiture, ses chaussures, ses sous-vêtements, son comportement, tout indiquait que Marie-Marie était du genre dominatrice aimant punir son petit protégé. J'espérais que l'esprit tordu de Sixte ne lui ait pas demandé de tester ça aussi. Foutu génie qui se sentait obligé d'essayer toutes les possibilités... Même se faire un de mes ex'...
- Alors ?
- J'en sais rien, soupirai-je en lisant une note d'Amélie qui venait d'arriver dans ma boîte e-mail. J'ai pas choisi.
- Du genre, un jour tu t'es réveillé et paf ! t'as su que t'étais pédé ?
- Genre, ouais.
- Hum...
- C'est pas comme ça pour les hétéros ?
- J'en sais rien.
- Alors viens pas m'emmerder avec tes conneries en plein rush !
Julien me regarda en coin en faisant une grimace amusée.
- Là, ça fait SM !
- Je ne veux pas connaître tes raisons ! Disparais de ma vue !
- Ouiiiiii maîiiiiitre ♥

5. chibi_maakuro : Keroro, "Les kunoichi aiment le ninjutsu, la nature et les filles rousses" → Deux caractères, R

Ça faisait un moment que Giroro s'était aperçu de ses sentiments envers Natsumi. Bien qu'il fût un guerrier et un envahisseur de surcroît, il avait fini par accepter cette faiblesse. Il aimait Natsumi et il devait la protéger, que ce soit de ce dérangé de Keroro ou de cette... femelle.
En parlant de cette Pokopenjin* de malheur, elle se prélassait tranquillement dans un bain avec Natsumi qui l'avait invitée à passer la nuit chez elle. A quoi Natsumi pensait ?! Cette Pokopenjin était dangereuse ! Après tout, elle avait des compétences que même Dororo avait reconnues ! Elle pouvait très bien attenter à la pureté de Natsumi ! Et ça, Giroro ne pouvait pas l'admettre.
Seulement, Giroro savait très bien que la salle de bain lui était interdite d'accès lorsqu'un Pokopenjin y était. Oh, pas que rentrer dans la maison l'intéressait beaucoup de toute façon mais c'était un cas d'urgence et il était face à un cruel dilemme : sauver Natsumi et se faire tabasser par Natsumi ou laisser Natsumi se faire dévorer par ce monstre assoiffé de sang. Le choix était vite fait.

Natsumi entendit quelqu'un frapper à la fenêtre et y vit une feuille de papier plaquée contre. Elle reconnut sans mal l'écriture douteuse du Keron squattant son jardin.
- "Les kunoichi aiment le ninjutsu, la nature et les filles rousses", lut-elle avec difficulté.

Sagement revenu à sa place avant toutes représailles, Giroro attendait un quelconque signe depuis sa tente, armé au cas où. Soudain, la main de Natsumi apparut derrière le verre dépoli et son joli petit doigt traça deux caractères simples que Giroro connaissait bien dans la buée : 死ぬ (vas mourir).

* Pokopenjin (ペコポン人) : ayant vu exclusivement la version japonaise, j'ai les voix criardes et les expressions en tête. Dans l'anime, Pokopen a été remplacé par Pekopon car le premier faisait référence à un surnom péjoratif de la Chine ='D Mais j'ai gardé la version manga. Et les Pokopenjin sont les Terriens (Pokopen = la Terre). Les Kerons sont les envahisseurs.

A vot' bon coeur !
lol, j'fais comme d'autres avec leurs dons paypals...

fanfiction, anime/tv/série, prompt

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