De l'espoir... enfin.
Arrivée à Nantes avec ma mère un jour avant la grève.
Achat d'un joli god dans un sex shop non loin de la gare, prescription du médecin (non vous ne rêvez pas). Il faut que je réapprenne à ne plus avoir peur de LA CHOSE! Ben oui, à force d'avoir mal, on appréhende avant. On se contracte et le mal empire etc.
Bref c'était relativement amusant d'y aller avec ma mère! "Et celui-là? Il est trop dur?" "Ah non, là, il y a des nervures! J'en veux pas!" MDR!!! Enfin, ça m'a bien détendue quelques bonnes minutes. Après crêperie (Crêperie Sainte Croix à Nantes donc. Excellente! )et au lit. Evidement, difficile de dormir la veille.
Alors, venons en au fait: l'infiltration.
"Salle d'attente" (6 chaises alignée dans un couloir) blindée. Et 50% d'hommes et de femmes. ça, au moins on sait que ça touche les deux sexes vu qu'on a commencé à parler. "Vous venez pour une nevralgie Pudendale? Oui et vous? Egalement, blabla." J'avais quand même l'expérience de deux infiltrations donc je savais ce qui m'attendait de l'autre côté de la porte. Le doc XXX m'avait dit qu'il était bon dans son domaine. ça m'avait fait rire car un doc qui dit ça.. ou n'importe qui, ça a un côté prétentieux évidement. Seulement, il ne mentait pas et je le lui ai dit une fois fini... Hormis les deux piquouses au niveau des fesses pour injecter l'anesthésie locale je n'ai quasiment rien senti. Hors les deux autres fois, j'avais eu quand même mal.
Et les autres fois aussi, ils ne m'avaient piquée qu'un côté, pas les deux: ce qui explique que je n'avais été finalement soulagée que 20 minutes, ce qui n'est pas suffisant pour faire un diagnostique. Avec le Doc XXX j'ai eu 6 heures de non douleurs. 6 heures. Je ne sais même pas si vous pouvez imaginer ce que ça fait, quand on a mal depuis 5 ans et trois mois. 6 heures. J'avais l'impression, en sortant de l'hopital d'avoir des ailes. De pouvoir tout faire. Hélas mon nerf sciatique, irrité par mon inflamation du nerf pudendale ne m'a pas beaucoup laissé de répis, lui.
Mais bon.
Le doc, lorsque j'ai dit aussitôt après les piqûres que je ne sentais plus rien, m'a enfin dit: " Bon! C'est une nervragie Pudendale."
Jusqu'ici, c'était encore de l'ordre de l'hypothèse. Là, j'avais enfin... ENFIN un diagnostique. Il m'a donc parlé d'une nouvelle infiltration dans 4 à 8 semaines (enfin, selon les dispositions du Doc) et ensuite on me proposera l'opération. Cette opération dont je rêve depuis 2 ans, depuis que je sais qu'elle existe.
Quand je pense à tout ce temps perdu pour en arriver là. Sachant que c'est une pathologie évolutive. Si l'opération ne m'apporte pas un rétablissement complet parce qu'ils l'auront fait trop tard, je les scalpe.
Enfin, ne pensons pas négativement.
Ce jeudi 19 Mars, jour de grève, j'ai marché dans la rue au milieu de pleins de gens. Je me suis assise avec ma mère à un café. J'ai pris un Ice Tea. Et je n'ai pas eu mal.
C'est con. ça vous semble d'un banal à pleurer pour vous. Mais pour moi, c'est une chose que j'avais banni de mon quotidien: un verre dans un bar. Une balade dans les rues d'une ville, loin de chez moi.
Et pour Mary... Karell et les filles qui me soutiennent. Et maman bien sûr, un petit gif de Wally ;-)
Achat d'un joli god dans un sex shop non loin de la gare, prescription du médecin (non vous ne rêvez pas). Il faut que je réapprenne à ne plus avoir peur de LA CHOSE! Ben oui, à force d'avoir mal, on appréhende avant. On se contracte et le mal empire etc.
Bref c'était relativement amusant d'y aller avec ma mère! "Et celui-là? Il est trop dur?" "Ah non, là, il y a des nervures! J'en veux pas!" MDR!!! Enfin, ça m'a bien détendue quelques bonnes minutes. Après crêperie (Crêperie Sainte Croix à Nantes donc. Excellente! )et au lit. Evidement, difficile de dormir la veille.
Alors, venons en au fait: l'infiltration.
"Salle d'attente" (6 chaises alignée dans un couloir) blindée. Et 50% d'hommes et de femmes. ça, au moins on sait que ça touche les deux sexes vu qu'on a commencé à parler. "Vous venez pour une nevralgie Pudendale? Oui et vous? Egalement, blabla." J'avais quand même l'expérience de deux infiltrations donc je savais ce qui m'attendait de l'autre côté de la porte. Le doc XXX m'avait dit qu'il était bon dans son domaine. ça m'avait fait rire car un doc qui dit ça.. ou n'importe qui, ça a un côté prétentieux évidement. Seulement, il ne mentait pas et je le lui ai dit une fois fini... Hormis les deux piquouses au niveau des fesses pour injecter l'anesthésie locale je n'ai quasiment rien senti. Hors les deux autres fois, j'avais eu quand même mal.
Et les autres fois aussi, ils ne m'avaient piquée qu'un côté, pas les deux: ce qui explique que je n'avais été finalement soulagée que 20 minutes, ce qui n'est pas suffisant pour faire un diagnostique. Avec le Doc XXX j'ai eu 6 heures de non douleurs. 6 heures. Je ne sais même pas si vous pouvez imaginer ce que ça fait, quand on a mal depuis 5 ans et trois mois. 6 heures. J'avais l'impression, en sortant de l'hopital d'avoir des ailes. De pouvoir tout faire. Hélas mon nerf sciatique, irrité par mon inflamation du nerf pudendale ne m'a pas beaucoup laissé de répis, lui.
Mais bon.
Le doc, lorsque j'ai dit aussitôt après les piqûres que je ne sentais plus rien, m'a enfin dit: " Bon! C'est une nervragie Pudendale."
Jusqu'ici, c'était encore de l'ordre de l'hypothèse. Là, j'avais enfin... ENFIN un diagnostique. Il m'a donc parlé d'une nouvelle infiltration dans 4 à 8 semaines (enfin, selon les dispositions du Doc) et ensuite on me proposera l'opération. Cette opération dont je rêve depuis 2 ans, depuis que je sais qu'elle existe.
Quand je pense à tout ce temps perdu pour en arriver là. Sachant que c'est une pathologie évolutive. Si l'opération ne m'apporte pas un rétablissement complet parce qu'ils l'auront fait trop tard, je les scalpe.
Enfin, ne pensons pas négativement.
Ce jeudi 19 Mars, jour de grève, j'ai marché dans la rue au milieu de pleins de gens. Je me suis assise avec ma mère à un café. J'ai pris un Ice Tea. Et je n'ai pas eu mal.
C'est con. ça vous semble d'un banal à pleurer pour vous. Mais pour moi, c'est une chose que j'avais banni de mon quotidien: un verre dans un bar. Une balade dans les rues d'une ville, loin de chez moi.
Et pour Mary... Karell et les filles qui me soutiennent. Et maman bien sûr, un petit gif de Wally ;-)