Snow time
La nuit a discrètement déposé son secret, un voile blanc qui souligne chaque aspérités. Paris n'est point Montréal, et les rues offrent probablement une vision désolante de trottoirs mouillés, mais côté cour, le spectacle est tout autre. Tant pis pour le boulot, je n'en suis pas à un retard près, et je vole au temps quelques minutes plongées dans la contemplation d'un monde en blanc et noir. Buissons et arbres ressortent nettement sur le velours blanc de la neige.
Avec opiniâtreté, les flocons poursuivent leur travail d'ensevelissement. En bas, ça s'agite dans les branches, et la boule de graisse accrochée il y a une semaine joue à la balançoire, au rythme des arrivées et envols des mésanges.
Il faut finalement s'arracher à la fenêtre, se plonger dans les couloirs grouillants du métro, en pensant à la prochaine boule à accrocher.
Avec opiniâtreté, les flocons poursuivent leur travail d'ensevelissement. En bas, ça s'agite dans les branches, et la boule de graisse accrochée il y a une semaine joue à la balançoire, au rythme des arrivées et envols des mésanges.
Il faut finalement s'arracher à la fenêtre, se plonger dans les couloirs grouillants du métro, en pensant à la prochaine boule à accrocher.