Thème: Est ce que tu pense à moi?
Fic n°5
Fandom: Fullmetal Alchemist
Personnage/Couple: Edward/Winry et Alphonse/May
Rating: G
Disclaimer: Les personnages appartiennent à Hiromu Arakawa
OoOoOoOoOoO
Edward réparait encore le toit de la maison des Rockbell. Il avait sacrifié son alchimie pour récupérer le corps de son frère, un choix qu'il regrettait parfois dans ce genre de situation. Le blond au regard ambre soupira en pensant à Alphonse. Et lui pensait-il au seul membre de sa famille qui restait ? Où était-il en ce moment ? Serait-il en train d'embrasser la jeune May ? Tant de questions lui venaient sans qu'il ait une réponse. Il descendit de son perchoir pour aller saluer sa femme. Malgré qu'il soit en couple, la jeune femme n'hésitait pas à sermonner son mari quand il faisait une gaffe comme une grande sœur. La blonde gardait son caractère bien trempé et c'était pire depuis qu'elle attendait l'enfant de l'ancien alchimiste de métal. Malgré ses occupations, il songeait souvent à son frangin. Il s'était mis en tête d'étudier l'alchimie du pays de Xing moins tordue que celle qui avait régi sur Amétris tout ce temps.
-Encore en train de bailler aux corneilles Ed ?
-Je viens de finir le toit, laisse-moi me reposer ma chérie.
-C'est de ta faute si le toit part en ruine. Tu ne cloues pas assez bien les tuiles.
Edward soupira avant de se faire un café, depuis qu'il était au petit soin pour la mécanicienne. Le blond avait découvert les bienfaits de cette boisson amère. Il était toujours hors de question qu'il touche au lait d'aussi près. En contre partie, l'homme de la maison sucrait excessivement sa tasse. Alphonse lui aurait sûrement dit qu'il était toujours un gamin dans le fond. Il recevait de temps à autre des nouvelles de Roy qui se ventait toujours autant, mais aussi celle de gens avec lesquelles ils s'était lié d'amitié. Cela avait le don de le rendre aussi colérique que sa chère et tendre. Toujours aucune nouvelle de son cadet, cela l’inquiétait un peu, lui qui avait prévu être présent pour la naissance de son neveu, il allait bientôt la rater. Winry était à huit mois et le moment de la venue au monde d'un jeune Elric serait d'un moment à l'autre. En désespoir de cause, l'ancien alchimiste d'état téléphona aux gens dont il avait été proche même Rose, mais personne avait vu le garçon aux yeux aussi gris que son ancienne armure.
-Bordel, Al a disparu, il ne pense plus à rien.
-Dis donc Ed tu peux bien parler quand vous partiez tous les deux à l'aventure, je n'avais presque jamais de nouvelles.
Edward renonça à discuter avec la blonde dans cet état et lui donna un tendre baiser sur la joue. Lui qui pensait avoir le parrain de son premier enfant à ses côtés, il se trompait. Il serra les poings et fit quelques tâches ménagères pour se vider la tête de toutes ses sombres pensées. Quand quelqu'un frappa à la porte, le rouge lui monta à la tête.
-Ma femme est convalescente, messieurs ou dames qu'importe revenez plus tard.
-Je m'attendais à un autre accueil de ta part frangin.
Le blond réagit au quart de tour et donna une gifle à son frère qui l'avait tant inquiété en donnant aucune nouvelle. Alphonse ne broncha pas face à la violence de son frère, il avait l'habitude.
-Tu aurais pu prévenir, imbécile !
-Je voulais te faire la surprise, puis je ne suis pas seul. May et moi, on va se marier.
L'ancien alchimiste n'en croyait pas ses oreilles, enfin son cadet s'était déclarer et avancé de sa relation avec la jeune femme pleine de volonté. On pouvait dire ce que voulait, mais les deux Elric avaient choisi des épouses avec une sacré personnalité.
-Bah, il était temps, on va dire, félicitation, vous deux.
May adressa un sourire fier à Edward avant d'aller dans la chambre toucher le ventre rond de la blonde. Le couple était heureux d'avoir leur proche en cet instant.
-Tu as pensé au parrain ?
-C'est toi, tu crois que j'allais oublier mon frère ?
Alphonse sourit et alla voir la mère qui répondait comme elle pouvait aux questions de May à propos de son état et des répercussions sur son corps. Edward les rejoignait en silence. Les personnes auxquelles il tenait, étaient enfin réunies. Son frère était pardonné pour son oubli dès sa première plaisanterie douteuse sur l'alchimie.