Jun 30, 2009 21:03
Me voici donc dans la ville de l'ENS, et ce jusqu'à vendredi (j'ai réussi à faire en sorte que la Civi anglaise soit décalée). De la ville de Lyon, je ne vois pas grand chose, si ce n'est l'ENS elle-même (côté Lettres et Sciences Humaines) et le Simply Market. Pourquoi ne pas en profiter, moi qui ai toutes mes journées moins une heure trente de libres ?
Parce que, le reste de la journée, mis à part pour manger ou, parfois, discuter un peu avec la voisine, je préfère ne pas quitter ma chambre. Il fallait s'y attendre, c'est le retour du syndrome "repli sur moi-même", sauf que les Experts sont cette année remplacés à mon programme par Le Monde sans Fin, livre de Ken Follett, dont j'ai déjà dévoré 978 pages sur 1286. En quatre jours. J'avais réservé à peu près le même sort aux Piliers de la Terre du même auteur. Il s'agit dans les deux cas de romans historiques se situant dans la ville de Kingsbridge (pas la vraie, une autre), le premier retraçant l'histoire de la construction de sa cathédrale, le second, situé deux siècles plus tard, tournant autour des destins de certains descendants des protagonistes du premier, pour faire court. Dans les deux cas, c'est passionnant, et très bien écrit - de ce que je peux en juger d'après la traduction française.
Bref, je ne sors pas, ou peu. Pas envie. Si je le pouvais, je passerais même toutes mes journées sur ce lit, à lire, à aller sur Internet, à regarder des films, voire même à jouer aux Sims. Le fait que je sois la seule admissible de mon école de me facilite pas la tâche.
Quant aux oraux eux-mêmes... hier, gros désastre en Littérature anglaise, pourtant je suis tombée sur Shakespeare, oui mais, oui mais je n'ai rien dit d'intelligent, et les questions m'ont piégées. Aujourd'hui, Culture Générale, j'ai choisi "le narrateur", j'ai oublié deux trois trucs importants, et les questions m'ont encore un peu désarçonnées, mais bon.
Je suis quand même contente de mon "mot de la fin". Coup de bol, question sur le cinéma : comment, en-dehors de la voix-off, peut-on représenter le narrateur. Autre coup de bol, je viens de voir La mort à Venise, de Luchino Visconti. Et hop, la caméra comme narrateur, qui guide le regard du spectateur du professeur au jeune homme et nous laisse comprendre, sans qu'un seul mot ne soit dit, le tourment qui attend le premier. Tadaaa.
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