Titre : Pour l’amour d’un cousin
Auteur :
ylgBase : Alix
Personnages/Couple : Vanik/Alix
Genre : romangst?
Gradation : PG-13 / T
Légalité : propriété de Jacques Martin, je ne cherche ni à en tirer profit ni à manquer de respect.
Prompt : « Alix - Alix/Vanik - pour l’amour d’un cousin »
sur le
Grand Kink Mème Anonyme Multi-Fandom en Français [LJ]
Avertissement : sens unique un peu fumé
Continuité/Spoil éventuel : Le sphinx d'or, Les légions perdues
Nombre de mots : 500 et des brouettes
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Alix ressemble à s’y méprendre à son père Astorix, en tout cas à ce dont se souvient Vanik. Le fait qu’il apparaisse par miracle le jour où ses anciens ennemis ont décidé de se débarrasser définitivement du dernier du clan, et lui sauve ainsi la vie, lui fait forte impression.
Ce cousin tombé du ciel, Vanik veut lui plaire à toute force. Pour lui, son peuple dirait qu’il se vend à l’ennemi : il négocie et concilie avec Rome, accepte leur domination, accueille leur culture à côté de l’histoire des peuples gaulois et... se rase.
Les Romains ont horreur du poil dit-on et à cause de cela, les Gaulois sont encore plus fiers de leurs toisons, censées impressionner femmes et ennemis pour différentes raisons. Vanik pourtant sacrifie la sienne sans grand regret.
Sous la barbe, sans les boucles, dans le miroir apparaît alors un visage semblable à celui de son cousin. L’espace d’un instant, Vanik se laisse prendre au piège de cette apparition.
~Reviens-moi, ô Alix.~
Il l’appelle de tout son cœur. Ce garçon est le chef légitime de leur village ; même s’il lui en laissé la garde et lui a donné toute liberté pour le gouverner, que ça soit pour s’obstiner dans la rébellion contre Rome - qui a pourtant élevé Alix et en a fait un jeune homme fort et fier, sans faire taire en lui le sang de son père - ou pour se ranger dans leur paix... Vanik ne veut accepter de commandement que le sien. Il aurait préféré n’avoir pas à prendre sa place, mais à lui obéir. D’où sa décision de tout faire pour se rapprocher de lui (et, comme il l’explique au conseil du village : la guerre est perdue depuis longtemps et Rome présente une solution raisonnable, autant l’admettre et tenter de bénéficier de ce qu’ils peuvent leur offrir.)
En attendant, il aime l’image nouvellement réfléchie qu’il n’admet pas encore comme la sienne.
Il ne peut la toucher, ses doigts sur la surface polie ne rencontrent qu’une surface froide et l’image d’une autre main ; se détournant du miroir, il touche directement son visage à la place... puis tout le reste. Les yeux rivés sur l’homme dans le miroir, il laisse la vision enchanteresse découvrir son corps comme au premier jour et lui dicter ses gestes.
Le visage à la peau lisse, sensible et inconnue sous sa main d’homme... il y croit vraiment découvrir là le duveteux de la joue d’enfant d’Alix.
Il se débarrasse rapidement de sa tunique : la couleur bleue que Vanik a pris l’habitude de porter ne va pas à l’image d’Alix. À défaut de rouge, le torse nu lui correspondra bien mieux. Car s’il a encore un visage jeune, si jeune, Alix est presque un homme et son corps le reflète déjà.
Il se caresse en ne voyant que son image, en jouant à plonger son regard dans ses yeux et à y trouver quelqu’un d’autre.
Personne ne saura de quelle façon Vanik adore son jeune cousin ni pourquoi il souhaite tant lui ressembler. Et le jour où ils se retrouveront en chair et en os, Vanik espère bien que ça sera pour le meilleur.