Titre : Le goût du bonheur
Auteur :
ylgBase : Saiyūki
Personnages/Couples : Sha Gojyō/Cho Kanan/Cho Hakkai
Genre : domestique tirant vers le fluff ?
Gradation : PG-13 / T
Légalité : propriété de Minekura Kazuya, je ne cherche ni à en tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : o2#o2, «
Confiseries » pour
10_choixContinuité/Spoil éventuel : etc etc je vais finir par renoncer
Nombre de mots : ~500
***
Les premiers obstacles enfin franchis, la situation se débloque finalement très vite. Facilement, même ; un peu trop peut-être ? en comparaison avec leurs tergiversations passés…
Ils ne prennent plus temps de s’en inquiéter, de se demander si maintenant ils n’iraient pas trop vite. Ils sont bien trop occupés à goûter leur nouveau bonheur et toutes ses saveurs.
Ils partagent un grand mélange de petites douceurs entre eux trois.
Avec Gojyō, Kanan retrouve la fougue. Leurs ébats se font sans brutalité mais avec tant de vigueur et de voracité ! Et ensemble ils vont de découverte en découverte.
Avec Hakkai elle prolonge la tendresse. Pour l’instant ils font, comme on dit « tout sauf ça ». Sans jamais aller « jusqu’au bout » traditionnel ils échangent mille et une caresses. Peut-être plus intimes encore que tout le reste. Ils connaissent encore si bien chacun les points sensibles de l’autre et savent les exploiter avec gourmandise.
Entre les garçons il y a de la complicité renouvelée. Peut-être un peu bourrue, un peu timide encore. Et plus de jalousie du tout.
*
Kanan décide de reprendre des études négligées et un peu trop oubliées dans le gouffre de temps qu’a été sa vie ces dernières années. Par correspondance comme l’a fait Hakkai autrefois s’il le faut. Pendant que ses hommes travaillent à l’extérieur, elle s’emploiera à quelque chose d’utile elle aussi. Elle est d’attaque.
Quand Hakkai n’a plus le temps, entre travail et corvées ménagères, Gojyō finit par apprendre à tenir une maison. Au moins à peu près…
Kanan veut bien cuisiner mais elle ne s’est jamais vraiment améliorée depuis… ses premières tentatives où elle a cru que ça serait nécessaire pour faire plaisir à Gonō et où il devait tout rattraper derrière elle.
Et même raté, ils apprécient tous quand même ; Gojyō ne s’habitue toujours pas vraiment au luxe d’avoir un repas amoureusement préparé : que ça soit les délices confectionnés par Hakkai ou les machins « à peu près » par Kanan. C’est toujours agréable.
Pendant les deux années qu’il a partagées avec Hakkai il n’a jamais entièrement réussi à le tenir pour acquis, et depuis, avec ce périple avec l’Ouest... il en avait perdu l’habitude.
En tout cas Gojyō a renoncé à l’idée d’apprendre la cuisine et se concentre sur le ménage. Là-dessus, il peut se débrouiller.
Tout cela ne sera jamais parfait non plus. Mais voilà. Ils arrivent à s’en contenter. Et s’asseoir chaque jour tous les trois à la même table, goûter vraiment qu’ils sont devenus un foyer, si atypique que ça soit, c’est un déjà un petit coin de paradis.
Ils partagent tous les trois le goût sucré du bonheur... et aussi salé des joutes amoureuses.
Ils s’embarquent à domicile pour une nouvelle lune de miel. Depuis leur nouveau départ tous les jours sont une fête. Oh non, ils ne sont pas encore écœurés, loin s’en faut, de toutes les petites bêtises qu’ils s’offrent.