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[pimp*] Saiyuki - Sanzo - R | La taille idéale pour se tirer une balle dans la tête à tout moment

Jan 01, 2011 21:51

Titre : La taille idéale pour se tirer une balle dans la tête à tout moment
Auteur : ylg
Base : Gensōmaden Saiyūki
Personnage/Couple : Genjyō Sanzō x son Smith & Wesson
Genre : lime/gun kink/angst
Gradation : R / M
Disclaimer : propriété de Minekura Kazuya et de Smith & Wesson ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.

Prompt : « Saiyuki - Sanzo - Masturbation, guns used for sexual penetration - Plaisir solitaire et dangeureux (sic) - 3 juin »
pour kinkenstock (round #1, juin ’08)
Note : J’en ai bavé, pour faire marcher ce prompt ; que voulez-vous faire avec un canon de seulement 5 malheureux centimètre de long ? Pourquoi personne d'autre de moins regardant sur les détails ne pouvait le faire à ma place ?
Avertissements supplémentaires : back-story de Sanzō ; état d’esprit suicidaire
Nombre de mots : environ 1000

***
Les vœux de chasteté ? Rien à battre ! Sanzō rompt sans vergogne les interdits sur la tuerie, la beuverie, les substances intoxicantes diverses, la violence en général. S'il donne l'air de respecter celui sur le sexe, c'est juste par manque d'intérêt total.
Du moins c'est ce qu'il affirme.
Genjyō Sanzō ne couche avec personne. Genjyō Sanzō est au-dessus des désirs charnels.
Traumatisé par les pervers qui, depuis sa jeunesse, ont tenté de le forcer à quelque chose qui le dégoûte profondément, il refuse en bloc toute sensualité. Il en est même venu à détester son apparence attirante qui déchaîne les passions autour de lui.

Pourtant... malgré toute sa volonté, son corps ignore parfois les ordres de sa tête et réclame honteusement. Il arrive que la simple force de volonté ne suffise pas à le faire taire, qu'il ait besoin d'en venir aux mains.

L'arme qu'il a choisie à l'âge de douze ans avait la taille idéale pour qu'il puisse la tenir dans sa main d'enfant et la porter contre sa tempe pour faire sauter sa petite tête au besoin. Sur le moment, il n'avait pas prévu qu'elle avait aussi la taille idéale pour être fourrée dans le ventre d'un violeur potentiel et tirer à bout-portant. Il a découvert ça sur le tas. La première fois, il avait visé la tête et la balle a emporté la moitié du visage de son agresseur…

Depuis, il a bien grandi, mais son fidèle Smith & Wesson M10 se loge toujours là où il lui demande. Et si c'est son propre corps qui le trahit et l'assaille de désirs impurs...

Le pistolet est dûment chargé. Il a le doigt fermement posé sur la gâchette, le canon soigneusement appuyé contre sa fosse temporale. Son autre maint tient et travaille son « autre pistolet », comme on dirait vulgairement.
Tout est affaire de self-control. Il ne fait pas cela par plaisir, affirme-t-il. Pour lui, c'est une séance d'exorcisme. Il doit arriver à extraire la perversion de son corps, sans en perdre le contrôle. S'il perd la tête pendant l'orgasme, s'il cède à l'aveuglement des sens, que sa main lui échappe, alors c'est que son corps était déjà trop corrompu pour lui obéir et il se fera sauter la cervelle au passage.

Ce qu'il ne veut pas comprendre ni reconnaître, c'est que cette pratique dangereuse l'excite encore plus. Le fait de se sentir maître de lui-même, quelles que soient les circonstances, et la sensation de danger imminent, lui plaisent bien plus qu'ils ne devraient et augmentent encore le plaisir qu'il trouve à ces petites séances coupables.

La pratique devient vite addictive. Encore et encore, il recommence. Lorsque son corps réclame, il repousse toujours son appel, le plus longtemps possible, mais finit par céder. Il résiste toujours fermement, là-dessus il ne faiblit pas... mais le simple besoin revient de plus en plus souvent.

Ça n'a rien de pervers, martèle-t-il intérieurement chaque fois qu'il se livre à ce rituel. C'est tout au contraire pour tenir la perversion en respect et l'empêcher de s'installer dans son corps.

Malgré ses efforts, un jour, il réalise qu'il est en train de perdre la partie. Son bras faiblit, son arme s'incline peu à peu et la gueule s'éloigne de sa tempe. Presque imperceptiblement, mais il le sent. S'il venait à tirer à un tel moment, la balle ne lui traverserait pas la tête, finalement.

Il finit cette séance-là furieux et dégoûté de lui-même, sans vraiment retrouver son calme ensuite. Et il ne se passe pas longtemps avant qu'il ne recommence.

Alors, pour s'assurer de sa propre résolution, la fois suivante il prend l'embout de son arme dans sa bouche. Ça lui apporte une contrainte de plus : désormais, il ne pourra plus serrer les dents pour étouffer ses gémissements. Il faudra qu'il maîtrise parfaitement sa gorge, aussi.

Si court qu'il soit, le canon prend toute la place dans sa bouche. Parfois, ne pouvant plus déglutir, il manque de s'étrangler. Le manque d'oxygène, chaque fois qu'il s'étouffe, coupant la sacro-sainte cohérence de ses pensées, le rapproche de l'extase.

Cherchant à s'accommoder de cette masse coincée entre ses dents, il fait courir sa langue autour du canon. La circonférence, sentie de l'intérieur de sa bouche, lui semble bien plus large que quand il la tient simplement à la main. Mais pas question de se laisser impressionner. Mentalement, il recrée l'image du pistolet qu'il connaît par cœur :
Ça ne peut pourtant pas être si gros. Connaissant le calibre des balles que tire son arme, le diamètre intérieur du canon n'est pas si large : il peut y plonger le bout de sa langue, tout juste. Il pourrait à peine y mettre le doigt, aussi, si l'envie l'en prenait. Ça fait une taille tout à fait respectable, pas tellement imposante.

Le métal est froid entre ses lèvres, contre sa langue. L'acier laisse dans sa bouche un goût de fer qu'il associe au sang. C'est à ce moment-là qu'il arrête définitivement de penser pour seulement ressentir.

Une main en bas s'active. L'autre, crispée sur la poignée, tremble. À chaque fois, il s'en faut d'un cheveu pour qu'il ne serre instinctivement le poing et presse la gâchette. À chaque fois, il se concentre pour garder le contrôle de cette main, juste à temps, juste ce qu'il faut.
À chaque fois, il lui semble que ça devient de plus en plus difficile. La difficulté croissante toutefois ne fait qu'augmenter son impression de triomphe chaque fois qu'il prend le dessus sur son corps.

Cela fini, il nettoie toujours soigneusement son arme. Elle lui a laissé dans la bouche un goût étrangement amer. L'embout luisant de salive et l'idée d'avoir léché l'intérieur qu'il huile si soigneusement le dégoûtent presque autant qu'avoir à nettoyer l'éjaculat de son propre corps.
Si quelque chose d'aussi sale te plaisait, se répète-t-il avec une sombre satisfaction, c'est que tu serais vraiment un immonde pervers. Allumant une cigarette avec une main légèrement tremblante, il se convainc qu'il ne l'est pas. La preuve, malgré les péchés qu'il accumule, il est toujours en vie. Toujours dépositaire de son sūtra. Il est fort, et s'assure avec diligence de la robustesse de son corps comme de son esprit, comme il le doit à son maître.

Pour ce qui est de la clairvoyance et de l'honnêteté envers lui-même en revanche, il faudrait qu'il trouve une autre solution.

pairing: euh..., perso: saiyuki - sanzo, fandom: saiyuki, rating: r, type: fanfic, pairing: m!, pairing: aucun

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