[repost*] FMA - Havoc/Fury - G | Il y avait un chien sur la route
Titre : Il y avait un chien sur la route...
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, 1er anime
Personnages/Couple : Jean Havoc/Cain Fury, et un chien
Genre : domestique/choupi
Gradation : G / K
Disclaimer : propriété d'Arakawa, Squeenix, Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème : « sur la route » pour 6variations
Note : j'ai vérifié ma liste de fics surr ff.net et il me semble ne l'avoir encore jamais postée là-bas ?
si je ne m'abuse, c'est parce que j'attendais de voir si j'allais l'intégrer à ma série longue et finalement je ne l'ai pas fait... mais puisque personne ne la lit, cette série, après tout !
Nombre de mots : 800
***
La journée se termine, le temps passe, et Fury n’arrive pas. Il devrait pourtant déjà être de retour de la caserne, pourtant.
Havoc essaie de ne pas s’inquiéter. Au début effectivement, il ne s’en fait pas trop. Cain a pu être retenu en chemin, voire même avant de partir. Trop gentil qu'il est, il s’arrête tout de suite quand on lui demande un peu d’aide. Jean, avec son côté un peu je-m’en-foutiste, n' a pas remarqué immédiatement son retard, à vrai dire.
Cependant plus le temps passe plus il se demande ce qui le retient. Ça n’est pas comme s’il risquait de se perdre en route, il connaît le chemin. Un collègue qui lui fait réparer des trucs ? un copain qui l’aurait invité à aller prendre un pot ? Il ne va pas se mettre à le fliquer, quand même, Fury est tout à fait libre d’accepter. Pas quelqu’un qui aurait découvert le pot-aux-roses sur eux deux et l’empêcherait de venir, qui le cuisine pour en savoir plus ? Argh, pourvu que non !
Ces idées-là, il les chasse. Ça ne peut pas arriver ! Ils ont toujours fait bien attention, n’est-ce pas ? et ça n’est pas comme si les copains allaient les dénoncer. Après les avoir poussés dans les bras l’un de l’autre, ça serait salement gonflé !
Pas possible non plus que Fury, de lui-même, ait décidé de ne pas venir. Il sait qu'il est attendu et ça lui fait plaisir de venir, hein ?
Enfin, il pointe le bout de son nez ! Mais reste dans l'entrée, gêné, et les bras chargés.
« Mais enfin, qu’est-ce qui t’a pris si longtemps ?
- Il y avait un chien sur le bord de la route.
(Un chien ? ah, donc le paquet qu’il tient là, c’est un tas de fourrure vivant…)
« Un chauffard l’a renversé, explique-t-il.
(Non, c’est un cadavre, alors ? Beh...)
« Le pauvre, on peut le garder le temps de le soigner ? »
Le chien lui-même n'est pas en mesure de faire des yeux larmoyants pour attendrir Havoc, mais Fury le remplace avantageusement.
(Ah, bon.) « T’es sûr qu’on peut le soigner ? »
Havoc se penche sur le tas de fourrure immobile, vaguement curieux.
« Il va pas crever juste dans quelques minutes, quand même ? »
Fury fronce les sourcils. La légèreté avec laquelle son ami traite le problème du chien blessé ne lui plaît pas. Et la compassion pour les animaux blessés, alors ?
« Je crois qu’il n’a qu’une patte blessée. Peut-être deux. Peut-être les côtes aussi ? Mais rien de trop grave en tout cas. »
Jean sent qu'il va céder. Alors qu'il ne devrait pas. Il évalue la taille de la bête, calcule la quantité à accommoder. À mi-voix : ça lui a échappé. Et Cain qui entend ses calculs s'effraie.
« Tu ne projettes pas de… ?
- De ? »
Dans les yeux de Fury, un reproche nommé « Black Hayate et la poêle à frire » se lit clairement. Pour un peu, ça serait Havoc qui aurait renversé exprès la bestiole que voilà en voiturant un général !
« He, tu me prends pour quoi, là ? Combien de fois 'faudra te le dire ? c’était une plai-san-te-rie la fois dernière.
- Moui, bon.
- C’est les quantités pour le nourrir lui que je cherchais, là. Parce qu’il va pas se rétablir en deux heures, hein ? »
Non, c'est sûr, ça prendra plus de temps, tout ce qu'il faudra. Le chien reste, donc. Gagné ! À voir encore combien de temps exactement, c'est secondaire. Mais ce qu’ils en feront une fois qu'il sera de nouveau sur pattes...
« Si ça se trouve il a déjà un maître ?
- Et si ça se trouve non. C’est juste un pauvre chien perdu qui a besoin d’un papa. Ou deux.
- Attention je te vois venir, là.
- J’ai encore rien demandé ! »
(Tu parles ! Et le coup des « papas » c'était quoi alors ?)
« Bon, on verra ça en temps et en heure... pour l'instant, trouve un coin où l'installer. Mais où on ira quand même, si tu te mets à ramasser tout ce qui traîne sur la route, hein ? »
Où ? À transformer la maison de Havoc en chenil, en refuge pour bêtes égarées. Et s'il aime bien les chiens, objectivement et pas dans le sens « bien cuits avec des flageolets », et est d'accord pour aider à sa mesure ceux qui en auraient besoin, oui mais, il y a des limites à tout, quand même !!
...mais il les posera une autre fois, si autre fois il doit y avoir. Un seul toutou blessé à soigner, ça n'engage pas à grand' chose, après tout ?
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, 1er anime
Personnages/Couple : Jean Havoc/Cain Fury, et un chien
Genre : domestique/choupi
Gradation : G / K
Disclaimer : propriété d'Arakawa, Squeenix, Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème : « sur la route » pour 6variations
Note : j'ai vérifié ma liste de fics surr ff.net et il me semble ne l'avoir encore jamais postée là-bas ?
si je ne m'abuse, c'est parce que j'attendais de voir si j'allais l'intégrer à ma série longue et finalement je ne l'ai pas fait... mais puisque personne ne la lit, cette série, après tout !
Nombre de mots : 800
***
La journée se termine, le temps passe, et Fury n’arrive pas. Il devrait pourtant déjà être de retour de la caserne, pourtant.
Havoc essaie de ne pas s’inquiéter. Au début effectivement, il ne s’en fait pas trop. Cain a pu être retenu en chemin, voire même avant de partir. Trop gentil qu'il est, il s’arrête tout de suite quand on lui demande un peu d’aide. Jean, avec son côté un peu je-m’en-foutiste, n' a pas remarqué immédiatement son retard, à vrai dire.
Cependant plus le temps passe plus il se demande ce qui le retient. Ça n’est pas comme s’il risquait de se perdre en route, il connaît le chemin. Un collègue qui lui fait réparer des trucs ? un copain qui l’aurait invité à aller prendre un pot ? Il ne va pas se mettre à le fliquer, quand même, Fury est tout à fait libre d’accepter. Pas quelqu’un qui aurait découvert le pot-aux-roses sur eux deux et l’empêcherait de venir, qui le cuisine pour en savoir plus ? Argh, pourvu que non !
Ces idées-là, il les chasse. Ça ne peut pas arriver ! Ils ont toujours fait bien attention, n’est-ce pas ? et ça n’est pas comme si les copains allaient les dénoncer. Après les avoir poussés dans les bras l’un de l’autre, ça serait salement gonflé !
Pas possible non plus que Fury, de lui-même, ait décidé de ne pas venir. Il sait qu'il est attendu et ça lui fait plaisir de venir, hein ?
Enfin, il pointe le bout de son nez ! Mais reste dans l'entrée, gêné, et les bras chargés.
« Mais enfin, qu’est-ce qui t’a pris si longtemps ?
- Il y avait un chien sur le bord de la route.
(Un chien ? ah, donc le paquet qu’il tient là, c’est un tas de fourrure vivant…)
« Un chauffard l’a renversé, explique-t-il.
(Non, c’est un cadavre, alors ? Beh...)
« Le pauvre, on peut le garder le temps de le soigner ? »
Le chien lui-même n'est pas en mesure de faire des yeux larmoyants pour attendrir Havoc, mais Fury le remplace avantageusement.
(Ah, bon.) « T’es sûr qu’on peut le soigner ? »
Havoc se penche sur le tas de fourrure immobile, vaguement curieux.
« Il va pas crever juste dans quelques minutes, quand même ? »
Fury fronce les sourcils. La légèreté avec laquelle son ami traite le problème du chien blessé ne lui plaît pas. Et la compassion pour les animaux blessés, alors ?
« Je crois qu’il n’a qu’une patte blessée. Peut-être deux. Peut-être les côtes aussi ? Mais rien de trop grave en tout cas. »
Jean sent qu'il va céder. Alors qu'il ne devrait pas. Il évalue la taille de la bête, calcule la quantité à accommoder. À mi-voix : ça lui a échappé. Et Cain qui entend ses calculs s'effraie.
« Tu ne projettes pas de… ?
- De ? »
Dans les yeux de Fury, un reproche nommé « Black Hayate et la poêle à frire » se lit clairement. Pour un peu, ça serait Havoc qui aurait renversé exprès la bestiole que voilà en voiturant un général !
« He, tu me prends pour quoi, là ? Combien de fois 'faudra te le dire ? c’était une plai-san-te-rie la fois dernière.
- Moui, bon.
- C’est les quantités pour le nourrir lui que je cherchais, là. Parce qu’il va pas se rétablir en deux heures, hein ? »
Non, c'est sûr, ça prendra plus de temps, tout ce qu'il faudra. Le chien reste, donc. Gagné ! À voir encore combien de temps exactement, c'est secondaire. Mais ce qu’ils en feront une fois qu'il sera de nouveau sur pattes...
« Si ça se trouve il a déjà un maître ?
- Et si ça se trouve non. C’est juste un pauvre chien perdu qui a besoin d’un papa. Ou deux.
- Attention je te vois venir, là.
- J’ai encore rien demandé ! »
(Tu parles ! Et le coup des « papas » c'était quoi alors ?)
« Bon, on verra ça en temps et en heure... pour l'instant, trouve un coin où l'installer. Mais où on ira quand même, si tu te mets à ramasser tout ce qui traîne sur la route, hein ? »
Où ? À transformer la maison de Havoc en chenil, en refuge pour bêtes égarées. Et s'il aime bien les chiens, objectivement et pas dans le sens « bien cuits avec des flageolets », et est d'accord pour aider à sa mesure ceux qui en auraient besoin, oui mais, il y a des limites à tout, quand même !!
...mais il les posera une autre fois, si autre fois il doit y avoir. Un seul toutou blessé à soigner, ça n'engage pas à grand' chose, après tout ?