(no subject)

Jul 23, 2006 22:29

J’ai quelque chose au cœur
Il est caché sous un amas d’invalidité
De peurs inavouées
Et d’amours peureux.

Comment offrir en dosant, donner juste au bon moment et savoir quand arrêter de s’attendre à recevoir?

J’ai aligné tellement de lettres les unes collées aux autres dans ma vie, tellement de mots en sont ressortis, et il y a tant d’histoire que je n’ai pourtant jamais raconté.

Marquer en rose chaque seconde qui passe ne m’aide ni à les faire ralentir, ni les faire accélérer. J’ai juste envie de lire l’intérieur des gens, de les comprendre. Et de, finalement, les faire me comprendre. Peut-être que je suis trop dramatique.

Mon adolescence est peuplée de peut-êtres. Comme toute les autres, elle ne se démarque en aucun point.

J’ai oublié le sens d’aimer, le sens d’écrire, le sens de ressentir de la passion. Je cherche un trip assez fort pour me sentir libre et bien. J’attend de toute mes forces, vivant dans la peur d’oublier, ou de manquer, quelque chose.

Est-ce que, justement, je n’aurai pas quelque chose à t’avouer? Que tu me terrifie encore plus que je te connais. Et ce n’est pas peu dire, avoue. J’ai peur du mal que tu peux me faire parce que pour la première fois, j’ai peur que tu ne t’en rendes jamais compte.

S’occuper, laisser pianoter ses mains sur chaque choses de la pièce. Toujours les tenir occupées. Ne jamais se laisser aller, les bras ballants, à éclater en sanglots. Un crayon, un bol, du rangement, des boîtes de carton, un bouquin, un ipod, une télécommande, de la bouffe. Je ne mange pas mes émotions, je les distrais, les emprisonne. Ma vie, mon âme, mon royaume. N’importe quoi pour ne pas avoir une paume ou un esprit vide d’occupations.

Tes plus petits départs me font mal.

Comment une douleur peut-être devenir physique? Est-ce qu’après avoir écrit -craché- ces mots, l’impression qu’une bête arrache l’intérieur de ma poitrine, au niveau du sternum, va partir? Mes yeux voilés par la nostalgie, la trouille et la trouille de la nostalgie, pourront-ils te démontrer franchement, une fois pour toute, ce qui me fait trembler en boule, au fond d’un lit?

Les proses automatiques d’une jeune femme aux yeux presque mouillés comptent-ils?
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