Envie de meutre, Criminal Minds, Ephyse
Auteur : Ephyse
Fandom : Criminal Minds
Theme : Envie de meurtre
Disclaimer : Je ne possède rien, je ne me fais pas d’argent. Bref, une phrase pleine de négations quoi…
Note de l’auteur : Azh, ce n’est pas du Reid bashing, même si ça peut en avoir l’odeur à certains moments. Et, je le dis pas clairement mais il est evident que le perso c'est Spencer...
Avec l’arête de son auriculaire, il forma une ligne bien droite de poudre blanche devant lui, sur le rebord du bar. Plus personne n’y faisait attention, trop occupé à faire de même en général ou à se frotter dans quelques recoins sombres avec le premier venu. Il se pencha et, en se bouchant une narine d’une main, inspira la ligne d’une traite. Il renifla avec toute l’élégance et la distinction dont une personne soumise à une gueule de bois permanente pouvait faire preuve et scanna la foule d’un air détaché.
Son t-shirt lui collait au dos comme une seconde peau. Peut-être qu’une douche ne lui ferait pas de mal finalement. Il reportait l’échéance depuis trop longtemps apparemment. Non pas que quelqu’un s’en soit plaint -vu les effluves environnantes, il ne devait pas être le seul.
Son pote de défonce, le grand brun taillé dans un bout de granite, Cameron. Cam pour les intimes. Came, comme ce qui lui arrivait de consommer. Il sourit à cette réflexion. Enfin il sourit, il tenta plus ou moins d’étirer ce qui ne lui servait plus à grand-chose d’autres qu’à boire et vomir (dans cet ordre d’ailleurs) ces derniers temps. Le Cam en question était entré dans un centre, alors maintenant, il faisait cavalier seul.
Une mèche de cheveux eut la mauvaise idée de venir s’échouer devant ses yeux et il cligna comme un fou avant de comprendre qu’il n’était pas attaqué mais qu’un bout de ce qui lui servait de couverture capillaire, étonnement plus proche de la texture bac à frites pour le coup, était sorti du rang. Il remit l’intruse à sa place, derrière son oreille nouvellement percée et essuya ses doigts brillants sur son jean délavé.
C’était comme si son regard vitreux le maintenait déconnecté de la réalité. Les autres ne l’approchaient que très rarement. Son histoire le précédait, ça arrivait tellement souvent à vrai dire. Un flic qui ne supporte pas les affres de sont boulot et qui tombe dans la poudreuse -aucune référence aux sports d’hiver, bien évidement.
C’est comme ça que se forgent certains criminels. On combat ou on commet. Il ferma les yeux lorsque le voile rouge de ses vaisseaux oculaires éclatés noya ses pupilles.
Est-ce qu’il finirait comme eux là ? Tous ces paumés, toxicos et autres alcooliques notoires qui peuplent les soirées underground de la vieille ville ? Toutes ces pulsions sexuelles et autres envies de meurtres refoulées si longtemps. Est-ce qu’elles remonteraient un jour à la surface pour tout emporter sur leurs passages ?
Las, il se détourna de la piste et fixa ses yeux perdus sur les flocons de neiges survivants devant lui. Un vent frai l’envahit malgré la chaleur étouffante, humide et chargée de saveurs corporelles qui l’entourait.
Il forma une autre ligne, prêt à tenter la piste noire.
Fandom : Criminal Minds
Theme : Envie de meurtre
Disclaimer : Je ne possède rien, je ne me fais pas d’argent. Bref, une phrase pleine de négations quoi…
Note de l’auteur : Azh, ce n’est pas du Reid bashing, même si ça peut en avoir l’odeur à certains moments. Et, je le dis pas clairement mais il est evident que le perso c'est Spencer...
Avec l’arête de son auriculaire, il forma une ligne bien droite de poudre blanche devant lui, sur le rebord du bar. Plus personne n’y faisait attention, trop occupé à faire de même en général ou à se frotter dans quelques recoins sombres avec le premier venu. Il se pencha et, en se bouchant une narine d’une main, inspira la ligne d’une traite. Il renifla avec toute l’élégance et la distinction dont une personne soumise à une gueule de bois permanente pouvait faire preuve et scanna la foule d’un air détaché.
Son t-shirt lui collait au dos comme une seconde peau. Peut-être qu’une douche ne lui ferait pas de mal finalement. Il reportait l’échéance depuis trop longtemps apparemment. Non pas que quelqu’un s’en soit plaint -vu les effluves environnantes, il ne devait pas être le seul.
Son pote de défonce, le grand brun taillé dans un bout de granite, Cameron. Cam pour les intimes. Came, comme ce qui lui arrivait de consommer. Il sourit à cette réflexion. Enfin il sourit, il tenta plus ou moins d’étirer ce qui ne lui servait plus à grand-chose d’autres qu’à boire et vomir (dans cet ordre d’ailleurs) ces derniers temps. Le Cam en question était entré dans un centre, alors maintenant, il faisait cavalier seul.
Une mèche de cheveux eut la mauvaise idée de venir s’échouer devant ses yeux et il cligna comme un fou avant de comprendre qu’il n’était pas attaqué mais qu’un bout de ce qui lui servait de couverture capillaire, étonnement plus proche de la texture bac à frites pour le coup, était sorti du rang. Il remit l’intruse à sa place, derrière son oreille nouvellement percée et essuya ses doigts brillants sur son jean délavé.
C’était comme si son regard vitreux le maintenait déconnecté de la réalité. Les autres ne l’approchaient que très rarement. Son histoire le précédait, ça arrivait tellement souvent à vrai dire. Un flic qui ne supporte pas les affres de sont boulot et qui tombe dans la poudreuse -aucune référence aux sports d’hiver, bien évidement.
C’est comme ça que se forgent certains criminels. On combat ou on commet. Il ferma les yeux lorsque le voile rouge de ses vaisseaux oculaires éclatés noya ses pupilles.
Est-ce qu’il finirait comme eux là ? Tous ces paumés, toxicos et autres alcooliques notoires qui peuplent les soirées underground de la vieille ville ? Toutes ces pulsions sexuelles et autres envies de meurtres refoulées si longtemps. Est-ce qu’elles remonteraient un jour à la surface pour tout emporter sur leurs passages ?
Las, il se détourna de la piste et fixa ses yeux perdus sur les flocons de neiges survivants devant lui. Un vent frai l’envahit malgré la chaleur étouffante, humide et chargée de saveurs corporelles qui l’entourait.
Il forma une autre ligne, prêt à tenter la piste noire.