Aug 16, 2006 21:51
Cauchemar aux sports d'hiver ou le refuge de la mort qui tue.
Fandom: Harry Potter
Mot de la semaine:refuge
Rating: PG
Pairing: Vaut mieux pas vous le dire.
Nombre de mots: 404
Cette chose se déroule bien avant l'arrivée du Potter à Poudlard. Désolée j'ai eu une soirée “Bronzés” ça laisse des traces.
Quand on fait une bêtise, on finit toujours par en payer le prix. Et voilà, aujourd'hui, il payait. Il avait fait des choses inqualifiables, donc la punition était inqualifiable.Il avait été mangemort au service du Seigneur des Ténèbres, grâce à Albus Dumbledore, il avait échappé à Azkaban, il avait même trouvé un travail respectable. Peu gratifiant surtout à cause des élèves, mais respectable.
Tout cela était fort bon, mais le prix à payer était vraiment très, très élevé.
Il crevait de froid, ses vêtements étaient trempés, les lits étaient trempés, l'endroit puait, la fumée lui piquait les yeux, la nourriture était excécrable et surtout dans la pièce voisine s'élevaient des cris et des gémissements qui ne laissaient aucun doute sur les activités qui s'y déroulaient.
Il se retourna encore une fois sur son matelas.Il ne pouvait pas dormir, entre les cris du rut dans la pièce voisine et les ronflements de Filius. Comment une aussi petite chose pouvait-elle faire un tel vacarme. C'est insupportable, pensa-t-il en envoyant un vigoureux coup de poing dans son oreiller trop mou. Il finit pourtant par sombrer dans les bras de Morphée.
-Debout! Tout le monde debout! Le jour se lève!Une belle journée s'annonce! Hurla le dicrecteur vénéré de Poudlard dans sa magnifique combinaison de ski rose fluo.
Enseigner à Poudlard, oui.
Mais franchement les stages de Dumbledore pour souder l'équipe professorale,non.
Surtout ceux en hiver.
Surtout ceux où il faut faire du ski.
Surtout ceux où il faut passer la nuit dans un refuge pas chauffé.
Surtout dans un refuge où juste de l'autre côté de la mince cloison, un vieux fou glucosé et une vieille chatte décrépite font des choses qu'il ne voulait surtout pas imaginer.
En imaginant, il fut obliger de sortir en vitese pour vomir sa tartine à la graisse de fromage.
Il haïssait la montagne, les tartines au gras, le ski, la neige, le froid et surtout ce putain de refuge avec tous ses collègues et leurs pieds confinés dans des chaussures de ski bon marché qui avaient exhalé des vapeurs méphitiques toute la nuit.
-Je vais regretter ce refuse, il faudra revenir, commença Albus.
“Plutot crever” pensa ce pauvre Severus en chaussant ses skis.
Devant lui, Albus chantait à pleins poumons “étoile des neiges, mon coeur amoureux...” en louchant sur sa sous-directrice.
“Un jour je te tuerais, vieux malade. Je me vengerais. Je n'oublierais jamais ce refuge du cauchemar”
FIN.