Challenge 30_baisers, Helen/John
Titre : Jardin Secret
Couple : Helen Magnus et John Druitt
Fandom : Sanctuary
Rating : G
Thème : #8, « Jardin Secret »
Disclaimer : Pas à moi. ^___^
Notes : RAS cette fois.
- Helen, tu me caches quelque chose…
- Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
John la considéra un moment sans répondre, étudiant les lignes de son visage, impassible, ses épaules, légèrement tendues, ses doigts grattant avec inattention -ou était-ce de la nervosité ?- une cicatrice sur son bras. Il était difficile de savoir si la brillante scientifique mentait ou si elle n’avait rien à se reprocher. Même John Druitt, qui la connaissait depuis si longtemps, n’était pas capable de dire si l’impression qu’il avait était réelle, ou si c’était seulement le fruit de son imagination. Une imagination qui trahissait sa peur de perdre Helen, de plus en plus souvent, de plus en plus violemment. Que se cachait derrière cette façade sans expression ? Quels secrets gisaient derrière les yeux bleus ?
Helen lui offrit un sourire encourageant en inclinant la tête sur le côté, comme pour lui dire d’arrêter de se faire du souci pour rien. John tendit la main, et la scientifique se réfugia dans ses bras. Elle mit dans cette étreinte toute la confiance qu’elle pu pour que son amant cesse de se torturer l’esprit. John s’accrochait à elle comme un naufragé à son radeau, mais la jeune femme rompit le contact.
- Il faut que je retourne travailler, dit-elle comme pour s’excuser.
- Bien sûr. Je comprends.
Helen sourit une nouvelle fois et tourna le dos à John. Elle exhala doucement, soulagée, et sortit de la pièce.
La culpabilité étreignit sa poitrine alors qu’elle passait la porte. Elle s’en voulait terriblement de garder un secret, et pourtant elle ne pouvait se résoudre à en parler à John. Pour rien au monde elle n’aurait voulu lui faire de la peine, spécialement pour une telle broutille. Parce que broutille c’était, et broutille ça resterait. Une bagatelle de plus à ranger dans l’un des nombreux tiroirs de son jardin secret. Après tout, une femme ne pouvait décemment pas révéler tous ses mystères, non ?
Forte de ce constat, Helen chassa de son esprit les dernières bribes de cet encombrant souvenir. Maudit Nicholas ! Si seulement les vampires étaient capables de se retenir de fourrer leur langue dans la bouche des autres !
Couple : Helen Magnus et John Druitt
Fandom : Sanctuary
Rating : G
Thème : #8, « Jardin Secret »
Disclaimer : Pas à moi. ^___^
Notes : RAS cette fois.
- Helen, tu me caches quelque chose…
- Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
John la considéra un moment sans répondre, étudiant les lignes de son visage, impassible, ses épaules, légèrement tendues, ses doigts grattant avec inattention -ou était-ce de la nervosité ?- une cicatrice sur son bras. Il était difficile de savoir si la brillante scientifique mentait ou si elle n’avait rien à se reprocher. Même John Druitt, qui la connaissait depuis si longtemps, n’était pas capable de dire si l’impression qu’il avait était réelle, ou si c’était seulement le fruit de son imagination. Une imagination qui trahissait sa peur de perdre Helen, de plus en plus souvent, de plus en plus violemment. Que se cachait derrière cette façade sans expression ? Quels secrets gisaient derrière les yeux bleus ?
Helen lui offrit un sourire encourageant en inclinant la tête sur le côté, comme pour lui dire d’arrêter de se faire du souci pour rien. John tendit la main, et la scientifique se réfugia dans ses bras. Elle mit dans cette étreinte toute la confiance qu’elle pu pour que son amant cesse de se torturer l’esprit. John s’accrochait à elle comme un naufragé à son radeau, mais la jeune femme rompit le contact.
- Il faut que je retourne travailler, dit-elle comme pour s’excuser.
- Bien sûr. Je comprends.
Helen sourit une nouvelle fois et tourna le dos à John. Elle exhala doucement, soulagée, et sortit de la pièce.
La culpabilité étreignit sa poitrine alors qu’elle passait la porte. Elle s’en voulait terriblement de garder un secret, et pourtant elle ne pouvait se résoudre à en parler à John. Pour rien au monde elle n’aurait voulu lui faire de la peine, spécialement pour une telle broutille. Parce que broutille c’était, et broutille ça resterait. Une bagatelle de plus à ranger dans l’un des nombreux tiroirs de son jardin secret. Après tout, une femme ne pouvait décemment pas révéler tous ses mystères, non ?
Forte de ce constat, Helen chassa de son esprit les dernières bribes de cet encombrant souvenir. Maudit Nicholas ! Si seulement les vampires étaient capables de se retenir de fourrer leur langue dans la bouche des autres !