Quel nul je fais!
Avec son tact habituel,
Hervé de Quengo
me fait prendre conscience
de ce que lors de
mon passage à la radio,
j'ai erronément attribué à
Henry Hazlitt
un texte qui était de
Leonard Read:
I, Pencil.
De plus, j'avais oublié
qui, dans les années 1950,
avait réintroduit le mot
"libertarian"
dans son acception moderne.
Mea Magna Culpa.
Que s'est-il passé? Outre ma mémoire approximative,
la confusion dans mon esprit est due à ce que je catégorisais
ces deux auteurs comme étant des économistes "autrichiens"
ayant diffusé les idées libérales par une colonne régulière
dans des périodiques, et ayant écrit chacun une oeuvre
qui reprend en le modernisant l'idée d'un texte de Bastiat:
L'économie politique en une leçon de Hazlitt
reprend
Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas de Bastiat
(qui incidemment a été
republié par Joseph Garnier
avec pour sous-titre exactement
ce titre repris, sciemment ou non, par Hazlitt);
quant au magnifique
I, Pencil de Read
(texte littéraire pas facile à traduire;
Hervé s'y est collé; pouvez-vous faire mieux?),
il reprend en un texte qui se suffit à lui-même
ces passages où Bastiat évoque comment Paris est approvisionné chaque jour
sans planification globale, avec des denrées venant du monde entier,
faisant intervenir des personnes de pays, culture différents,
qui ne se connaissent même pas, mais coopèrent par le biais du libre marché.
Sinon, j'ai lu quelque part que
Hazlitt considérait que son magnum opus était
The Foundations of Morality.
Ayant lu ce livre, je peux dire que je comprends qu'il en ait été fier,
et que j'en recommande la lecture à tous ceux qui s'intéressent à l'éthique.
Cela dit, le livre en reste à une synthèse du meilleur et du pire
des auteurs anglo-saxons classiques,
il reste à trouver un livre moderne qui ferait une synthèse des
avancées plus récentes de l'éthique,
avec la
cybernétique,
la
psychologie évolutionnaire,
sans oublier de parler de l'œuvre
d'
Ayn Rand, etc.
Un projet pour ma retraite?