Pingouins au champs, hivers méchant !

Nov 12, 2007 22:23

Aucun rapport avec la choucroute, mais j'avais envie de le dire.
J'aurais aussi pu commencer avec "week-end ethylique, semaine qui pique !", puisque moi, ce week-end, je me suis sociabilisée.

Sisi.

Vous avez bien lu. Je suis partie en week-end à Pau avec deux copines, chez le frère d'une d'entre elle. Bon, en définitive, on a jamais dormis chez lui, on a squatté tout le week-end chez un pote à lui - un gars adorable soit dit en passant. 
Ce qui était assez amusant, c'est qu'ils sont tous les deux étudiants ingénieurs informatiques - des geeks, quoi. Hin hin, frieeeeeeeeeends. Bon, c'étaient tous des geeks, ce week-end, mais des geeks alcooliques. Bordel, qu'est ce qu'ils boivent ces cons-là !!! A part Juju (le gars adorable) qui s'abstenait visiblement pour des raisons de santé (il a pas tord, remarquez, je vous parlerais des ravages de l'alcool un autre jour) ils avaient tous un rythme de déments. J'ai même pas essayé de les suivre, parce que avec mon petit foie de raton-laveur, au bout de 6 verres, je suis sous la table et je rigole comme une baleine. 
Le vendredi soir on a eu une conversation paticulièrement philosophique, le frangin et moi (après avoir finis les bouteilles de vodka et de  soho, bien sûr). La conversation a en fait surtout consisté à essayer en vain de le mettre face à ses propres contradictions (dans son rapport aux femmes et sa façon de parler d'elles, surtout), avec le Juju mort de rire qui nous regardait. Je tiens à dire que vu mon alcoolémie à ce moment là, je m'en suis pas trop mal tirée.
Le samedi soir, sortie en boîte particulièrement animée. Doby (un autre ingénieur, demandez pas le pouquoi du surnom, on a jamais réussis à savoir, je vous jure) complétement out (genre australopithèque en phase terminale), le frangin qui s'endort comme une bûche après avoir emballé la copine à moi qui craque un peu pour lui (c'était sympa, le lendemain, parce que il se souvenait de rien) et Juju aux platines de temps en temps (enfin, quand il essayait pas de gérer avec le videur pour pas qu'il vire Doby, je veux dire) et nous mortes de rire (parce que vraiment, ils assurent le spéctacle). 
Le plus drôle a quand même été le dimanche, quand on a pu raconter au frangin tout ce qu'il avait fait la veille (entre les moments où il chauffait des mecs, où quand il voulait plus sortir de la voiture et gueulait "enculéééééé" comme un sourd, y'avais du bon matos).

L'un dans l'autre, on a pas beaucoup dormis, mais on a pas mal rigolé, et du coup, lundi matin, 7h, ça piquait un peu. Les cours de microbiologie sur le VIH (saviez-vous que le virus n'infecte que les cellules présentant des récepteurs CD4, qui sont en majorité les lymphcytes CD4+ ?) ont piqué un peu aussi, mais le toubib qui les faisait était assez marrant.

Par contre, ce soir, à partir de 17h, ça piquait grave. Je me suis enervée contre certaines consignes données pour un exercice à faire en groupe (le genre d'énervement qui me prend exclusivement quand je suis crevée, qui frise en peu le discours soliloque tendences obsessionelles dans le genre "mais putain bordel de meeeeerdeuh !"), les gens me regardait avec des yeux de lémuriens stupéfaits (sauf Chrystel, évidemment, qui, elle, n'en montrait rien, mais se marrait intérieurement, en observant les gens qui hallucinaient autour de nous). Dix minutes plus tard, ça m'était passé, et on en a bien rigolé. A la question "mais pouqruoi tu m'a pas assomée, pour m'empêchée de criser comme ça ?!" elle a répondu "parce que la tronche des gens autour, c'était trop bon". Et je peux même pas lui en vouloir, elle a carrément raison. 
Bon, et puis là, je me suis fait une petite séance émo. J'ai failli fondre en larme en lisant un manga yaoi (le comble, quoi... même pas partuclièrement emo!ansgt, en plus, hein) et devant Cold Case.

... Faut que je dorme ! Bonne nuit, donc, Darlings !!

friends, ifsi, sociabilisation, 3615, ethyl, real life

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