Défi : Le livre volé

Oct 07, 2011 17:52

Titre : Une matinée pas comme les autres
Personnages/Pairing: Théodore Nott, Pénélope Deauclaire, Susan Bones
Disclaimer: Tout à JKR
Rating : PG
Défi : Le livre volé
Si vous voulez plus de mini histoires avec Théodore devenu Directeur de Poudlard, les différents opus sont réunis ici.


Une matinée pas comme les autres 
Le matin était le moment préféré de la journée de monsieur le Directeur Nott. Le matin très, très tôt. Avant que ses collègues ne commencent à assiéger son bureau, avant que les parents d’élèves ne lui envoient d’incendiaires missives, avant qu’Hermione Weasley ne réclame à corps et à cri un rendez-vous pour parler du droit des elfes, avant qu’un mini-Potter quelconque mette le feu à la serre n°3 ou qu’un mini-Goyle tente une expérience explosive dans les sous-sols [1].
Avant le cirque qu’est sa vie depuis qu’il a accepté la succession de Minerva et qu’il est devenu le plus jeune directeur de l’histoire de Poudlard ne se mette en marche.

Cette journée ne commençait pas différemment des autres. Théodore se leva à l’aube, posa un baiser léger sur la tête qui occupait l’oreiller d’à côté, puis partit faire un long tour du lac à pieds. Rien ne valait la vision du château encore endormi et paisible, de la brume sur l’eau, du clapotis paisible venant mourir sur le rivage, rien ne valait le froid vivifiant de l’air pur d’un jour nouveau et rien ne valait le retour au château, souliers crottés et sourire aux lèvres, près d’un feu vif où l’attendrait un thé, quelques toasts au miel de sapin et le premier baiser du jour, offert par des lèvres au goût de café.
Ce matin-là, cependant, prit très vite une direction différente. Il venait à peine de retirer sa cape et ses gants quand le cri retentit dans tout Poudlard. On aurait dit une banshee rendue folle, une mère dragon trouvant son nid pillé, ou Gilderoy Lockahrt apprenant que le prix du plus beau sourire venait de passer à Blaise Zabini.

« On a volé un livre !!! »  
Théodore se précipita sans même son thé.

*** Moult cris et tisanes calmantes plus tard, retrouvons notre cher Directeur, assis en salle des Professeurs au côté de Susan Bones, enseignante de Métamorphose Il y a eu de nombreuses discussions [2] et de longs débats et le Directeur a finalement tranché : il y a désormais une boîte posée devant la bibliothèque, le coupable a 24 heures pour y remettre le livre discrètement avant que d’autres mesures soient prises.**

« Et après, elle a fait pleurer Marcus en l’accusant. Je jure que s’il avait plus reculé dans le mur, le granit aurait gardé son empreinte.
-Marcus, voler un livre ? Pour être franc, je suppose qu’il continue de suivre les lettres avec son doigt et qu’il déchiffre à voix haute. Si encore c’était un livre de Quidditch, mais Les Préceptes d’Aesculape…
-Théodore ! Encore un peu de thé, monsieur le sarcastique Directeur ?
-Avec plaisir. Plus de deux heures à convaincre notre cher bibliothécaire de ne pas ressortir les fouets de Rusard m’a donné soif.
-Elle les aurait essayés sur qui, de toute façon, elle n’a pas de suspect.
-Je crois qu’elle parlait de l’ordre alphabétique, jusqu’à ce que quelqu’un craque.
-Cette femme est terrifiante.
-Oui, je soupçonne souvent Minerva de l’avoir embauchée pour la garder à l’œil.
-Tu comptes lui dire.
-Lui dire quoi, très chère ?
-Que c’est toi qui as pris l’ouvrage. Ou tu vas le remettre discrètement dans la boîte.
-…
-Ne prends pas cet air innocent. La réponse était logique. Elle n’arrête pas de chercher un passage secret non répertorié sans voir la solution évidente : le livre a été pris par quelqu’un que le château laisse aller partout, quelqu’un devant qui les portes s’ouvrent toutes seules s’il le désire car il ne fait presque qu’un avec la bâtisse. Quelqu’un qui n’a donc pas besoin de demander les clés à Pénélope, ou d’utiliser les siennes ce qui aurait laissé une trace magique. Et ce quelqu’un, c’est toi, le Directeur.
-Excellent. Je vais te faire enseigner la logique et la réflexion, plutôt que la métamorphose.
-Pourquoi tu as chipé ce bouquin ?
-Parce que c’était ça ou l’envoyer en maison de repos.
-Le remariage de Percy.
-Oui. Son cinquième depuis son divorce d’avec Pénélope. Et elle l’aime toujours, la pauvre femme.
-Donc, tu as préféré provoquer une crise de nerfs.
-J’ai préféré lui changer les idées. Elle n’a pas pensé à Weasley de la journée.
-…
-Pourquoi me regardes-tu ainsi ?
-Parce que je me demande à quel moment tu vas te mettre à porter des lunettes en demi-lunes et à avoir les yeux pétillants. »

***F.

[1] A la grande stupéfaction de Millicent et Gregory Goyle, leurs sept enfants se révélèrent tous avoir un Q.I. à rendre jalouse Hermione. Tous têtes de classe, Préfet, Préfète en chef, Président du Club de Lecture, Présidente du Club de Sortilèges, et tous à Serdaigle. Théodore les cite désormais en exemple de pied de nez au destin quand des parents bien-pensants viennent se plaindre que leur rejeton a été réparti dans la mauvaise Maison. Le temps des longues lignées est fini, que ce soit chez les mages noirs ou chez les gentils gryffondors bien-pensants !
[2] Non, Pénélope, vous ne pouvez  pas pendre les Préfets par les pouces pour leur apprendre leur responsabilité.Titre : Une matinée pas comme les autresPersonnages/Pairing: Théodore Nott, Pénélope Deauclaire, Susan Bones
Disclaimer: Tout à JKR
Rating : PG
Défi : Le livre volé

Une matinée pas comme les autres

Le matin était le moment préféré de la journée de monsieur le Directeur Nott. Le matin très, très tôt. Avant que ses collègues ne commencent à assiéger son bureau, avant que les parents d’élèves ne lui envoient d’incendiaires missives, avant qu’Hermione Weasley ne réclame à corps et à cri un rendez-vous pour parler du droit des elfes, avant qu’un mini-Potter quelconque mette le feu à la serre n°3 ou qu’un mini-Goyle tente une expérience explosive dans les sous-sols [1].
Avant le cirque qu’est sa vie depuis qu’il a accepté la succession de Minerva et qu’il est devenu le plus jeune directeur de l’histoire de Poudlard ne se mette en marche.

Cette journée ne commençait pas différemment des autres. Théodore se leva à l’aube, posa un baiser léger sur la tête qui occupait l’oreiller d’à côté, puis partit faire un long tour du lac à pieds. Rien ne valait la vision du château encore endormi et paisible, de la brume sur l’eau, du clapotis paisible venant mourir sur le rivage, rien ne valait le froid vivifiant de l’air pur d’un jour nouveau et rien ne valait le retour au château, souliers crottés et sourire aux lèvres, près d’un feu vif où l’attendrait un thé, quelques toasts au miel de sapin et le premier baiser du jour, offert par des lèvres au goût de café.
Ce matin-là, cependant, prit très vite une direction différente. Il venait à peine de retirer sa cape et ses gants quand le cri retentit dans tout Poudlard. On aurait dit une banshee rendue folle, une mère dragon trouvant son nid pillé, ou Gilderoy Lockahrt apprenant que le prix du plus beau sourire venait de passer à Blaise Zabini.

« On a volé un livre !!! »

Théodore se précipita sans même son thé.

*** Moult cris et tisanes calmantes plus tard, retrouvons notre cher Directeur, assis en salle des Professeurs au côté de Susan Bones, enseignante de Métamorphose Il y a eu de nombreuses discussions [2] et de longs débats et le Directeur a finalement tranché : il y a désormais une boîte posée devant la bibliothèque, le coupable a 24 heures pour y remettre le livre discrètement avant que d’autres mesures soient prises.**

« Et après, elle a fait pleurer Marcus en l’accusant. Je jure que s’il avait plus reculé dans le mur, le granit aurait gardé son empreinte.
-Marcus, voler un livre ? Pour être franc, je suppose qu’il continue de suivre les lettres avec son doigt et qu’il déchiffre à voix haute. Si encore c’était un livre de Quidditch, mais Les Préceptes d’Aesculape…
-Théodore ! Encore un peu de thé, monsieur le sarcastique Directeur ?
-Avec plaisir. Plus de deux heures à convaincre notre cher bibliothécaire de ne pas ressortir les fouets de Rusard m’a donné soif.
-Elle les aurait essayés sur qui, de toute façon, elle n’a pas de suspect.
-Je crois qu’elle parlait de l’ordre alphabétique, jusqu’à ce que quelqu’un craque.
-Cette femme est terrifiante.
-Oui, je soupçonne souvent Minerva de l’avoir embauchée pour la garder à l’œil.
-Tu comptes lui dire.
-Lui dire quoi, très chère ?
-Que c’est toi qui as pris l’ouvrage. Ou tu vas le remettre discrètement dans la boîte.
-…
-Ne prends pas cet air innocent. La réponse était logique. Elle n’arrête pas de chercher un passage secret non répertorié sans voir la solution évidente : le livre a été pris par quelqu’un que le château laisse aller partout, quelqu’un devant qui les portes s’ouvrent toutes seules s’il le désire car il ne fait presque qu’un avec la bâtisse. Quelqu’un qui n’a donc pas besoin de demander les clés à Pénélope, ou d’utiliser les siennes ce qui aurait laissé une trace magique. Et ce quelqu’un, c’est toi, le Directeur.
-Excellent. Je vais te faire enseigner la logique et la réflexion, plutôt que la métamorphose.
-Pourquoi tu as chipé ce bouquin ?
-Parce que c’était ça ou l’envoyer en maison de repos.
-Le remariage de Percy.
-Oui. Son cinquième depuis son divorce d’avec Pénélope. Et elle l’aime toujours, la pauvre femme.
-Donc, tu as préféré provoquer une crise de nerfs.
-J’ai préféré lui changer les idées. Elle n’a pas pensé à Weasley de la journée.
-…
-Pourquoi me regardes-tu ainsi ?
-Parce que je me demande à quel moment tu vas te mettre à porter des lunettes en demi-lunes et à avoir les yeux pétillants. »

***F.

[1] A la grande stupéfaction de Millicent et Gregory Goyle, leurs sept enfants se révélèrent tous avoir un Q.I. à rendre jalouse Hermione. Tous têtes de classe, Préfet, Préfète en chef, Président du Club de Lecture, Présidente du Club de Sortilèges, et tous à Serdaigle. Théodore les cite désormais en exemple de pied de nez au destin quand des parents bien-pensants viennent se plaindre que leur rejeton a été réparti dans la mauvaise Maison. Le temps des longues lignées est fini, que ce soit chez les mages noirs ou chez les gentils gryffondors bien-pensants !
[2] Non, Pénélope, vous ne pouvez  pas pendre les Préfets par les pouces pour leur apprendre leur responsabilité.

pénélope deauclair, défi: le livre volé, susan bones, théodore nott

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