Défi : Carte de bibliothèque - Section Divination - Pattenrond
Titre : Les voyages extraordinaires d’un chat
Défi : Bibliothèque d’ici / Carte de bibliothèque
Section : Bibliothèque d’Hermione Granger - Divination ; " Prédictions fâcheuses "
Type : fanfic
Personnage(s) : Pattenrond , Hermione Granger, accessoirement Harry, Ron et Ginny
Rating : PG
Disclaimer : Pas n’a moûa, HP appartient à JKR, et je ne me fais pas rien du tout avec.
NB : Délirium complétum… que le neurone foireux soit !!! Et aussi, je ne sais pas pourquoi, mais en ce moment, Alice au pays des Merveilles me travaille. Pourtant, j'ai vu le film de Tim Burton il y a un moment déjà et le livre, je l'ai lu il y a... n'en parlons même pas. Bref, passons...
(petit PS : je ne trouve pas le tag "section : divination", svp !)
Critique littéraire
Les livres sont dangereux. On ne le dit jamais assez. On ne l’explique même pas. Pourtant, on devrait le savoir d’instinct. Les humains devraient le ressentir. Tant de mots pour exprimer tant d’émotions ou de force, toute cette énergie humaine retranscrite dans un si petit espace, confinée dans une multitude de pages, manipulées, écornées, tournées, lues et relues, emmagasinant à chaque passage la force brute de l’émotion et de la force de chaque lecteur… les livres sont dangereux, ceux du monde magique surtout. Certains mondes le savent, d’autres, comme le monde où vit Pattenrond semble ne pas s’en rendre compte. Pourtant, il sait, il le sent jusqu’au bout de ses moustaches qui vibrent, à l’instant précis où Hermione franchi le pas de la maison avec sa nouvelle acquisition que ce livre-là n’est pas comme les autres. Ce livre-là est bien plus dangereux, bien plus vicieux, bien plus tordu. Ce livre-là va faire du mal à sa petite personne, son adorable petite humaine. Il voudrait l’avertir mais elle saute de joie partout tandis que les deux autres garçons ronchonnent.
« Oui, oui, Hermione, on va finir par le savoir que tu as fait ‘‘l’affaire du siècle’’ avec cette brocante ! Et pis c’est qui ce Lewis Caroll d’abord ? Et pourquoi ce vieux livre tout pourri c’est aussi génial ? » Ronchonne le grand échalat de rouquin.
« C’est un auteur moldu très connu, Ron. » Répond le brun alors que ma petite personne tourbillonne avec ce satané livre au creux des bras.
Je crains le pire. Je me désintéresse des deux branquignoles, ils ne voient rien, ils ne sentent rien, ils ne font rien. Ma petite maîtresse est en danger et je suis le seul à le savoir. Que faire ? Comment ? J’ai peur. Je suis Pattenrond, je suis un chat à moitié fléreur et malgré ma part de magie et de savoirs, je ne peux rien empêcher. J’ai peur. Ce livre-là, il ne fera pas bon le lire.
Je patiente, j’attends et j’observe. A l’heure du coucher, comme d’habitude, elle prend un livre. Notre moment à deux, notre temps de lecture secrète, intime. Mais ce soir, c’est ce livre maudit, cette amas de pages maléfiques qu’elle saisit et mon poil se hérisse. Ma petite lectrice, que fais-tu ? Ne sens-tu rien ? Si innocente et si confiante… Que faire ? Je me frotte contre ta peau, je miaule plaintivement, mais tu l’ouvres quand même, croyant que je m’impatiente de notre lecture quotidienne. Tu ne comprends pas, tu ne comprends rien, j’ai peur pour toi. Tu ne sais pas retomber sur tes pattes. Tu ne sais pas reconnaître le mal dans les gens. Tu ne sais pas retenir ton cœur. Tu vas te blesser. Tu vas te blesser ! Je saute sur les pages ouvertes et m’y allonge.
Ne lis pas, ne lis pas, ne lis pas… NE LIS PAS !!!
Je remercie je ne sais quel hasard du sort mais tu me comprends et me reprends contre toi. Tu fermes le livre et me câline à la place de la lecture, me chuchotant des mots doux, des mots de réconfort comme si j’étais celui qui avait craint. Ce soir, je t’ai sauvé mais j’ai peur que ça ne soit que pour un soir. Je reste la nuit entière à somnoler auprès de toi, ronronnant, cherchant un moyen de te protéger. Je pouvais chasser ce rat. Je pouvais vous guider au chien-pas-chien, mais comment te protéger d’un livre. Un livre, ça ne se chasse pas, ça ne se mange pas, ça ne se détruit pas comme ça. Surtout un livre comme celui-là. Pauvre de moi.
Ce matin tu te lèves et tu me caresses la tête avant de te pencher sur notre table de nuit pour attraper ce maudit bouquin. Je voudrais feuler et griffer mais je te blesserai. Je suis sauvé par l’apparition soudaine de la petite rouquine.
« Hermione, t’es réveillée ! Enfin ! Regarde, cette année, j’ai Trelawney et elle a conseillé Prédictions fâcheuses de Cassandre Padbol ! J’ai oublié de t’en parler hier soir quand on est rentré des achats d’école ! Dis, dis, tu l’as lu ? C’est bien ? C’est dur ? C’est barbant ? »
Elle parle comme le débit d’un ruisselet dans le caniveau, après de trop longs jours de pluie. Vite, sans cesse, débordant de vitesse et d’éclaboussures, mais quel bonheur. Même si c’est de la divination, même si ma petite lectrice déteste cela, rien ne l’interpelle plus que d’être appelé à l’aide dans la quête du savoir, même si c’est à ses yeux un savoir vain. Je soupire. Il me reste la journée pour trouver un plan. Ce livre va disparaître, foi de chat-fléreur. Pas un ensemble de papiers et d’encre assemblés ne blessera ma petite maîtresse.
Et quand dans la journée, nul ne regarde, à l’abri de tous, je fais tomber le livre de la table de chevet et le tire, le pousse, le déplace de mille efforts jusqu’à un placard oublié. Je sais que tu le chercheras un moment, mais je ne te laisserai pas le trouver. Celui-là n’est pas pour toi. Car il y a des livres que trop de lectures ont rendus vivants, et ceux-là, prennent possession de leurs lecteurs. Je t’aime trop ma petite lectrice pour te perdre à des feuilles de papier imprimées et reliées.
Heureusement, pour le moment, tu as oublié le livre parce qu’un nouveau projet est arrivé, et satisfait, je te rejoins dans notre instant quotidien de lecture. Quand tu ouvres les Prédictions Fâcheuses, que de bonheur, que de paix, ce soir nous lirons le livre de la petite rousse pour l’analyser et donner un avis complet le lendemain matin. Ce soir, tu ne risques plus rien. Ce soir, je dormirai en paix.
Défi : Bibliothèque d’ici / Carte de bibliothèque
Section : Bibliothèque d’Hermione Granger - Divination ; " Prédictions fâcheuses "
Type : fanfic
Personnage(s) : Pattenrond , Hermione Granger, accessoirement Harry, Ron et Ginny
Rating : PG
Disclaimer : Pas n’a moûa, HP appartient à JKR, et je ne me fais pas rien du tout avec.
NB : Délirium complétum… que le neurone foireux soit !!! Et aussi, je ne sais pas pourquoi, mais en ce moment, Alice au pays des Merveilles me travaille. Pourtant, j'ai vu le film de Tim Burton il y a un moment déjà et le livre, je l'ai lu il y a... n'en parlons même pas. Bref, passons...
(petit PS : je ne trouve pas le tag "section : divination", svp !)
Critique littéraire
Les livres sont dangereux. On ne le dit jamais assez. On ne l’explique même pas. Pourtant, on devrait le savoir d’instinct. Les humains devraient le ressentir. Tant de mots pour exprimer tant d’émotions ou de force, toute cette énergie humaine retranscrite dans un si petit espace, confinée dans une multitude de pages, manipulées, écornées, tournées, lues et relues, emmagasinant à chaque passage la force brute de l’émotion et de la force de chaque lecteur… les livres sont dangereux, ceux du monde magique surtout. Certains mondes le savent, d’autres, comme le monde où vit Pattenrond semble ne pas s’en rendre compte. Pourtant, il sait, il le sent jusqu’au bout de ses moustaches qui vibrent, à l’instant précis où Hermione franchi le pas de la maison avec sa nouvelle acquisition que ce livre-là n’est pas comme les autres. Ce livre-là est bien plus dangereux, bien plus vicieux, bien plus tordu. Ce livre-là va faire du mal à sa petite personne, son adorable petite humaine. Il voudrait l’avertir mais elle saute de joie partout tandis que les deux autres garçons ronchonnent.
« Oui, oui, Hermione, on va finir par le savoir que tu as fait ‘‘l’affaire du siècle’’ avec cette brocante ! Et pis c’est qui ce Lewis Caroll d’abord ? Et pourquoi ce vieux livre tout pourri c’est aussi génial ? » Ronchonne le grand échalat de rouquin.
« C’est un auteur moldu très connu, Ron. » Répond le brun alors que ma petite personne tourbillonne avec ce satané livre au creux des bras.
Je crains le pire. Je me désintéresse des deux branquignoles, ils ne voient rien, ils ne sentent rien, ils ne font rien. Ma petite maîtresse est en danger et je suis le seul à le savoir. Que faire ? Comment ? J’ai peur. Je suis Pattenrond, je suis un chat à moitié fléreur et malgré ma part de magie et de savoirs, je ne peux rien empêcher. J’ai peur. Ce livre-là, il ne fera pas bon le lire.
Je patiente, j’attends et j’observe. A l’heure du coucher, comme d’habitude, elle prend un livre. Notre moment à deux, notre temps de lecture secrète, intime. Mais ce soir, c’est ce livre maudit, cette amas de pages maléfiques qu’elle saisit et mon poil se hérisse. Ma petite lectrice, que fais-tu ? Ne sens-tu rien ? Si innocente et si confiante… Que faire ? Je me frotte contre ta peau, je miaule plaintivement, mais tu l’ouvres quand même, croyant que je m’impatiente de notre lecture quotidienne. Tu ne comprends pas, tu ne comprends rien, j’ai peur pour toi. Tu ne sais pas retomber sur tes pattes. Tu ne sais pas reconnaître le mal dans les gens. Tu ne sais pas retenir ton cœur. Tu vas te blesser. Tu vas te blesser ! Je saute sur les pages ouvertes et m’y allonge.
Ne lis pas, ne lis pas, ne lis pas… NE LIS PAS !!!
Je remercie je ne sais quel hasard du sort mais tu me comprends et me reprends contre toi. Tu fermes le livre et me câline à la place de la lecture, me chuchotant des mots doux, des mots de réconfort comme si j’étais celui qui avait craint. Ce soir, je t’ai sauvé mais j’ai peur que ça ne soit que pour un soir. Je reste la nuit entière à somnoler auprès de toi, ronronnant, cherchant un moyen de te protéger. Je pouvais chasser ce rat. Je pouvais vous guider au chien-pas-chien, mais comment te protéger d’un livre. Un livre, ça ne se chasse pas, ça ne se mange pas, ça ne se détruit pas comme ça. Surtout un livre comme celui-là. Pauvre de moi.
Ce matin tu te lèves et tu me caresses la tête avant de te pencher sur notre table de nuit pour attraper ce maudit bouquin. Je voudrais feuler et griffer mais je te blesserai. Je suis sauvé par l’apparition soudaine de la petite rouquine.
« Hermione, t’es réveillée ! Enfin ! Regarde, cette année, j’ai Trelawney et elle a conseillé Prédictions fâcheuses de Cassandre Padbol ! J’ai oublié de t’en parler hier soir quand on est rentré des achats d’école ! Dis, dis, tu l’as lu ? C’est bien ? C’est dur ? C’est barbant ? »
Elle parle comme le débit d’un ruisselet dans le caniveau, après de trop longs jours de pluie. Vite, sans cesse, débordant de vitesse et d’éclaboussures, mais quel bonheur. Même si c’est de la divination, même si ma petite lectrice déteste cela, rien ne l’interpelle plus que d’être appelé à l’aide dans la quête du savoir, même si c’est à ses yeux un savoir vain. Je soupire. Il me reste la journée pour trouver un plan. Ce livre va disparaître, foi de chat-fléreur. Pas un ensemble de papiers et d’encre assemblés ne blessera ma petite maîtresse.
Et quand dans la journée, nul ne regarde, à l’abri de tous, je fais tomber le livre de la table de chevet et le tire, le pousse, le déplace de mille efforts jusqu’à un placard oublié. Je sais que tu le chercheras un moment, mais je ne te laisserai pas le trouver. Celui-là n’est pas pour toi. Car il y a des livres que trop de lectures ont rendus vivants, et ceux-là, prennent possession de leurs lecteurs. Je t’aime trop ma petite lectrice pour te perdre à des feuilles de papier imprimées et reliées.
Heureusement, pour le moment, tu as oublié le livre parce qu’un nouveau projet est arrivé, et satisfait, je te rejoins dans notre instant quotidien de lecture. Quand tu ouvres les Prédictions Fâcheuses, que de bonheur, que de paix, ce soir nous lirons le livre de la petite rousse pour l’analyser et donner un avis complet le lendemain matin. Ce soir, tu ne risques plus rien. Ce soir, je dormirai en paix.