Défi : Carte de bibliothèque - Section Etudes des Moldus - Pattenrond

Sep 15, 2010 11:03

Titre : Les voyages extraordinaires d’un chat
Défi : Bibliothèque d’ici / Carte de bibliothèque
Section : Etudes des moldus ; " Les inventions moldues et leurs dangers"
Type : fanfic
Personnage(s) : Pattenrond , Hermione Granger
Rating : PG
Disclaimer : Pas n’a moûa, HP appartient à JKR, et je ne me fais pas d’argent avec, tout juste plaisir à écrire mes délires !

NB : Suite des aventures de Pattenrond, toujours.


La bibliothèque naissante
La première chose que vit Pattenrond quand il pénétra dans la chambre d’Hermione Granger, c’est les étagères encombrées de livres qui couvraient deux murs de la pièce. Il fut déçu. Il n’y avait pas beaucoup de livres. Pas autant qu’il avait l’habitude, en tout cas. La deuxième c’est le petit lit une place avec un plaid couleur de nöel, rouge et vert. Il sauta des bras de l’enfant et, en quelques pas et un bond de plus, s’installa sur la couverture moelleuse. Il ronronna de satisfaction, les yeux mi-clos, regardant son humaine s’agitait pour ranger ses nouveaux ouvrages. Elle semblait effectuer un tri parmi les livres, posant certains sur le bord de son bureau, d’autres dans une grande malle, revenant entre l’un et l’autre, hésitante, sortant un ouvrage ou le remettant, marmonnant pour elle-même qu’elle n’aurait jamais le temps de se préparer pour la rentrée, qu’elle avait beaucoup de recherches à faire, non, celui-là elle devait le lire en premier ! Peut-être que celui-ci pourrait attendre la rentrée ? À moins que celui-là ? Ou il faudrait qu’elle commence par celui-ci ?
Et puis, tout à coup, elle s’arrêta un ouvrage précis dans les mains. Elle le contempla longtemps.

« Les inventions moldues et leurs dangers, par Andrew Mordicaupus… Hmmm… c’est vrai que j’ai pris toutes les options et qu’il y a cours d’études des Moldus. Je me demande ce qu’il raconte sur nous ce livre ? » Parla-t-elle tranquillement, en regardant son chat.

Pattenrond pencha la tête légèrement, l’invitant à lire l’ouvrage et à connaître les réponses à ses questions. Il ronronna tranquillement alors qu’elle s’installait confortablement à côté de lui et ouvrait le bouquin. Elle commença à lire en le caressant légèrement. Bientôt il entendit son souffle s’accélérer et sa voix aigue bougonner entre ses dents. Elle se redressa, le dérangeant. Il sentait une espèce de fureur entourait sa nouvelle maîtresse alors qu’elle tournait les pages d’un coup sec, ses yeux faisant des allers-retours rapides. Il s’assit, inquiet. Il n’avait jamais vu ça avec la vieille dame. La magie enfantine et encore instable de par la jeunesse et la fougue se colorait de rouge et violet, d’orange et de noir, s’enroulant en longues volutes pour former des espèces de nuages orageux autour de la tête de la jeune fille. Il étudia attentivement l’énergie magique, se rappelant qu’elle avait déjà fait ça dans la boutique, bien que pas de cette force.
Puis, le bouquin vola à travers le lit et finit au bord du matelas, semi-ouvert, certaines pages mal-repliées sous le choc.

« C’est quoi ces inepties ? Mais il est complètement débile le type qui a écrit ça ? Comme si un grille-pain était une arme mortelle ! » S’énerva la gamine en faisant les cents pas, devant son lit.

Pattenrond la regarda passer et repasser, suivant les mouvements saccadés et les mains s’agitant furieusement alors qu’elle continuait sa diatribe. Il attendit un long moment qu’elle se calme, puis ça arriva, soudain, sans prévenir. Elle s’avachit sur le lit et souffla bruyamment. Elle jeta un regard noir au livre puis le récupéra et lissa les pages parcheminées. Pattenrond miaula pour la forme, tête penchée, espérant avoir un semblant de réponse.

« Je suppose que c’est normal, après tout, les sorciers ne comprennent pas grand-chose au monde moldu, il n’y a qu’à voir Monsieur Weasley… » Finit-elle par soupirer en fermant le bouquin et en regardant le chat.

Elle le posa sur sa table de chevet puis s’allongea en l’attirant à elle. Pattenrond accepta tranquillement d’être ramené contre la petite poitrine et d’être tenu comme une peluche. Il reprit son ronronnement, dans l’espoir d’apaiser la peine et la déception de sa petite humaine. Il ne savait pas qu’un simple paquet de feuilles reliées entre elles pouvait avoir ce genre d’effet. Il faudra qu’il y réfléchisse un peu.
Il continua à bercer Hermione Granger de ses petits bruits apaisant, se promettant qu’il étudierait le problème le lendemain et qu’il serait toujours là pour elle.

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