Défi Moi Irma - Une simple histoire de satisfaction
Titre : Une simple histoire de satisfaction
Auteur : tama_abi
Rating: tout public
Pairing : Irma Pince, Albus Dumbledore
Genre : général
Défi : Moi, Irma
Résumé : L'avant Poudlard
Disclaimer : les personnages de la saga Harry Potter ne m'appartiennent pas, je ne touche pas d'argent à l'écriture de cette histoire, je ne le fais que pour me divertir et divertir les fans.
Nombre de mots : 505
Je m'appelle Irma Pince. C'est un nom bâtard, de ceux qui font que les enfants maudissent leurs parents en secret. De ces surnoms qui vous décident une vie.
Ce sont les uns qui se moquent de vous à l'école, les autres qui vous donnent des sobriquets ridicules, les professeurs qui ne vous interrogent pas trop souvent, de peur que leur intonation sonne ironique... Mon appellation ne m'a pas offert beaucoup d'amis. Mon amour non plus.
À 8 ans, lorsque j'ai ouvert les pages du Roman à l'usage des insatisfaits de Barnoduc le Cornu, je ne savais pas que je faisais un geste qui allait changer toute ma vie. Quand je suis sorti de ce livre, j'avais vendu mon âme au diable, jeté mon corps au feu, et mon esprit à la pâture des mots. Je suis tombée amoureuse des livres, de la lecture.
Mes parents ont voulu que je fasse des études de langues. "Elle pourra travailler à l'Académie sorcière, ou dans un cadre de la Sorcellerie Internationale." J'y ai cru, comme eux, et je me suis plié à leurs exigences, espérant par ce chemin trouver le métier qui comblerait mon coeur, qui me rendrait satisfaite.
C'est ainsi que je suis entrée au Ministère de la Culture sorcière, dans le département de l'enregistrement des oeuvres. Une merveille, pensais-je.
Hélas, ma désillusion fut amère. On ne me demandait pas de traiter avec des livres, mais avec des gens. Des gens qui considéraient les ouvrages comme des produits de commerces, qui discutaient censure, tirage, diffusion, légalité et rendement. J'en sus plus que je n'en voulais apprendre sur l'industrie du livre, et je me flétrissais d'horreur devant tel traitement.
C'est alors qu'Albus Dumbledore est entré dans ma vie.
J'ignore comment il avait entendu parler de moi, mais il est arrivé un jour dans mon bureau recouvert de papier, et il m'a proposé d'aller prendre un thé. Je craignais une mauvaise tentative, mais l'on ne se refuse pas au directeur de Poudlard sans vérifier ce qu'il est venu faire d'abord.
Cet après-midi-là, nous avons parlé de livre. Sans cesse, infiniment et avec passion. Et il est parti sans avoir pris la peine de m'annoncer le pourquoi de ma visite.
Le lendemain, mon chef m'a appelé, m'a expliqué que la cousine de sa meilleure amie allait rentrer dans le département et qu'il lui fallait un poste mais "Cela tombe bien, Albus Dumbledore t'a sollicité pour devenir la bibliothécaire de Poudlard".
Toutes mes vociférations, mes grognements et mes protestations sont mortes dans ma gorge, et je l'ai laissé me guider à la porte sans dire un mot, en état de choc.
Le lendemain, lorsque je suis arrivée à Poudlard, déterminée à avoir des explications, Dumbledore m'a simplement précédé sur un chemin que je connaissais par coeur, vestige de mes années de lycée, avant de se tourner vers moi et de déclarer, solennel :
"Voici votre domaine Irma" Il n'avait pas fait usage de mon nom de famille "Prenez bien soin d'eux."
Le lendemain, folle amoureuse à nouveau, je déménageais à Poudlard.
FIN
Auteur : tama_abi
Rating: tout public
Pairing : Irma Pince, Albus Dumbledore
Genre : général
Défi : Moi, Irma
Résumé : L'avant Poudlard
Disclaimer : les personnages de la saga Harry Potter ne m'appartiennent pas, je ne touche pas d'argent à l'écriture de cette histoire, je ne le fais que pour me divertir et divertir les fans.
Nombre de mots : 505
Je m'appelle Irma Pince. C'est un nom bâtard, de ceux qui font que les enfants maudissent leurs parents en secret. De ces surnoms qui vous décident une vie.
Ce sont les uns qui se moquent de vous à l'école, les autres qui vous donnent des sobriquets ridicules, les professeurs qui ne vous interrogent pas trop souvent, de peur que leur intonation sonne ironique... Mon appellation ne m'a pas offert beaucoup d'amis. Mon amour non plus.
À 8 ans, lorsque j'ai ouvert les pages du Roman à l'usage des insatisfaits de Barnoduc le Cornu, je ne savais pas que je faisais un geste qui allait changer toute ma vie. Quand je suis sorti de ce livre, j'avais vendu mon âme au diable, jeté mon corps au feu, et mon esprit à la pâture des mots. Je suis tombée amoureuse des livres, de la lecture.
Mes parents ont voulu que je fasse des études de langues. "Elle pourra travailler à l'Académie sorcière, ou dans un cadre de la Sorcellerie Internationale." J'y ai cru, comme eux, et je me suis plié à leurs exigences, espérant par ce chemin trouver le métier qui comblerait mon coeur, qui me rendrait satisfaite.
C'est ainsi que je suis entrée au Ministère de la Culture sorcière, dans le département de l'enregistrement des oeuvres. Une merveille, pensais-je.
Hélas, ma désillusion fut amère. On ne me demandait pas de traiter avec des livres, mais avec des gens. Des gens qui considéraient les ouvrages comme des produits de commerces, qui discutaient censure, tirage, diffusion, légalité et rendement. J'en sus plus que je n'en voulais apprendre sur l'industrie du livre, et je me flétrissais d'horreur devant tel traitement.
C'est alors qu'Albus Dumbledore est entré dans ma vie.
J'ignore comment il avait entendu parler de moi, mais il est arrivé un jour dans mon bureau recouvert de papier, et il m'a proposé d'aller prendre un thé. Je craignais une mauvaise tentative, mais l'on ne se refuse pas au directeur de Poudlard sans vérifier ce qu'il est venu faire d'abord.
Cet après-midi-là, nous avons parlé de livre. Sans cesse, infiniment et avec passion. Et il est parti sans avoir pris la peine de m'annoncer le pourquoi de ma visite.
Le lendemain, mon chef m'a appelé, m'a expliqué que la cousine de sa meilleure amie allait rentrer dans le département et qu'il lui fallait un poste mais "Cela tombe bien, Albus Dumbledore t'a sollicité pour devenir la bibliothécaire de Poudlard".
Toutes mes vociférations, mes grognements et mes protestations sont mortes dans ma gorge, et je l'ai laissé me guider à la porte sans dire un mot, en état de choc.
Le lendemain, lorsque je suis arrivée à Poudlard, déterminée à avoir des explications, Dumbledore m'a simplement précédé sur un chemin que je connaissais par coeur, vestige de mes années de lycée, avant de se tourner vers moi et de déclarer, solennel :
"Voici votre domaine Irma" Il n'avait pas fait usage de mon nom de famille "Prenez bien soin d'eux."
Le lendemain, folle amoureuse à nouveau, je déménageais à Poudlard.
FIN