la folie
Il a glissé, il s'est enfoui au fond de mon être. J'ai perdu mon esprit, et son pluriel me fait défaut. Il me hantait comme d'habitude, et a claqué sa dernière porte et claque des dents dans la nuit froide. Du vide.
Il n'a rien laissé , pas la moindre trace.Pas même ses bagages d'évadé.Il reste là et gèle , tant et si bien que plus aucune vie ne s'y mêle. Du néant.
Du vide dehors, tout le monde sait qu'il y en a. Mais dedans on s'attend à mieux. A quelque chose dont on n'a même pas idée mais qui pourrait faire office d'illusions, au moins.
Et sans repère, tout ce qu'on pensait important se révèle aussi solide qu'une garniture de béton.
Sans trace on se retrouve guidé par on ne sait quel malin génie , sans trop savoir s'il est le bien ,s'il est le mal.Qu'importe Il est devenu le guide.
On se redresse la tête endolorie , prisonnier d'un absurde infini.
Et sans en donner l'impression, on n'est plus vraiment soi-même, et dans des chemins qu'on connaît, soudain on se perd. Pas besoin d'entonnoir ou de chapeau d'aluminium, on n'est plus que l'ombre de ce qu'on était. Un être sans aucun intérêt.
On pensait pouvoir se croire , mais quelle belle illusion.On se regarde et on ne voit plus que la perte de tout identité. Fidèle compagnon le pourquoi hante et volte à nos côtés. Car ni actes ni paroles ne semblent plus parvenir d'une quelconque volonté.
On tombe de l'arbre de ses origines. Plus rien d'humain, sauf peut-être pour scier la dernière branche. Théoriquement, tu es fou. Pratiquement, tu n'es plus rien. Humainement effrayant. Sentimentalement détestable. Cliniquement enfermable. Ferme les yeux et oublie.
Il n'a rien laissé , pas la moindre trace.Pas même ses bagages d'évadé.Il reste là et gèle , tant et si bien que plus aucune vie ne s'y mêle. Du néant.
Du vide dehors, tout le monde sait qu'il y en a. Mais dedans on s'attend à mieux. A quelque chose dont on n'a même pas idée mais qui pourrait faire office d'illusions, au moins.
Et sans repère, tout ce qu'on pensait important se révèle aussi solide qu'une garniture de béton.
Sans trace on se retrouve guidé par on ne sait quel malin génie , sans trop savoir s'il est le bien ,s'il est le mal.Qu'importe Il est devenu le guide.
On se redresse la tête endolorie , prisonnier d'un absurde infini.
Et sans en donner l'impression, on n'est plus vraiment soi-même, et dans des chemins qu'on connaît, soudain on se perd. Pas besoin d'entonnoir ou de chapeau d'aluminium, on n'est plus que l'ombre de ce qu'on était. Un être sans aucun intérêt.
On pensait pouvoir se croire , mais quelle belle illusion.On se regarde et on ne voit plus que la perte de tout identité. Fidèle compagnon le pourquoi hante et volte à nos côtés. Car ni actes ni paroles ne semblent plus parvenir d'une quelconque volonté.
On tombe de l'arbre de ses origines. Plus rien d'humain, sauf peut-être pour scier la dernière branche. Théoriquement, tu es fou. Pratiquement, tu n'es plus rien. Humainement effrayant. Sentimentalement détestable. Cliniquement enfermable. Ferme les yeux et oublie.