Monde réel ? [Huddy]

Apr 22, 2008 20:23

 Auteur : DrGagaH ou pour ceux qui me connaissent sous le pseudo de Gaëlle House Wilson
Disclaimers : Pas à moi, normal je préfère qu'ils soient dirigés par Shore, c'est plus drôle^^.

Spoiler : Normalement non.

Genre: Romance Huddy



Chapitre 5 : « Remise en question »

House : T’as vu Cuddy aujourd’hui ?

Wilson : Oui, ce matin mais assez rapidement je dois dire, elle avait l’air perturbée.

House : Ah bon et pourquoi ?

House prêchait le faux pour savoir le vrai.

Wilson : J’en sais rien moi. Elle m’a juste demandé si tu voyais du monde ce soir, je lui ais dis non et elle avait l’air un peu soulagée.

House : Ah.

Wilson : Mais qu’est-ce que t’as toi aussi ?

House : Rien, moi je suis festif et d’ailleurs, ça ne se voit pas ?

House hésitait à parler de tout ça, toutes ses choses inhabituelles pour lui. Embrasser une femme, autre que sa mère, Stacy ou des coals girls, c’était une sensation étrange pour lui et il savait que s’il en parlait, il se dévoilerait et il préférait s’abstenir.

House : J’ai invité Cuddy à dîner, dit-il en jouant avec sa balle rouge et grise.

Wilson : Ah, je comprends mieux alors.

House : Comprendre quoi.

Wilson : Elle était assise sur le banc face à mon bureau et elle avait l’air pensive. Je lui ais demandé si ça allait et elle m’a demandée si tu avais quelque chose de prévu ce soir. Je lui ais dit que je n’en savais rien.

House arrêta de jouer et fixa James.

House : Alors, elle est venue t’en parler ?

Wilson : Elle n’aurait pas dût ?

House : Non, c’est que je pensais que je l’aurais deviné avant que tu ne m’en parles.

Wilson fit un hochement de tête pour simple réponse et son téléphone sonna. House le laissa alors seul dans son bureau et il partit vers la terrasse. Il posa sa canne sur son poignet et prit une pilule de Vicodin. Puis, il s’avança jusqu’au bord et regarda au loin. Comme il n’arrivait pas à trouver un appui, il s’assit sur une chaise et laissa aller son regard dans l’horizon. Avant de sortir du bureau de Wilson, il avait mit sa balle dans sa poche, alors il la sortit et la coinça entre ses mains, pour pouvoir poser son menton dessus.

Au début, le fait d’inviter Lisa à dîner, c’était pour l’embêter et décommander peu avant d’y aller. C’était un amusement, une façon de l’énerver à nouveau et de pouvoir ainsi se moquer d’elle. Mais depuis le baiser furtif, tout avait changé. Son état d’esprit, ses intensions, mais aussi son regard sur cette femme. Elle est la seule autorité qu’il accepte sans trop rechigner.

Il réfléchit alors à comment répondre aux questions de cette femme, sans lui dire la vérité. S’il le faisait, il serrait percé à jour et ça, il ne l’admettrait pas.

Greg fut sortit de ses pensées, par un bruit de porte et il vit ses larbins, du côté de son bureau.

House : Ca faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu.

Chase : La patiente de Wilson veut vous voir.

House : Je ne sus pas son médecin.

Chase : C’est ce qu’on lui a dit, mais elle veut vous voir.

House : Bon, plus vite ce sera fait, plus vite j’irais picoler.

Il se leva et lança la balle à Chase, pour qu’il la remette à sa place et en regardant les médecins, il vit leur air dépité encore une fois.

House : Vous n’avez décidément pas le même humour.

House entra dans le bureau de Wilson et lui dit qu’il allait voir sa patiente. James, qui était toujours au téléphone cligna des yeux en réponse et Greg sortit du bureau. Il fut rejoint par son équipe et ils partirent direction la chambre de la patiente.



Chapitre 6 : « Manipulation ? »

House : Allez, dépêchez-vous.

Patiente : Pardon ?

House : J’ai pas beaucoup de temps. Pourquoi vous voulez me parlez ?

Patiente : Je veux vous parler seul à seul.

Les larbins de House l’avaient suivit jusque dans la chambre de la patiente. Il leur fit signe de sortir et ils s’exécutèrent. Après que la porte soit fermée, House prit son flacon de Vicodin et avala une pilule. Tout en rangeant la boîte dans sa poche, il fixait la patiente, attendant qu’elle enchaîne.

Patiente : Merci de bien vouloir me parler. J’avais une question.

Greg ne dit rien, il lui fit juste signe de parler, car il se fichait pas mal du baratin de la femme, il voulait qu’elle aille droit au but.

Patiente : Si vous étiez père, qui serrait la mère de l’enfant ?

House : Tout dépend de la couleur de peau du bébé.

Patiente : Métisse ?

House : Naomi Campbell

Patiente : Noir ?

House : Halle Berry.

Patiente : Blanc ?

Greg n’eu pas le temps de répondre. Etant exaspéré par les propos de la patiente, il avait levé la tête et regardait Cuddy, qui discutait et surtout souriait avec son équipe et Wilson. Le fait de la voir rayonner ainsi lui donnait toujours du baume au cœur et il savait que lui ne parviendrait jamais à la faire agir et réagir comme ça. Mais, il fronça les sourcils en comprenant que d’autres pouvaient être proches d’elle et qu’il avait une pointe de . . . de quoi ? Il cherchait un mot, quand il entendit la fin de la phrase de la patiente.

Patiente : . . .jalousie.

House : Quoi ?

Patiente : Vous avez dans les yeux, une pointe de jalousie.

House : Ah vraiment ? dit il sur un ton ironique, pour ne pas montrer sa gêne. Vous pensez que je suis jaloux que Wilson s’occupe de vous ?

Patiente : Non, vous êtes jaloux qu’il parle et qu’il fasse rire le docteur Cuddy.

House : Elle c’est ma mère et d’abord, comment vous . . .

Cuddy : House, dans mon bureau.

Lisa ferma tout de suite la porte et partit sans se retourner. Greg fut surprit que les propos n’aient pas été dits plus violemment. En effet, elle avait été très calme, mais ce qui l’étonna encore plus, c’est qu’elle n’avait pas fait ses yeux noirs. Il sortit de la chambre de la patiente et regarda Wilson.

House : Ta patiente, gardes la le plus longtemps possible.

Wilson : C’est évident, vu que tu dois la soigner.

House : Non, elle a dit des choses qui me paraissent étranges.

Greg partit donc vers le bureau de Cuddy, alors que Wilson et les larbins avaient mal à l’aise par les propos de leur collègue.



Chapitre 7 : « C’est pas beau de mentir »

House : Dépêchez-vous, je bosse moi.

Cuddy : Asseyez-vous.

House : Ca à l’air sérieux.

Il fronça les sourcils et s’installa fac à sa supérieure. Il ce demandait deux choses, pourquoi mais surtout comment la patiente avait pût lire dans ses yeux et qu’elle connaissait Cuddy et pour quoi Lisa avait l’air si sérieuse. Cette dernière l’était bien sûre, mais elle était également très mal à l’aise depuis leur baiser, enfin c’est ce qu’elle ressentait mais qu’elle ne montrait pas.

Cuddy : Pour le dîner, je dois annuler.

House : Vous ne pouvez pas.

Cuddy : Pardon ?

House : On ne peut décommander un rendez-vous avec moi.

Cuddy : Pourtant, j’ai autre chose à faire.

House : Genre ?

Cuddy : Ca ne vous regarde pas. D’ailleurs, vous pouvez disposer.

House : Vous me prenez pour un domestique ?

Il prit alors son air outré, qui se transforma en tête de chien battu. Elle se mordit la lèvre, pour ne pas sourire. L’homme se leva et partit vers la porte, puis se stoppa.  Il eu un sourire et se retourna, avec l’air le plus sérieux qu’il pouvait avoir.

House : Cette chose est plus importante que moi ?

Cuddy : En effet, une personne qui met très chère fête son anniversaire et je tiens à être présente.

House : Elle vous ait plus chère que moi ?

Elle savait qu’elle allait mentir, mais elle ne pouvait faire autrement. Elle eu un sourire forcé, qu’elle essaya pourtant de cacher et fronça les sourcils pour y parvenir.

Cuddy : Oui, bien plus.

Greg essaya de rester neutre à sa réponse, puis il partit sans demander son reste. Il alla s’isoler dans une salle d’examen et regarda par la fenêtre. Il ce dit qu’il devait découvrir qui était cette personne importante, puis il déchanta bien vite. Le fait de savoir qu’il n’était pas la personne la plus importante pour elle, lui avait fait mal.



Chapitre 8 : « Vous avez dit bizarre ? »

Le reste de la journée avait été calme. House été aller voir la patiente de Wilson, mais cette dernière était partie. Quand il avait été voir son ami, pour lui demander la raison du départ de cette patiente, ce dernier lui donna peu de détails. James expliqua seulement qu’elle n’avait aucune raisons de rester plus longtemps à l’hôpital. Greg remarqua un mal aise quand il parlait avec son ami. Il ne chercha pas à savoir pourquoi, il était préoccupé par autre chose.

Une fois rentré chez lui, House alla prendre une bière et s’assit sur son canapé. Il alluma la télévision et commença à regarder The L World. L’épisode était une rediffusion, mais tant pis, il le regarderait quand même.

Il finit sa bière et entendit frapper à la porte. Il vit l’heure, 18 heures et fronça les sourcils, en ouvrant la porte.

Homme : Monsieur Gregory House ?

Le médecin vit un homme en costume fasse à lui et il hocha la tête pour répondre.

Homme : On m’a demandé de vous amener quelque part et que vous portiez ceci.

Il lui montra alors un costume trois pièces et House fit une moue.

House : Qui vous a demandé ça ?

Homme : Cela doit rester secret.

House : Je vous paye le double de ce que cette personne vous verse.

Homme : Non

House : Le triple.

Homme : Mettez ses vêtements et je vous amènerai.

Après des négociations, pour connaître l’identité de la personne qui l’invitait, il alla passer le smoking. Il se vit alors dans son miroir et fit une tête d’enterrement. Sa journée avait été nulle et sa soirée risquait d’être pire. Pourtant il avait mit son costume non pas parce qu’il le voulait, mais plutôt parce qu’il était rongé par la curiosité de savoir qui lui envoyait tout ça.

Une fois dans la voiture, il prit ses comprimés et regarda le paysage défiler sous ses yeux. Il se posait  beaucoup de questions, mais celle qui revenait le plus était, qui était derrière tout ça.

Homme : Nous y sommes.

Greg leva les yeux vers la vitre de la voiture et aperçu l’hôpital.

House : On vous a demandé de m’amener sur mon lieu de travail ? Ramenez moi chez moi.

Homme : Non, la personne m’a dit que vous diriez cela et je dois vous obliger à aller à l’intérieur, c’est là que ce passe votre soirée.

House : M’OBLIGER ?????  Et comment vous allez faire ça ? Je suis peut-être un handicapé, mais un handicapé avec une canne et je saurais m’en servir !

Avec un ton très sérieux qui fit que le chauffeur le regarda les yeux exorbités se demandant si cet homme pouvait vraiment faire ce qu’il venait de dire.

Le chauffeur hocha la tête et House se mit à rire, tout en regardant l’homme. Il n’eu pas besoin de payer le chauffeur, il l’avait déjà été. Greg essaya encore de savoir qui était l’organisateur ou l’organisatrice de cette étrange balade, mais il perdit son temps. Une fois sortit de la voiture, il la vit s’éloigner. Faisant face à son lieu de travail, il commença à marcher vers l’entrée. Une fois à l’intérieur, il se sentit seul, mais il arriva une chose étrange.

Previous post Next post
Up