Ma fiction Huddy : Monde réel ? [Huddy]

Apr 22, 2008 19:59


Alors voilà, comme j’aime les fictions Huddy, j’ai décidé de m’y coller et je sais que ça plaisir à plusieurs (n’est-ce pas les filles^^) et donc je mettrais les différents chapitres ici avant d’aller les poster sur le forum. (Je mettrais une photo au début de chaques chapitres)

Auteur : DrGagaH ou pour ceux qui me connaissent sous le pseudo de Gaëlle House Wilson

Disclaimers : Pas à moi, normal je préfère qu'ils soient dirigés par Shore, c'est plus drôle^^.

Spoiler : Normalement non.

Genre: Romance Huddy



Chapitre 1 : « Un début de journée pas comme les autres »

Assit sur une chaise à un bureau.

Une canne posée sur la table derrière un flacon de Vicodin.

Une main sur une cuisse et un homme le regard dans le vide, voilà ce que voyaient les différentes personnes qui passaient dans le couloir, devant le bureau de Gregory House.

L’homme réfléchissait, il était parti dans ses pensées, depuis à peu près dix minutes. A quoi pensait-il ?

A son passé, à sa vie et surtout à ceux qui comptent pour lui. Cette dernière pensée l’amena vers différents moments de sa vie. Le jour où il a débarqué au Princeton Plainsboro Teaching Hospital, pour la première fois. Il rencontra James Wilson, qui est aujourd’hui son meilleur ami. Puis, il fit sa première irruption dans le bureau de Lisa Cuddy, la directrice des lieux. Il aime bien lui tenir tête, il sait qu’elle aime avoir le dernier, enfin c’est ce qu’il croit. Un peu après, il découvrit ceux qui sont aujourd’hui et qui d’ailleurs l’ont toujours été, ses souffre douleurs. Les docteurs Allison Cameron, Robert Chase et Eric Foreman. Tous trois différents, mais ils ont un point commun, ils supportent House à longueur de journée.

A ses idées, le docteur misanthrope sourit et ses yeux bleus se mirent à bouger, pour reprendre conscience de la réalité et surtout de la journée qui s’annonçait. Gregory revient à lui et il vit la porte de son bureau ouverte. Personne n’entrait, alors il tourna la tête vers le bureau à côté. Il n’y vit rien, n’y personne et alors qu’il reprit sa position initiale. Toujours personne n’entrait dans son bureau et encore moins son équipe pour lui parler d’un nouveau cas intéressant. Alors, il regarda le plafond et commença à jouer les équilibristes sur son fauteuil. Il ce mit alors à penser à Stacy et Mark, pourquoi, il n’en savait rien, puis, il ce dit qu’il ne sera plus jamais amoureux de personnes, après tout, elle lui avait brisé le cœur en tellement de morceau, qu’il ne pourrait plus jamais ce reconstruire. Puis, il pensa aux femmes qui l’entouraient tous les jours, les seules avec qui il pourrait envisager quelques choses, c’était Cameron et Cuddy. Il avait une troisième femme qui est proche de lui, sa mère, mais il préfère la savoir avec son père. Alors, il songea à ses deux femmes.

Cameron, jeune, belle, intelligente, bon médecin, mais pas sûre d’elle et pas assez mature à son goût, plutôt collègues qu’amants. Alors, il réfléchit à Cuddy, plus proche de son âge, plus mature, toujours à se chamailler, plus jolie à son goût et plus drôle aussi. Ils se connaissent depuis longtemps et ils savent ce que veulent l’un et l’autre. Lui, une aventure d’un soir et elle une famille. Sur ce point là, ils sont différents, mais autrement, tout colle, il sourit à cette idée et ce demanda ce qu’il pourrait bien dire la première fois qu’il l’a verrait aujourd’hui.

House : Whaou. Vous êtes belle.

Il ce dit que ça devait être la chose la plus débile qu’il pouvait lui dire, alors, il se remit droit dans son fauteuil et vit alors Cuddy face à lui, non il ne rêvait pas.

House : Pour une fois vous êtes discrète.

Cuddy : Je vous ais fais peur ?

House : Non, pas du tout. Il laissa un blanc, il avait été surprit, mais il n‘allait pas l’admettre. Vous voulez quoi femme enceinte ?

Cuddy : Je ne suis pas enceinte. En tout cas, merci pour le compliment et restez dans votre bonne humeur, car je vais vous accompagnez jusqu’aux salles de consultations.

House : Je ne peux pas, je suis moi-même malade.

Il fit semblant de tousser et la regarda, un léger sourire aux lèvres. Lisa croisa les bras et resta devant le bureau sans rien dire.

House : Votre silence veut donc dire que vous allez me soigner ?

La femme ne bougea toujours pas et c’est alors qu’il prit sa canne, se leva et alla se planter devant elle.

House : Je crois que j’ai de la fièvre, vous devriez me toucher.

Cuddy : Je ne ferais pas ça.

House : Je n’avais pas finis ma phrase, vous devriez me toucher . . . le front.

Les deux personnes restèrent face à face et ils se fixèrent dans les yeux. Elle pensait à lui, au fait qu’il pouvait être le père de son enfant si elle le lui demandait. Lui, savait qu’il finirait pas lui céder. Il serait prêt à beaucoup de choses pour elle, même s’il ne se l’avouait pas.

Tout deux restaient muets et ils espéraient que l’autre ne brise jamais ce silence, qui veut dire une seule chose : leur attirance non avouée et mutuelle.

D’un coup Greg pensa au fait qu’il pourrait encore jouer avec elle, mais comment ? Il réfléchit, mais sans le montrer à la femme, puis il eu une idée.

House : Si je vous prends sur mon bureau, j’aurais une augmentation ?

Cuddy : essayez toujours.

House fut quelque peu troublé, il pensait qu’elle allait encore lui crier dessus, alors il avança vers elle et elle fronça les sourcils.

Cuddy : Vous n’allez pas le faire rassurez moi.

House : c’est vous qui y teniez pas moi.

Cuddy : Je préfère partir que d’attraper une maladie, à cause de vos amis qui passe souvent dans votre lit.

House : Dommage, on aurait pût s’amuser comme des bêtes, vous savez des animaux en rute, ce genre de choses.

Cuddy : Ca suffit House, vous voulez m’énerver ? Vous n’y arriverez pas.

House : Pourtant, vous commencez à vous énerver là non ?

Il venait de dire ça sur un ton ironique et il savait que la titiller comme il le faisait lui amènerait des ennuis, ou en tout cas une crise de nerfs de Cuddy. Alors, pour la narguer encore plus, il resta la fixer dans les yeux et un grand sourire narquois sur les lèvres. Lisa se rapprocha de lui et ne sachant que dire, elle ne fit qu’un regard noir. Ils étaient proches l’un de l’autre et à se fixer comme ça, Cuddy savait qu’elle pouvait céder à la tentation de certains sentiments refoulés de sa part.

Voix : Greg, j’ai besoin de toi pour ma patiente . . .

Les deux adultes regardèrent dans la direction de la voix et virent Wilson. Ce dernier venait de voir la scène où ils étaient très proches l’un de l’autre, d’où une fin de phrase interrompue.

Cuddy : Je vous laisse parler entre médecins. Oh et n’oubliez pas les consultations House.

Lisa passa la porte, en souriant à James. Ce sourire était tout de même crispé et on comprenait le mal aise de la situation.

Wilson : J’ai rêvé, ou tu allais l’embrasser ?

House partit s’asseoir à son bureau et y accrocha sa canne.

House : Ta patiente, qu’est-ce qu’elle a ?

Wilson : Tu changes de sujet, donc j’ai raison.

House : Donc, tu ne me lâchera pas les baskets avant d’avoir une réponse.

Gregory s’installa au fond de son siège et fixa l’oncologue dans les yeux.

House : Tu es donc jaloux.

Wilson : Mais non pas du tout . . . Je trouvais qu’elle . . . donc ma patiente a un problème et je voulais que tu puisses . . .

House : Donc tu es jaloux. Je le savais, tu aimes Cuddy. Pourtant, je t’ais déjà prévenu, seul moi peut lui faire des avances et elle cédera. Avec toi, ce n’est pas la peine et encore une fois, comme je te l’ais déjà dis, tu es trop gentil pour elle et elle n’est pas assez démunie pour te plaire.

Wilson : Tu te trompes, elle m’a déjà invitée au restaurant.

House : Peux-tu me dire, ou plutôt me rappeler comment c’est passé la soirée et surtout comment elle s’est terminée.

Wilson : Tout c’est très bien passé et nous avons fait l’amour comme des bêtes, souviens-toi.

Les docteurs Cameron, Chase et Foreman, venaient d’entrer dans la pièce et avaient entendu les derniers propos de Wilson.

Cameron : Vous avez . . . tout les deux ?

House : Tu vois, je t’avais dis de ne pas en parler en public. Maintenant tout l’hôpital va savoir qu’on a couché ensemble. En plus, tu as blessé l’innocence de Cameron, elle ne savait pas que des hommes peuvent être amoureux, former un couple et qu’il s peuvent . . .

Wilson : Ma patiente.

Le misanthrope fixa son équipe, puis son meilleur ami et eu un léger sourire.

House : Je t’écoute mon chéri.

Wilson : Bien donc . . . Bref, on m’a dit qu’elle avait un cancer métastasé, seulement, quand j’ai fais les analyses, il n’y a plus rien.

House : C’est qu’un de ses médecins a dû se planter quelques part. Demandes son dossier et . . .

Chase : C’est fait et Wilson a raison.

House regarda Chase, qui venait de lui parler et il prit un air outré.

House : Mais enfin l’australien blondinet, vous laissez parler mon amoureux.

Les médecins présents dans la pièce baissèrent la tête, dépites.

Wilson : Tous les examens que je lui ais fais, montrent qu’elle n’a rien, elle est en pleine santé. Elle n’est qu’enceinte et tout va bien pour le bébé.

House : Tu te fous de moi, t’as trouvé ce qui n’allait pas chez elle.

Wilson : De quoi tu parles ?

House : Elle est enceinte, c’est ça sa maladie.

Personne ne parla après cette remarque. House fit alors signe à son ami de lui montrer le dossier. Il lu assez rapidement et leva la tête, en fronçant les sourcils.

House : Eh le koala. Comment vous avez su que Wilson disait vrai ?

Les trois souffre douleurs se regardèrent, puis fixèrent House.

House : Oh non, vous avez déjà prit le dossier et surtout la patiente en main. Cameron, j’espère que vous n’avez pas déjà été la voir, car sinon, je vais devoir me déplacer.

Foreman : Trop tard.

Foreman venait de répondre avec un grand sourire aux lèvres. House se leva, prit sa canne et avança jusqu’à Wilson. Il lui rendit son dossier, fit un regard noir à Allison et sortit de son bureau.

House : Si vous me cherchez, je serais chez Cuddy.

Wilson : Tu vas finir ce que vous avez commencé ?

House se stoppa net et passa une main sur son visage. Il savait que son ami ne le lâcherait pas de sitôt, alors il se tourna vers lui et le fixa dans les yeux.

House : Mon petit cœur d’oncologue, Cuddy est plus ma sœur. Il fit une moue et enchaîne. Non, plutôt ma mère. Enfin une femme qui m’aimes elle au moins, pas comme toi. Je crois que je vais devenir hétéro, je te quitte.

Il reprit sa marche et se tourna vers la vitre de son bureau.

House : On a pourtant vécu une belle histoire, mais tu as tout gâché. Tu m’as fais trop de mal Jamesounet. Adieu !

Il mit une main sur son cœur et fit semblant d’essuyer des larmes sur son visage. Puis, il fixa les personnes présentes dans son bureau et partit en souriant.



Chapitre 2 : « Le chat et la souris »

Cuddy : Non, mais je comprends très bien. Vous pouvez sans problème je ne serais pas contre, je trouve cette initiative intéressante.

House : Y faut qu’on parle.

House était encore une fois entré sans frapper dans le bureau de Lisa. Elle était au téléphone, avec un des membres du conseil d’administration de l’hôpital.

Cuddy : Je dois vous laisser, un homme qui vient de faire disputé par sa femme est dans mon bureau et me demande de l’aide, au revoir.

Elle raccrocha et le fixa sans rien dire. Greg avait fait froncé les sourcils, pour ses propos du couple qui s’était disputé, dont elle parlait précédemment. Il s’assit sur une chaise face à Cuddy et il mit sa canne entre ses jambes.

Cuddy : Vous comptez me parler un jour ?

House : C’est pas vous qui jouez le rôle de ma femme qui vient de me disputer ? Ce dernier mot avait était dit sur un ton des plus enfantin. Mais vous, vous avez l’air différente de ma femme. Mais c’est normal, vous êtes ma mère. Mais passons, je suis là pour les consultations, je vais les faire, à condition que vous fassiez quelque chose pour moi.

Cuddy : J’aurais dû m’en douter. Dites toujours, mais ce n’est pas sûr que j’accepte.

House : Je fais les consultations, si vous venez dîner avec moi ce soir.

Cuddy : Pardon ?

House : Dîner, vous savez, avec des assiettes, on y met de la nourriture de dans et on la mange.

Cuddy : En tête à tête ?

House : Sauf si vous apportez un ami ou si j’amène Cameron.

Cuddy : Pourquoi ?

House : Pourquoi pas.

Cuddy : Vous me demandez ça, parce que vous avez déjà rendez-vous avec quelqu’un et que vous voulez annuler ?

House : Vous pourriez arrêter de poser des questions. Je vous invite en tout bien tout honneur.

Cuddy : Qui vous a invité ?

House : Personne.

Cuddy : Qui ?

House : Je prends donc ça pour un non.

House se leva et fit sa tête de chien battu. Puis, il partit vers la porte et posa la main sur la poignée.

Cuddy : D’accord, quelle heure ?

Il sourit et se tourna vers elle avec un air très sérieux.

House : Dix-huit heures. Je passe vous prendre chez vous.

Elle fit un hochement de tête, en signe de réponse. Il sortit du bureau, prit un dossier sur le comptoir du carré des infirmières et partit avec un patient en salle d’examen numéro un. Lisa le regarda faire et eut un sourire aux lèvres. Cependant, elle ne pouvait s’empêcher de se demander pourquoi il voulait dîner avec elle se soir. Elle ne pouvait pas penser à autre chose, car elle voulait connaître la raison de cette situation.



Chapitre 3 : « Doutes »

Lisa était devant la porte du bureau de Wilson et elle hésitait à frapper. Puis, elle alla s’asseoir sur un banc, face à cette porte. Pour la femme, cette porte représente énormément de choses. Ca peut être une délivrance, pour connaître les intensions de House. Mais aussi un désespoir si James n’a pas de réponses à lui donner. Cuddy se demanda alors pourquoi elle était aussi omnubilée par tout ça. Après tout, il ne voulait que dîner avec elle, car cette demande, elle l’avait attendu depuis longtemps, alors pourquoi être dans cet état ?

Voix : Vous allez bien ?

Lisa sortit de ses pensées et vit Wilson face à elle. Son cœur s’emballa, elle venait de perdre ses moyens et elle se disait qu’elle devrait fuir.

Cuddy : House a quelque chose se soir ?

Wilson : Je ne crois pas, pourquoi ?

Cuddy : Il a voulut faire les consultations.

Cuddy ne pouvait pas parler du dîner. Elle voulait rester dans le vague, mais elle ne voulait pas non plus être trop insistante, car elle savait qu’elle deviendrait louche face au meilleur ami de Greg.

Wilson : Ca ne lui ressemble pas en effet. Ce que je sais, c’est que ses parents ne doivent pas venir. Je ne crois pas qu ses médecins lui aient demandés quelque chose. Je ne peux vous aider plus.

Cuddy : C’est déjà beaucoup, merci.

Wilson : Je peux lui en parler . . .

Cuddy : Non non. Pas besoin, je m’en chargerais.

L’oncologue fit un hochement de tête en signe de réponse. Les deux médecins et collègues parlèrent alors du cas dont Wilson avait parlé avec House et son équipe. Elle lui redit qu’elle les aiderait comme toujours et après quelques minutes, elle repartit pour son bureau et James entra dans le sien.



Chapitre 4 : « Les sentiments, des choses compliqués »

House : Que dire, que faire et surtout que . . . que . . . que . . . attendez.

House prit son flacon de Vicodin et en avala une pilule. Puis, il se tourna vers ses interlocuteurs.

House : J’avais plus d’inspiration et ces petites choses m’aident. Bon, j’en étais où moi ? Ah oui, mais surtout que ressentir face à tout cela. Vous pourriez me répondre quand même.

Face a lui, des personnes muettes, ou plutôt des personnes qui n’en sont pas. En effet, Greg avait prit sa pause de midi, enfin à onze heures et demie et il était partit manger avec le meilleur ami de l’homme. Il mange en général avec les personnes dans le coma, mais depuis un moment, il préférait les animaux et surtout les chiens. Il allait manger au chenil qui se trouve à proximité de l’hôpital.

Voix : Wilson me l’avait dit, mais je ne l’avais jamais cru.

Le médecin tourna la tête vers cette voix de femme qu’il avait bien évidemment reconnue, celle de Cuddy.

House : Quoi ? Vous êtes étonné que Steeve et vous ne soyez pas les seuls animaux que je côtoie ?

Cuddy : Vous me mettez dans les animaux ? C’est toujours bon de le savoir.

House : Oui, Steeve est un rat et vous une chienne.

Cuddy : Pardon.

House : Ah non, je ne dis pas ça dans le sens péjoratif. Mais, je suis sûre que quand vous faites l’amour, vous êtes sauvage et que vous hurlez à la mort.

Lisa ne savait que répondre à ça. Pourtant, elle vit le sourire de l’homme et elle ne pût s’empêcher d’en faire autant. S’en suivirent de longs silences, entrecoupé par les chips que mangeait l’homme. Ils ne savaient que dire, comme gênés par la situation d’être seuls ensembles. On aurait dit deux enfants qui déjeunent ensembles pour la première fois.

Cuddy : Pourquoi m’avoir invité à dîner ce soir ?

Elle venait de briser le silence et après avoir parlé, elle se rendit compte de son erreur.

House : Encore cette question. Vous mettrez quoi ?

Cuddy : HOUSE !!!!!

House : Oui Cuddy ?

Après ce ton calme et rieur de sa part, elle laissa tomber.

Cuddy : Je n’ai pas encore pensé à ça.

House : Moi, j’aurais bien une petite idée.

Cuddy : Oui, j’imagine.

La femme se mit à sourire. Elle imaginait déjà ce qu’il pourrait lui proposer comme vêtements. A ses pensées, elle chercha ce qu’elle avait dans sa garde de robe et qui serait à la fois sexy, aguichant et pas trop provocateur quand même. House se fait facilement des idées, alors elle devait rester dans les limites du raisonnable. Elle sortit alors de ses pensées, quand elle entendit un bruit de papier aluminium. Elle vit alors un chien qui fouinait dans son repas et House essayait de le repousser. Seulement, c’est l’animal qui gagna la bataille et le repas de la femme.

Mais l’homme dérapa et se retrouva aux pieds de sa patronne. Cette dernière lui tendit la main et comme il n’arrivait pas à se lever, elle se mit debout et le tira des deux mains. Les deux adultes se retrouvèrent debout, fac l’un à l’autre. Lisa se mit à le fixer et elle sentait qu’elle se noyait dans les yeux bleus de son interlocuteur. Greg la fixa également et fit glisser ses doigts entre ceux de la femme. Les deux pensèrent au bureau de House, le matin même avec les visages qui se rapprochaient. Tout en y pensant, le mouvement se fit une nouvelle fois.

Voix : Monsieur, vous avez fait tomber votre canne.

House tourna la tête et vit un homme qui lui tendait sa canne, sourire aux lèvres. Il l’a prit de la main gauche et garda sa main droite, sans celle de Lisa. Cette dernière venait de baisser la tête, car elle aurait aimé aller jusqu’au bout, mais ils ont encore été interrompue. Elle sentit la main droite de son meilleur médecin bouger, et elle regarda ses deux membres enlacés. Puis House posa sa main gauche, sous le menton de sa supérieure et la fixa dans les yeux. Il ne pouvait décrire ce qu’il ressentait, il savait seulement que tout n’était plus aussi simple qu’avant. Tout se brouillait en lui et il n’était plus sûr de rien. Pour la première fois, il doutait.

De son côté Lisa sentait son cœur s’emballer et elle se noyait volontiers dans le bleu océan des yeux de Greg. Elle aussi doutait, le matin même elle était sa patronne et là, elle était sa chose. La femme sentait le contact des mains chaudes de l’homme sur elle et sentit un frisson le traverser. Ils étaient là, comme deux poupées de cire, ne sachant que dire, mais surtout que faire. Le misanthrope posa sa main gauche sur la hanche de Cuddy, elle se laissa faire et toujours en se fixant, ils s’avancèrent l’un vers l’autre. Elle sentit alors le parfum sucré de l’homme, que tant de fois elle aimait deviner. Lui, entendit la respiration saccadée de sa supérieure, cette respiration rapide qu’il avait déjà entendu, mais seulement quand elle s’énervait contre lui. House posa doucement ses lèvres sur celles de Cuddy, mais il ne pût aller plus loin, car le portable de cette dernière se mit à sonner. Il baissa la tête et se détacha d’elle, la femme fut tellement surprise par la rapidité de ses mouvements, qu’elle préféra ne pas la regarder et décrocha sans attendre.

Cuddy : Oui.

Greg la regarda. Elle s’était tournée pour répondre au téléphone et étant dos à lui, il en profita. Admirant les formes généreuses de sa partenaire, il sentit un sourire se dessiner sur son visage. Puis, après quelques minutes, il tourna la tête vers ses amis les chiens et les fixa longuement.

Cuddy : Oui, on en reparle plus tard. Au revoir.

Lisa raccrocha et rangea son portable dans sa poche. Puis, après avoir dégagée son visage de ses cheveux, elle se tourna vers House, un sourire aux lèvres.

Cuddy : Il s’agissait de l’hôpital qui . . .

Il était partit. Il ne restait que son déjeuner à elle et les chiens. Elle s’assit sur le banc, finit de manger et partit à son bureau.
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