"Les plaisirs de l'eau chaude", black cat, janus/bardol, PG-13
Titre: Les plaisirs de l'eau chaude
Auteur: drakys
Fandom: black cat
Couple: janus/bardol-ish (parce que je suis cruelle comme ça!)
Rating: PG-13
Pour/Prompt: sakoni/bardol, aux toilettes
Disclaimer: kentarô yabuki
Notes: they hate each other so much, it's loooove~! *longue pause* *bois une énième gorgée de thé* ...erff, mon bardol est tout rouillé.
Putain qu'il avait les mains gelées! Bardol se demanda si par hasard, Chronos n'avait pas un ou deux petits problèmes financiers qui les empêchaient de régler à temps leur facture d'électricité. Peut-être qu'ils étaient radins aussi, c'était toujours une possibilité et ça expliquerait certainement pourquoi le chauffage du QG était à ce point mauvais.
Il regarda l'eau tiède couler sur ses mains, fronçant les sourcils.
Est-ce que penser que Chronos était une bande de radins comptait comme une trahison? Non non, ça devait aller, il n'avait rien dit à voix haute! Et autant qu'il sache, personne ne pouvait lire dans ses pensées... De toute façon, ce froid chiant, ça devait être parce que le système de chauffage était déréglé!
Merde qu'il avait les mains gelées, c'était pas croyable! Il commençait à comprendre pourquoi Kranz portait religieusement des gants! C'était de toute évidence pas seulement parce qu'il voulait faire Regardez-moi, regardez-moi! Je suis classe!, ça devait bien être un peu aussi parce que putain de bordel de merde, on gelait!
Il tourna au bout l'eau chaude, souriant bêtement et soupirant de contentement quand l'eau de plus en plus chaude commença à faire revenir des sensations dans ses doigts. Voilà! S'il crevait, il voulait aller dans un endroit où il y avait beaucoup d'eau chaude! Ou mieux que ça, dans un endroit où le chauffage n'était pas pété!
L'eau chaude, presque brûlante, commença à déverser des volutes de vapeur qui allèrent embuer le miroir. Bardol ferma les yeux une seconde, se mordant la langue inférieure. Putain que ça faisait du bien! Il rouvrit à demi les yeux, fixant avec quelque chose se rapprochant assez de l'adoration le jet d'eau qui lui redonnait peu à peu la sensation d'être vivant.
Il continua à regarder l'eau couler, sourire plus qu'appréciateur toujours plaqué aux lèvres et il tiqua violemment quand deux bras se refermèrent sur sa poitrine. Qu'est-ce que-!? Merde, comment il avait pu oublier à ce point d'être attentif à ce qui l'entourait? Il avait l'air complètement nul là! Encore heureux que ce ne soit pas autour de son cou qu'on avait refermé les mains!
"Hé!", hurla-t-il en réussissant à se retourner.
Ce qui, franchement, ne se révéla pas être sa meilleure idée. Il se damna mentalement de ne jamais penser avant d'agir. Ça donnait raison à Kranz qui le lui répétait sans cesse et en plus, ça ne le tirait pas de ce mauvais pas. Maintenant il était coincé entre ce con de Janus et l'évier, ses mains dégouttaient partout et surtout, surtout, il était coincé entre ce con de Janus et l'évier!
"Tu crois qu'tu fais quoi, là!?", demanda Bardol avec un niveau amplement suffisant de hargne.
Il l'empoigna par le veston, réglant la question de ses mains mouillées au passage. Par contre, comme un problème ne venait jamais seul, il réalisa assez vite que de l'empoigner comme ça le rapprochait dangereusement plutôt que de l'éloigner. Janus lui souriait et en plus, il se permit de resserrer les bras dans son dos.
Dans le creux de son dos, même! Ses mains l'avaient relâché juste assez longtemps pour passer la barrière créée par l'évier et revenir lui tâter le bas du dos. Bardol le secoua, trouvant sur le coup l'idée assez bonne. Ça avait le chic de le distraire du sourire de Janus.
"J'ai dit: tu crois qu-", il étrangla la fin de la phrase, parce que l'autre débile avait rapproché la tête.
"Oh, tu avais l'air beaucoup plus mignon quand tu te passais les mains sous l'eau!", sourit Janus.
L'autre homme cligna des yeux. De quoi ce débile profond parlait? Décidément, Janus avait dû recevoir deux ou trois coups en trop: son cerveau n'était de toute évidence plus entièrement là, s'il avait jamais logé dans son crâne. Il continuait à sourire, sans le lâcher d'ailleurs, pas que Bardol lâchait beaucoup plus prise, mais bon.
"C'est que t'avais l'air vraiment heureux, satisfait même", lui souffla Janus à l'oreille. "Ce n'est pas une expression que j'aurais cru voir un jour sur ta sale tronche."
Okay, qu'est-ce qu'il devait répondre à ça? Il n'allait quand même pas laisser passer l'insulte. Lui taper un peu sur la gueule n'allait quand même pas contrevenir tant que ça à cette idée sotte que les Numbers ne devaient pas se battre entre eux? ...Oui? Bardol fronça un peu plus les sourcils et resserra un peu plus les poings, froissant un peu mieux le veston de l'autre homme, à défaut d'arriver à trouver quelque chose de bien cinglant à lui rétorquer.
"...Il y a autre chose qui te mets la même expression au visage?", demanda Janus dans un murmure qui jeta un foutu frisson le long de la colonne de l'autre homme.
Bardol serra aussitôt la mâchoire: c'était de l'horreur, il était horrifié, il était même complètement horrifié, voilà. Le frisson, il n'avait rien à voir avec le genou qui avait comme un peu forcé le passage entre ses jambes. Rien à voir du tout avec la cuisse que Janus glissait contre la sienne et Bardol ignora au mieux le bassin qui lui jouait d'intéressants niveaux de pression.
Pas qu'il y avait quoi que ce soit d'intéressant à propos de Janus! Et certainement pas son bassin! Encore moins la façon dont il bougeait et- Merde, merde, non, aaarghh!
"Va te faire foutre, pervers!", beugla Bardol en retour, réalisant après coup que ce n'était pas une excellente répartie.
Pas quand il avait peut-être, presque, pas tout à fait lâché un petit gémissement et que même s'il avait furieusement insisté pour étouffer le son dans le fond de sa gorge, Janus avait entendu quand même. Ce qui lui avait bien sûr agrandi le genre de cicatrice qui défigurait son visage d'une oreille à l'autre, ce que d'autres auraient fort probablement appelé son sourire.
"Awww!", sa réaction amusa Janus, à son grand dam. "C'est qu'il est choupi le petit Number, quand il se fâche!", il le relâcha, poussa l'humiliation jusqu'à pincer les joues de l'autre homme.
Bardol libéra aussitôt ses poings pour essayer de lui en imprimer un dans le visage. Avec un peu de chance, il allait avoir mal calculé sa force et lui défoncerait un peu malencontreusement la tête. Ça allait pouvoir s'expliquer! Il allait pouvoir expliquer comment Janus était mort et pourquoi il avait du sang plein les poings!
Seulement, pour avoir une explication à trouver, encore fallait-il qu'il tue l'autre homme et Janus ne semblait pas prêt à coopérer à son propre décès. Il esquiva habilement les coups, en profitant pour se rapprocher de la porte et fuir lâchement. Bardol l'escorta d'un regard plus noir que noir quand il sortit finalement des toilettes, avant de réaliser quelque chose d'horrible.
Bardol baissa les yeux sur ses mains mal séchées et jura bruyamment. Merde, il avait encore les mains glacées!
(15 novembre 2007)
Auteur: drakys
Fandom: black cat
Couple: janus/bardol-ish (parce que je suis cruelle comme ça!)
Rating: PG-13
Pour/Prompt: sakoni/bardol, aux toilettes
Disclaimer: kentarô yabuki
Notes: they hate each other so much, it's loooove~! *longue pause* *bois une énième gorgée de thé* ...erff, mon bardol est tout rouillé.
Putain qu'il avait les mains gelées! Bardol se demanda si par hasard, Chronos n'avait pas un ou deux petits problèmes financiers qui les empêchaient de régler à temps leur facture d'électricité. Peut-être qu'ils étaient radins aussi, c'était toujours une possibilité et ça expliquerait certainement pourquoi le chauffage du QG était à ce point mauvais.
Il regarda l'eau tiède couler sur ses mains, fronçant les sourcils.
Est-ce que penser que Chronos était une bande de radins comptait comme une trahison? Non non, ça devait aller, il n'avait rien dit à voix haute! Et autant qu'il sache, personne ne pouvait lire dans ses pensées... De toute façon, ce froid chiant, ça devait être parce que le système de chauffage était déréglé!
Merde qu'il avait les mains gelées, c'était pas croyable! Il commençait à comprendre pourquoi Kranz portait religieusement des gants! C'était de toute évidence pas seulement parce qu'il voulait faire Regardez-moi, regardez-moi! Je suis classe!, ça devait bien être un peu aussi parce que putain de bordel de merde, on gelait!
Il tourna au bout l'eau chaude, souriant bêtement et soupirant de contentement quand l'eau de plus en plus chaude commença à faire revenir des sensations dans ses doigts. Voilà! S'il crevait, il voulait aller dans un endroit où il y avait beaucoup d'eau chaude! Ou mieux que ça, dans un endroit où le chauffage n'était pas pété!
L'eau chaude, presque brûlante, commença à déverser des volutes de vapeur qui allèrent embuer le miroir. Bardol ferma les yeux une seconde, se mordant la langue inférieure. Putain que ça faisait du bien! Il rouvrit à demi les yeux, fixant avec quelque chose se rapprochant assez de l'adoration le jet d'eau qui lui redonnait peu à peu la sensation d'être vivant.
Il continua à regarder l'eau couler, sourire plus qu'appréciateur toujours plaqué aux lèvres et il tiqua violemment quand deux bras se refermèrent sur sa poitrine. Qu'est-ce que-!? Merde, comment il avait pu oublier à ce point d'être attentif à ce qui l'entourait? Il avait l'air complètement nul là! Encore heureux que ce ne soit pas autour de son cou qu'on avait refermé les mains!
"Hé!", hurla-t-il en réussissant à se retourner.
Ce qui, franchement, ne se révéla pas être sa meilleure idée. Il se damna mentalement de ne jamais penser avant d'agir. Ça donnait raison à Kranz qui le lui répétait sans cesse et en plus, ça ne le tirait pas de ce mauvais pas. Maintenant il était coincé entre ce con de Janus et l'évier, ses mains dégouttaient partout et surtout, surtout, il était coincé entre ce con de Janus et l'évier!
"Tu crois qu'tu fais quoi, là!?", demanda Bardol avec un niveau amplement suffisant de hargne.
Il l'empoigna par le veston, réglant la question de ses mains mouillées au passage. Par contre, comme un problème ne venait jamais seul, il réalisa assez vite que de l'empoigner comme ça le rapprochait dangereusement plutôt que de l'éloigner. Janus lui souriait et en plus, il se permit de resserrer les bras dans son dos.
Dans le creux de son dos, même! Ses mains l'avaient relâché juste assez longtemps pour passer la barrière créée par l'évier et revenir lui tâter le bas du dos. Bardol le secoua, trouvant sur le coup l'idée assez bonne. Ça avait le chic de le distraire du sourire de Janus.
"J'ai dit: tu crois qu-", il étrangla la fin de la phrase, parce que l'autre débile avait rapproché la tête.
"Oh, tu avais l'air beaucoup plus mignon quand tu te passais les mains sous l'eau!", sourit Janus.
L'autre homme cligna des yeux. De quoi ce débile profond parlait? Décidément, Janus avait dû recevoir deux ou trois coups en trop: son cerveau n'était de toute évidence plus entièrement là, s'il avait jamais logé dans son crâne. Il continuait à sourire, sans le lâcher d'ailleurs, pas que Bardol lâchait beaucoup plus prise, mais bon.
"C'est que t'avais l'air vraiment heureux, satisfait même", lui souffla Janus à l'oreille. "Ce n'est pas une expression que j'aurais cru voir un jour sur ta sale tronche."
Okay, qu'est-ce qu'il devait répondre à ça? Il n'allait quand même pas laisser passer l'insulte. Lui taper un peu sur la gueule n'allait quand même pas contrevenir tant que ça à cette idée sotte que les Numbers ne devaient pas se battre entre eux? ...Oui? Bardol fronça un peu plus les sourcils et resserra un peu plus les poings, froissant un peu mieux le veston de l'autre homme, à défaut d'arriver à trouver quelque chose de bien cinglant à lui rétorquer.
"...Il y a autre chose qui te mets la même expression au visage?", demanda Janus dans un murmure qui jeta un foutu frisson le long de la colonne de l'autre homme.
Bardol serra aussitôt la mâchoire: c'était de l'horreur, il était horrifié, il était même complètement horrifié, voilà. Le frisson, il n'avait rien à voir avec le genou qui avait comme un peu forcé le passage entre ses jambes. Rien à voir du tout avec la cuisse que Janus glissait contre la sienne et Bardol ignora au mieux le bassin qui lui jouait d'intéressants niveaux de pression.
Pas qu'il y avait quoi que ce soit d'intéressant à propos de Janus! Et certainement pas son bassin! Encore moins la façon dont il bougeait et- Merde, merde, non, aaarghh!
"Va te faire foutre, pervers!", beugla Bardol en retour, réalisant après coup que ce n'était pas une excellente répartie.
Pas quand il avait peut-être, presque, pas tout à fait lâché un petit gémissement et que même s'il avait furieusement insisté pour étouffer le son dans le fond de sa gorge, Janus avait entendu quand même. Ce qui lui avait bien sûr agrandi le genre de cicatrice qui défigurait son visage d'une oreille à l'autre, ce que d'autres auraient fort probablement appelé son sourire.
"Awww!", sa réaction amusa Janus, à son grand dam. "C'est qu'il est choupi le petit Number, quand il se fâche!", il le relâcha, poussa l'humiliation jusqu'à pincer les joues de l'autre homme.
Bardol libéra aussitôt ses poings pour essayer de lui en imprimer un dans le visage. Avec un peu de chance, il allait avoir mal calculé sa force et lui défoncerait un peu malencontreusement la tête. Ça allait pouvoir s'expliquer! Il allait pouvoir expliquer comment Janus était mort et pourquoi il avait du sang plein les poings!
Seulement, pour avoir une explication à trouver, encore fallait-il qu'il tue l'autre homme et Janus ne semblait pas prêt à coopérer à son propre décès. Il esquiva habilement les coups, en profitant pour se rapprocher de la porte et fuir lâchement. Bardol l'escorta d'un regard plus noir que noir quand il sortit finalement des toilettes, avant de réaliser quelque chose d'horrible.
Bardol baissa les yeux sur ses mains mal séchées et jura bruyamment. Merde, il avait encore les mains glacées!
(15 novembre 2007)