Le chapitre fait au total 19 pages sous Word, gosh O__O, c'est un gros découpage. Je suis un peu stressée que je n'ai pas beaucoup avancé depuis quelques temps et j'aimerais garder un peu d'avance sur la première partie. Il se peut que le prochain chapitre soit mis en ligne dans quelques temps, peut-être un mois, mais j'espère que cet acte C sera vous faire patienter.
Warning: Rating R et slash (baisers, etc, etc).
Un de mes premiers essais au R, dans le sens où y a vraiment quelque chose qui se passe. J'espère que cela vous plaira.
- Ma langue, gémit Taichi. J’ai plus de salive.
- Utilise une éponge, espèce d’abruti, rétorqua Yamato en ayant un sourire moqueur aux lèvres.
- Mais le principe même d’une enveloppe c’est d’être humidifiée avec la langue, répondit Taichi d’un air faussement solennel. Sinon, ce n’est plus une vraie enveloppe.
Yamato ne répondit pas, levant les yeux au ciel. Ses gestes demeuraient précis : l’enveloppe, prenait une éponge, humidifiait la bande de colle puis fermait le tout avant de poser sur la petite pile à sa droite. Taichi, assis à côté de lui, affichait une plus mauvaise volonté en fermant à peine les enveloppes. Agumon et Gabumon étaient partis dans la chambre du père de Yamato pour regarder la nuit spéciale « Le Cosmonaute de l’Etoile de Feu », une série dont Gabumon était fan et voulait faire connaître à tout prix à Agumon, très curieux. Du salon, on entendait la télévision et les commentaires bruyants des deux Digimons qui avaient l’air de s’amuser.
- Je comprends pas pourquoi Mimi refuse d’envoyer des mails groupés, ronchonna-t-il en écrivant l’adresse d’une personne dont il n’avait jamais soupçonné l’existence jusqu’à ce samedi soir. C’est plus rapide, et surtout… plus en rapport avec notre époque surchargée de technologie, non ?
- Mimi est une originale. Ses invitations doivent l’être également, répondit tranquillement Yamato.
Taichi fit une drôle de tête, à mi-chemin entre le désespoir et l’ironie.
- Bien sûr, envoyer des cartes par la poste est une façon tellement originale d’inviter des gens à une fête.
- Arrête de te moquer, dit Yamato sans pour autant cesser de sourire. Et continue de faire tes enveloppes.
Taichi lui fit un sourire rayonnant puis tenta de se remettre à son travail. Yamato l’observa du coin de l’œil, incapable d’interpréter toutes les émotions qui le submergeaient par vague. Il s’était déjà retrouvé avec Taichi, un nombre incalculable de fois, à rire, et à discuter comme ils l’avaient toujours fait. Ce n’était plus pareil maintenant, il savait que Taichi le savait également. Cependant, il acceptait de jouer le jeu, comme Yamato lui avait demandé.
Ils s’étaient reparlés depuis leur rendez-vous au café, notamment sur Internet. Taichi avait fait preuve d’une grande prévenance et même s’il était amusé à flirter avec son meilleur ami, n’avait pas dépassé les limites. Ces limites qu’il avait déjà franchies. Il avait néanmoins battu en retraite, selon le souhait de Yamato.
Yamato ne voulait pas tromper Sora. Il respectait trop la jeune fille pour faire quoi ce soit mais depuis ces derniers jours, ses sentiments avaient considérablement changé, et tout son équilibre s’était brutalement renversé. Il se sentait comme déchiré par cette déclaration de Taichi, et ses propres désirs. Des désirs qu’il n’avait jamais vraiment examiné avec attention. Il jeta de nouveau un coup d’œil rapide à son ami qui enfin, s’était mis sérieusement à son travail.
Son ami… ou…
« Je ne sais plus trop… mais… »
Il avançait sur une terre pleine d’obscurité, et trébuchait sur toutes ces pierres, incapable de marcher correctement. Il y avait seulement cette lumière tout au bout, cet éclat brûlant et solaire que Taichi avait fini par attraper. Aveuglé par cette lumière, il n’avait plus hésité et avait dépassé les barrières de leurs sentiments mutuels pour tout remettre en cause. Le baiser, chaud comme un rayon de soleil, qui avait provoqué en Yamato toute une émotion qu’il avait cru impossible. Cette attirance qui le propulsait dans un autre univers, des désirs qu’il n’aurait jamais cru réalisables.
Ces désirs qu’il éprouvait pour Taichi, il savait à présent qu’il était difficile pour lui de les cacher. Il avait à présent les paupières brûlées par la lumière que Taichi lui avait offerte, et son corps le ressentait également. Il se rappela du souffle chaud de Taichi sur ses lèvres, cette expiration qui l’avait secoué tout entier, et sa bouche, brûlante, tremblante, contre la sienne. Il avait ressenti la peur de Taichi d’être rejeté, mais il ne l’avait pas repoussé, car en lui, quelque chose avait crié, s’était réveillé. Cette féroce impulsion qu’il avait connu lors de cet instant dans le Digimonde, quand il avait senti le corps de Taichi, sa chaleur et son odeur si forte.
Tout était allé si vite. Comme si tout ça n’avait demandé que ce courage de Taichi pour se réaliser.
Taichi, surpris, releva la tête et vit que Yamato le dévisageait encore, ses mains restées inertes sur l’enveloppe qu’il s’apprêtait à fermer.
- Allons, je suis si beau que ça ? demanda-t-il d’un ton goguenard.
Gêné, Yamato détourna les yeux, sentant son visage chauffer. Il détestait réagir ainsi mais emprisonné par toute la foule de sensations qu’il ressentait depuis plusieurs jours, ses mouvements devenaient comme contradictoires au souhait qu’il avait formulé à Taichi.
- C’est juste impressionnant de voir que tu peux rester sérieux sur quelque chose d’aussi ennuyeux que des enveloppes, répondit-il finalement d’une voix se voulant détachée.
- Oh, mais je peux rester super sérieux sur plein de trucs, rétorqua Taichi en continuant de fermer son enveloppe. Même si je préfèrerais m’occuper d’autre chose…
Yamato entendit clairement le ton lourd de sous-entendus de Taichi, et vit cette lueur mitigée de bonheur et de peur, comme s’il attendait encore d’être rejeté à présent. Taichi vivait une situation délicate, et Yamato le comprenait.
Taichi fixa son ami, silencieux. Il avait encore peur, et il était inutile de le cacher. Il contempla le visage pâle de Yamato et ses yeux bleus qui devenaient si clair sous la lumière qu’ils brûlaient d’une flamme. Tout pouvait encore changer, et il refusait de faire cet énorme pas en arrière. Il refusait de voir Yamato ailleurs. Loin de lui.
- Et… de quoi tu voudrais t’occuper? demanda finalement Yamato en évitant de le regarder.
Les yeux de Taichi s’écarquillèrent. Yamato lui avait répondu. Là, à l’instant. Et ce bonheur indicible, brut, qui lui avait chauffé la poitrine ce jour où Yamato lui avait avoué son envie d’être avec lui, refit surface. Il sentit sa bouche devenir sèche et voulant prendre une contenance, il eut un petit rire sec, ouvrant puis refermant le bord de l’enveloppe.
- Je sais pas…, d’autres trucs… Parce que les enveloppes, tout ça… c’est pas ce que j’aime le plus faire… haha…
« Oh non, j’ai envie de vomir… »
« Tu n’es pas fâché, Taichi ? »
La présence de Yamato était brûlante, il la ressentait de toute sa peau, juste à côté de lui. Les yeux de Yamato, et ses lèvres qui avaient le goût de l’eau glacée. Lentement, sa main gauche cessa de toucher à l’enveloppe, et doucement, dans un mouvement presque timide, se posa sur la jambe de Yamato, sous la table.
Il y eut un long silence, à peine entrecoupé par la musique de la série que les deux Digimons regardaient dans la chambre. Taichi entendit vaguement le rire grondant de Gabumon mais tout son esprit, et tout son corps, étaient focalisés sur cette chaleur qu’il ressentait dans la paume. Il n’osait plus faire un mouvement, tétanisé et il se sentit ridicule, nerveux, incapable de bouger et voulant le faire malgré tout, partagé entre l’idée de rire, faire comme si de rien n’était et attendre. Il leva finalement les yeux et vit l’expression de Yamato. Il en fut choqué. Il y lut les émotions qui déferlaient et ce désir, brûlant, qui avait jailli d’un coup à ce contact.
C’était ce contact, comme le corps de Taichi auparavant, quand il s’était cramponné à lui lors d’une bagarre. C’était cette chaleur. Yamato sentit presque l’odeur de bois brûlé, de feu, cette odeur sauvage et alors, pour la première depuis trois ans, répondit enfin à cette impulsion fière qui s’était emparée de lui.
Il se pencha et d’un mouvement, prit le visage de Taichi entre ses paumes tièdes et l’embrassa farouchement. Cette même violence quand il avait répondu pour la première fois au baiser inattendu de Taichi, il la reproduisait presque à l’identique.
Taichi, surpris, sentit son corps se dénouer de sa peur et n’hésita plus. Plus aucun instant le visage de Sora, irradiant de bonheur et d’amour, ne lui vint à l’esprit. Il eut de nouveau cette espèce de gémissement et de cri plaintif mais serra plus fort Yamato contre lui, la respiration hachée par les baisers profonds et plein d’émotions brutes. Pendant une seconde, il eut l’envie de dire qu’il l’aimait mais ce côté romantique fut balayé aussi vite qu’il était apparu et il ne s’occupa plus qu’à répondre aux baisers de Yamato. Il entendit ses soupirs, et sentit la tension du corps contre lui. Lui-même, la chaleur de son corps, et entre ses jambes, lui faisait presque mal.
Ne sachant plus trop ce qu’il faisait, submergé, Taichi se leva tenant Yamato contre lui, l’embrassant comme jamais. Yamato n’opposa aucune résistance, faisant enfin ce que ses désirs lui dictaient. Il avait oublié Sora, celle qui l’aimait mais qui était tellement loin de lui.
Ses baisers qui n’avaient aucune chaleur contrairement à ceux de Taichi, ses caresses, si différentes. Il ne savait pas exactement ce qu’il faisait, mais le faisait tout de même, guidé instinctivement, et ses doigts serraient plus fort la nuque du garçon qui le mettait dans un tel état.
Taichi passa ses lèvres dans son cou, continuant de l’embrasser, et alors planta ses dents près d’une veine battante. Le résultat fut un mélange de douleur et une sensation étrange, qui fit comprendre explicitement à Yamato qu’il était réellement excité. Il se sentit brûlant et dur à l’entrejambe et par associations d’idées se souvint un peu des fois où s’il s’était masturbé, sous les draps, quand il n’arrivait pas à dormir, et des maigres images qu’il collait à ses orgasmes. Il serra les lèvres mais surpris, eut une sorte de gémissement qui dans une autre situation l’aurait fait mourir de honte. Il ne reconnaissait pas sa propre voix et cela lui faisait peur.
Taichi, sentant son corps se tendre puis se détendre, l’embrassa à nouveau sur les lèvres, les mordant même, avant de toucher la langue de Yamato, et goûtant à ce parfum d’eau. La main de Yamato, soudainement, descendit et l’attrapa à l’entrejambe, d’un mouvement brusque mais pas douloureux. Taichi réfréna comme il put une exclamation lui venant du fond de la gorge, et son dos se cambra, tandis qu’il cherchait d’avantage de contact, le plus possible, de la manière la plus simple, rapide.
Il avait envie de Yamato, c’était la plus belle évidence du monde à cet instant. Il lécha le cou de Yamato, goûtant sa peau, la prenant entre des dents pour la faire rougir et ses doigts glissèrent alors sur la poitrine de son ami, son ventre. Il passa une main sous le pull sombre qu’il portait et toucha la peau qui lui semblait brûlante sous son contact glacé par la nervosité. Cette peau qu’il avait déjà touché en d’autres occasions lui paraissait maintenant neuve sous ses doigts, comme n’appartenant pas au garçon qu’il connaissait. Il remonta jusqu’au torse, et ne put aller plus loin car sa bras était bloqué par le pull. Claquant sa langue contre son palais dans une expression de frustration, il tenta de retirer ce qui le gênait et Yamato l’aida comme il put, tant leurs mouvements étaient désorganisés, voulant arriver au bout sans plus tarder avant de placer ses mains au niveau des reins de Taichi, le serrant plus fort encore.
Taichi, soupirant, exerça une poussée sur le torse de Yamato et le fit s’allonger sur le petit canapé du salon. Tous deux avaient complètement oublié ce qu’il se passait, que leurs Digimons pouvaient à tout moment revenir pour demander de nouveaux encas.
Pas d’importance.
Taichi avait la respiration sifflante à présent. Il y eut un moment où aucun d’entre eux ne bougea, se dévisageant, comme s’ils se demandaient comment ils avaient pu en arriver là. Taichi passa une main sur la joue chaude de Yamato, contempla son visage, n’osant plus bouger et surtout ignorant quoi faire. Tout son corps lui criait de faire quelque chose, n’importe quoi.
- Tu veux… ? commença Yamato d’une voix rauque.
- Oui, répondit Taichi, bien qu’il ignorait quelle était la question.
Yamato ne dit plus rien mais passa ses bras autour du cou de Taichi et l’embrassa, un peu plus doucement qu’auparavant. Jamais Taichi n’aurait cru qu’embrasser un garçon lui paraîtrait si naturel, qu’embrasser son meilleur ami l’exciterait à ce point. Il perçut très nettement l’érection de Yamato contre la sienne et l’envie brute de le prendre, comme ça, sur le canapé, lui vint presque aussitôt à l’esprit.
Sans trop attendre, sa main droite alla déboutonner le jean de Yamato. Il avait du mal à le faire, tant ses doigts tremblaient, et qu’il était occupé à embrasser le jeune garçon sous lui, constamment déconcentré par l’envie de le toucher partout en même temps. Il se sentait très ridicule, mais réussit malgré tout à passer ses doigts sur le tissu du sous-vêtement de Yamato. Il se figea une seconde, n’osant plus trop continuer. Et alors qu’il se demandait s’il pouvait vraiment le faire, Yamato fit glisser sa main entre ses jambes et pressa son érection au travers de son pantalon. Taichi eut une sorte d’exhalation surprise et dans un réflexe, fit un mouvement du bassin. Les yeux de Yamato s’écarquillèrent sous la sensation et il serra les dents. Une décharge passa dans ses reins et il soupira.
Silence.
Taichi glissa sa main sous le tissu et eut un léger geste de surprise quand il sentit la peau chaude et dure sous ses doigts. Il n’avait jamais encore touché un autre sexe que le sien et le contact en devenait différent. Il lui semblait que c’était lourd dans sa paume.
- Taichi…, souffla Yamato, le fixant droit dans les yeux.
Il y avait une telle force dans son regard que Taichi ne réfléchit plus et prit le sexe de Yamato dans sa main. Il sentait une chaleur lui monter à la gorge, et la bouche sèche, il fit des mouvements quelques peu hésitants, tentant de se rappeler ce qu’il se faisait quand l’envie le prenait. Malgré ses changements de rythme et sa prise qui glissait, il devait bien se débrouiller car il sentit que Yamato se détendait complètement, et répondait en faisant des mouvements de bassin.
- Ah…
Ce fut un gémissement résonnant comme un grondement sourd et les yeux brumeux, Yamato utilisa une de ses mains, l’autre tenant d’une poigne de fer la nuque de Taichi, pour déboutonner à son tour et tremblant, prit le sexe de son ami dans sa paume. Ses mouvements étaient bien plus erratiques, tant il était dominé par ce que Taichi lui faisait, mais lorsqu’il le lui empoigna, Taichi eut de nouveau ce mouvement de bassin qui les fit gémir tous les deux.
La chaleur était insoutenable, et ils ne voyaient plus rien, étroitement serrés l’un contre l’autre. Taichi enfouit son visage dans le cou de Yamato, et sentit l’odeur de ses cheveux, sa peau brûlante, et discerna l’expression de son visage, comme flouée, assombrie par des émotions crues. Il ne cria pas, ne parla pas, mais émit à plusieurs reprises de brèves exhalations rauques, crispant une de ses mains sur le cou de Taichi, l’autre continuant de caresser le sexe de Taichi avec une force alanguie.
- Ah… Ah !
Et brusquement, la chaleur fut si forte que Yamato ne put se retenir plus longtemps : tout son corps se tendit, et ses hanches eurent un violent sursaut. Taichi sentit ses doigts s’humidifier et fit un dernier mouvement, plus brutal que les autres. Cette-fois, Yamato mordit Taichi près de l’oreille, et eut un début de cri qui se changea en bruit ressemblant à un sanglot. Sa main se crispa sur le sexe de Taichi qui eut à son tour un orgasme, bien différent de ceux qu’il avait eu de manière solitaire. Ce fut comme une explosion de chaleur partant de son entrejambe jusqu’au reste de son corps, atteignant un pic de brûlure pour retomber dans une tiède torpeur.
Les membres engourdis par sa position, Taichi retira sa main du sexe de Yamato et se décala, épuisé mais envahi par une somnolence agréable, comme après un long entraînement de football. Il fixa sa paume, indécis. Il y vit le sperme, qui se détachait en traces glissantes, et cela lui fit un choc car ce n’était pas le sien, mais celui de son ami qui demeurait allongé, une main au travers du front, tentant de reprendre sa respiration.
« Je… Je l’ai fait… », songea Taichi, affolé.
Yamato dut avoir une pensée similaire car son visage pâlit. Il ne dit rien pendant quelques instants.
- Ya… Yamato ? fit doucement Taichi, interloqué.
- Je… Je me sens… bizarre…, répondit Yamato d’une voix éteinte.
Il leva la main qui avait touché Taichi et par un mécanisme qu’il ne comprit pas lui-même, la porta à ses narines. L’odeur n’était pas si différente de la sienne, mais quelque part, il y avait cette effluve minérale, comme celle des pièces de monnaie poussiéreuses, ou d’un vieux puits, qui lui souleva brutalement le cœur.
Il avait trahi Sora. L’idée, un instant oubliée, avait refait surface avec violence et il se sentit mal pour ça. Il avait osé tromper Sora, alors qu’il avait voulu tout faire pour ne pas le blesser, avait attendu que tout soit fini pour faire… ça avec Taichi. Il n’avait pas su résister à ses désirs, à cause de ce simple contact, sur sa jambe, qui avait réveillé en lui cette pulsion sauvage qui le ne dégoûtait à présent plus. C’était peut-être prématuré, ou faux, mais il savait enfin qu’il avait fait ce qu’il avait eu envie de faire depuis trois ans, depuis qu’il s’était battu avec Taichi, depuis l’épisode du soleil, et enfin le baiser de son meilleur ami. Il lui avait fallu du temps pour comprendre mais c’était terminé. Il ne voulait plus reculer, ou faire souffrir Taichi. Et pour cela, il devait rompre au plus vite. Peu importait son égoïsme. La nausée le prit puis disparut presque aussitôt et de façon soudaine et irrationnelle, il partit dans un grand rire qui déconcerta Taichi.
- Je regrette rien, dit-il finalement, un sourire toujours aux lèvres. Je n’ai plus de regrets maintenant.
Taichi eut alors un sourire à son tour, ce mélange de bonheur et de peur qui se transforma en un soulagement. Il se pencha vers Yamato et l’embrassa alors, sentant son goût d’eau et sa chaleur. Se tenant là, serrés l’un contre l’autre sur le canapé, alors que leurs Digimons regardaient en pleurant le générique de fin du dernier épisode de la série, ils continuèrent de s’embrasser, ne se préoccupant plus de rien.
Du moins pour ce soir-là.
A suivre...