[Quidditch vs Promptomate] Le délire de Madame X - La pratique du samedi
J'ai donc écrit deux textes pour ce défi, mais je trouvais le premier tellement court (le deuxième n'est pas très long non plus d'ailleurs), que j'ai décidé de les poster tous les deux en une seule fois. Cela dit si ça pose un problème, je peux les poster séparément !
Titre : Le délire de Madame X
Entraîneur : neo_mirage
Equipe/Joueur(s) : Un personnage surprise vaaaaachement original !
Catégorie : Défi « Quidditch Versus Promptomate »
Rating : K
Disclaimer : Tout à JKR
Note de l’entraîneur : Je ne sais pas si l’idée était mauvaise ou si c’est juste que je bug en ce moment, mais je n’arrivais vraiment pas à faire quelque chose de plus consistant alors j’ai pété un câble et voilà.
Le délire de Madame X
Lorsque Madame X vit passer devant sa fenêtre le premier balai volant, elle ne s’en inquiéta pas outre mesure. Il était tard et elle s’était relevée pour prendre un verre d’eau, aussi ses yeux embués de sommeil auraient très bien pu lui jouer un tour. Elle retourna se coucher perplexe et oublia vite l’incident.
La deuxième fois, la baie vitrée du salon trembla, et Madame X, qui avait toujours eu le sommeil léger, se réveilla en sursaut et se précipita dehors juste à temps pour voir une forme humaine de nouveau perchée sur un balai passer par-dessus sa haie à toute vitesse et disparaître sans un bruit de l’autre côté. Cette fois-ci, elle ne retourna pas dormir, mais resta toute la nuit assise sur le canapé, à s’inquiéter de sa santé mentale en marmonnant anxieusement pour elle-même. Elle vivait seule depuis la mort de Monsieur X, quelques années plus tôt, et il était mauvais de se complaire dans la solitude, comme chacun le savait.
Le lendemain matin, Olivier Dubois, son nouveau voisin, lui rendit visite pour savoir si elle n’avait besoin de rien. Elle n’osa pas l’embêter avec ses problèmes de vieille dame : c’était un si gentil garçon !
Titre : La pratique du samedi
Entraîneur : neo_mirage
Equipe/Joueur(s) : Zacharias Smith, mention d’autres Poufsouffles
Catégorie : Défi « Quidditch Versus Promptomate »
Rating : PG-13
Disclaimer : Tout à JKR
Note de l’entraîneur : Zacharias est tellement mon personnage préféré. Je pourrai écrire des romans tout entiers sur lui, mais je me suis arrêtée là parce que je trouvais que c’était plutôt pas mal comme ça.
La pratique du samedi
Zacharias avait beau retourner la chose dans sa tête durant des heures entières, il ne comprenait toujours pas l’utilité des entrainements de Quidditch du samedi matin. Du samedi matin à l’aube, plus exactement. Il se trouvait tiré du lit, contraint et forcé de se lever, par l’ensemble de ses camarades de dortoir - à noter qu’aucun d’entre eux ne faisait partie de l’équipe, et qu’ils avaient donc tout le loisir de se recoucher après l’avoir torturé jusqu’à ce qu’il enfile sa tenue et prenne son balai - pour se rendre sur le terrain, où l’attendaient ses coéquipiers, tous plus éclatants de santé et de joie de vivre les uns que les autres. C’était une chose vraiment horrible que d’être un Poufsouffle, parfois.
Evidemment, cette « pratique du samedi » avait été instaurée par le Grand Cedric lui-même, paix à son âme, avant même que Zacharias ne rejoigne l’équipe, alors qui était-il pour se plaindre hein ? Enfin, c’était ce que les regards de Cadwallader, leur nouveau capitaine, semblaient lui hurler silencieusement chaque semaine.
Les pieds glissants dans la boue - certes, Poudlard profitait d’un beau mois de mars, mais Zacharias pouvait vous assurer qu’à l’heure de l’entraînement, ce n’était pas aussi joli à voir, encore moins quand il avait plu toute la nuit - il rejoignit le centre du terrain en grommelant contre le monde entier, et en particulier contre le jaune criard des pulls qu’arboraient la majorité de l’équipe et qui lui donnait mal à la tête.
« Allez, on se motive ! » hurla Cadwallader, et Zacharias regretta de ne pas pouvoir tuer les gens par la simple force de son regard. Il enfourcha son balai et s’éloigna le plus possible de son brailleur de capitaine, évitant prestement le cognard que l’un des batteurs avaient envoyé dans les airs avec un peu trop d’enthousiasme. Il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre.
Summerby, leur attrapeur, draguait la Poursuiveuse et unique fille de l’équipe, qui gloussait bruyamment sans se préoccuper du vif d’or qui lui volait presque dans les yeux, et Zacharias se demanda si se jeter de son balai n’était pas une bonne idée finalement. Peut-être qu’on donnerait la Coupe de Quidditch à son équipe, en compensation de sa mort tragique en plein entraînement. Bon, ça n’avait pas marché avec Cedric, le pauvre hère, mais sa propre mère casserait tellement les pieds à l’école que Dumbledore n’aurait sans doute pas d’autre choix.
Il en était là dans ses réflexions morbides quand Wayne Hopkins, le plus acharné de tous ses compagnons de cellule - ou camarades de dortoirs, bon - déboula sur le terrain, les cheveux-ouragan et les lunettes de travers. Avec un immonde pull moutarde sur le dos, qui plus est.
« Zach ! Zach ! » criait-il, et Zacharias avait simplement envie de lui foncer dessus en espérant que cet abruti qui l’appelait Zach mourrait sous le choc, « Ernie a renversé du jus de citrouille sur ton devoir de Sortilège ! »
Tous ses coéquipiers se mirent à pousser des rugissements consternés et à lui manifester bruyamment leur compassion. Zacharias n’eut jamais autant envie d’avoir été répartie à Serpentard qu’à ce moment-là. Tout ce jaune jurait atrocement avec ses cheveux.
Titre : Le délire de Madame X
Entraîneur : neo_mirage
Equipe/Joueur(s) : Un personnage surprise vaaaaachement original !
Catégorie : Défi « Quidditch Versus Promptomate »
Rating : K
Disclaimer : Tout à JKR
Note de l’entraîneur : Je ne sais pas si l’idée était mauvaise ou si c’est juste que je bug en ce moment, mais je n’arrivais vraiment pas à faire quelque chose de plus consistant alors j’ai pété un câble et voilà.
Le délire de Madame X
Lorsque Madame X vit passer devant sa fenêtre le premier balai volant, elle ne s’en inquiéta pas outre mesure. Il était tard et elle s’était relevée pour prendre un verre d’eau, aussi ses yeux embués de sommeil auraient très bien pu lui jouer un tour. Elle retourna se coucher perplexe et oublia vite l’incident.
La deuxième fois, la baie vitrée du salon trembla, et Madame X, qui avait toujours eu le sommeil léger, se réveilla en sursaut et se précipita dehors juste à temps pour voir une forme humaine de nouveau perchée sur un balai passer par-dessus sa haie à toute vitesse et disparaître sans un bruit de l’autre côté. Cette fois-ci, elle ne retourna pas dormir, mais resta toute la nuit assise sur le canapé, à s’inquiéter de sa santé mentale en marmonnant anxieusement pour elle-même. Elle vivait seule depuis la mort de Monsieur X, quelques années plus tôt, et il était mauvais de se complaire dans la solitude, comme chacun le savait.
Le lendemain matin, Olivier Dubois, son nouveau voisin, lui rendit visite pour savoir si elle n’avait besoin de rien. Elle n’osa pas l’embêter avec ses problèmes de vieille dame : c’était un si gentil garçon !
Titre : La pratique du samedi
Entraîneur : neo_mirage
Equipe/Joueur(s) : Zacharias Smith, mention d’autres Poufsouffles
Catégorie : Défi « Quidditch Versus Promptomate »
Rating : PG-13
Disclaimer : Tout à JKR
Note de l’entraîneur : Zacharias est tellement mon personnage préféré. Je pourrai écrire des romans tout entiers sur lui, mais je me suis arrêtée là parce que je trouvais que c’était plutôt pas mal comme ça.
La pratique du samedi
Zacharias avait beau retourner la chose dans sa tête durant des heures entières, il ne comprenait toujours pas l’utilité des entrainements de Quidditch du samedi matin. Du samedi matin à l’aube, plus exactement. Il se trouvait tiré du lit, contraint et forcé de se lever, par l’ensemble de ses camarades de dortoir - à noter qu’aucun d’entre eux ne faisait partie de l’équipe, et qu’ils avaient donc tout le loisir de se recoucher après l’avoir torturé jusqu’à ce qu’il enfile sa tenue et prenne son balai - pour se rendre sur le terrain, où l’attendaient ses coéquipiers, tous plus éclatants de santé et de joie de vivre les uns que les autres. C’était une chose vraiment horrible que d’être un Poufsouffle, parfois.
Evidemment, cette « pratique du samedi » avait été instaurée par le Grand Cedric lui-même, paix à son âme, avant même que Zacharias ne rejoigne l’équipe, alors qui était-il pour se plaindre hein ? Enfin, c’était ce que les regards de Cadwallader, leur nouveau capitaine, semblaient lui hurler silencieusement chaque semaine.
Les pieds glissants dans la boue - certes, Poudlard profitait d’un beau mois de mars, mais Zacharias pouvait vous assurer qu’à l’heure de l’entraînement, ce n’était pas aussi joli à voir, encore moins quand il avait plu toute la nuit - il rejoignit le centre du terrain en grommelant contre le monde entier, et en particulier contre le jaune criard des pulls qu’arboraient la majorité de l’équipe et qui lui donnait mal à la tête.
« Allez, on se motive ! » hurla Cadwallader, et Zacharias regretta de ne pas pouvoir tuer les gens par la simple force de son regard. Il enfourcha son balai et s’éloigna le plus possible de son brailleur de capitaine, évitant prestement le cognard que l’un des batteurs avaient envoyé dans les airs avec un peu trop d’enthousiasme. Il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre.
Summerby, leur attrapeur, draguait la Poursuiveuse et unique fille de l’équipe, qui gloussait bruyamment sans se préoccuper du vif d’or qui lui volait presque dans les yeux, et Zacharias se demanda si se jeter de son balai n’était pas une bonne idée finalement. Peut-être qu’on donnerait la Coupe de Quidditch à son équipe, en compensation de sa mort tragique en plein entraînement. Bon, ça n’avait pas marché avec Cedric, le pauvre hère, mais sa propre mère casserait tellement les pieds à l’école que Dumbledore n’aurait sans doute pas d’autre choix.
Il en était là dans ses réflexions morbides quand Wayne Hopkins, le plus acharné de tous ses compagnons de cellule - ou camarades de dortoirs, bon - déboula sur le terrain, les cheveux-ouragan et les lunettes de travers. Avec un immonde pull moutarde sur le dos, qui plus est.
« Zach ! Zach ! » criait-il, et Zacharias avait simplement envie de lui foncer dessus en espérant que cet abruti qui l’appelait Zach mourrait sous le choc, « Ernie a renversé du jus de citrouille sur ton devoir de Sortilège ! »
Tous ses coéquipiers se mirent à pousser des rugissements consternés et à lui manifester bruyamment leur compassion. Zacharias n’eut jamais autant envie d’avoir été répartie à Serpentard qu’à ce moment-là. Tout ce jaune jurait atrocement avec ses cheveux.