Titre : Le voila réveillé
Auteur : Cami (
desperat3_fly )
Genre : Entre drame et humour, Sparky
Rating : PG
Résumé : John fait un "drôle"de rêve, auquel beaucop de chose, pour lui se révèlent.
Spoiler : Sais pas torp, me suis pas vraiment basé sur les futur évènements de la prochaine saison mais on peut dire que c'est spoiler quand même.
Note : La fic est stupide, pas génial mais l'idée de faire ça me trotai en tête depuis quelques temps, donc voilou...
Note bis : Désolé pour le titre, j'avais pas d'idée
Disclamer : Les personnages ne sont pas de ma création (sauf l'autres personnage que John de la fanfic), je n'écris que par loisir et ne touche aucune rémunération pour ce texte.
Blanc… Du blanc,
à perte de vue. Puis, une silhouette : un homme, grand, aux cheveux noirs.
Une autre apparaît, une femme, aux cheveux tout aussi noir.
- Ohé y a quelqu’un !
La voix raisonna, les dernières syllabes se firent entendre de
nombreuses fois s’en suivirent le silence.
- Appelez ne vous servira à rien Colonel, ici personne ne peut vous
entendre !
- Hé, mais qui êtes-vous ? Vous n’étiez pas là il y a cinq minutes !
- Qui je suis n’a aucune importance, et vous n’êtes pas là depuis cinq minutes
mais deux.
- Vous êtes la femme de McKay dans une autre vie ou quoi ?
- Non.
- Bon et puisqu’il n’est pas important que je sache qui vous êtes, puis-je
savoir où nous sommes ?
- Ca je l’ignore, seul vous le savez John.
- Oh on prend ses aises ? Vous m’appelez John, et moi je en vous appelle
pas, puisque je ne sais pas qui vous êtes !
- Ne faites donc pas l’enfant. Vous êtes trop vieux pour cela.
- Je ne suis pas vieux !
La personne ne répondit pas, le silence, de nouveau s’installa. Sheppard
commença à nouveau à scruter les environs, à la recherche d’une quelconque
sortit.
- On est dans un hôpital qui a été dévalisé par les huissier ou quoi ?
- Je vous demande pardon Colonel, qu’avez-vous dit ?
- Bin, regardez autour de nous, c’est tout blanc et y a rien ! Dans les
hôpitaux, c’est tout blanc et là y a pas de mobilier donc les huissiers ont du
passé !
- Les quoi ?
- Non rien laissez tomber. On est où bon sang ?
- Dans un endroit généré par votre subconscient, qui m’a par la suite générée à
mon tour.
- Oh très intéressant… Mais pourquoi aurai-je généré la femme idéale
McKaysienne ?
- Ce n’est pas à moi de répondre à cette question, puisque je ne suis que le
fruit de votre imagination.
- Super ! Et comment je m’en vais ?
- En vous réveillant.
- Et j’me réveille comment ?
- Je ne peux pas le faire pour vous.
- Je ne vous demande pas ça, je vous demande de me dire comment on fait.
- On ouvre les yeux.
- Il se trouve que j’ai les yeux bien ouvert à l’heure actuelle !
- Vous êtes toujours aussi énervant en temps normal John ?
- Hum… Il semblerait que oui ! Et vous, vous donnez toujours une
impression de frigidité pareil en temps normal ?
- Des discussions autour de ce sujet ne sont pas les raisons de ma venue.
- Je croyais que vous ne saviez pas pourquoi vous étiez là !
- Je ne suis pas idiote non plus Colonel, vous ne m’avez pas généré pour parlé
de votre vie sexuelle.
- On ne parlai pas de la mienne, mais de la votre !
- Etant donné que je ne suis que le reflet de vous-même avec une apparence de
femme, ma vie sexuelle et votre vie sexuelle sont les mêmes.
- Oh je vois vous êtes transsexuel.
Les yeux de la femme se fermir ; elle entama un profond soupir, rouvrant
ces yeux au beau milieu de celui-ci.
- Pourrions-nous en venir au vif du sujet s’il vous plait ?
- Ah oui et comment ?
- SI vous arrêtiez de gesticuler sans cesse, ça aiderait. Ensuite, il va vous
falloir faire ce dont vous n’avez, apparemment, pas l’habitude :
réfléchir !
- J’abandonne, vous m’énervez, je veux m’en aller, c’est clair ça ? Je
veux me réveiller, allé chercher des poux à McKay, allé jouer au golf, allé m’asseoir
sur le bureau d’Eliz…
Il s’arrêta, net.
- Pourquoi vous arrêtez-vous John ?
- Parce que je dis des choses incohérentes !
- Non… Reprenez, revenez-en au bureau de la personne dont vous n’avez pas
terminé le nom.
- Ca ne sert à rien.
- Qu’est-ce qui en sert à rien ?
- Ca ne sert à rien de dire que je veux me réveiller pour aller m’asseoir sur
le bureau d’une personne à qui il n’appartient plus.
- Pourquoi ne lui appartient-il plus ?
- Parce… Parce que… Parce qu’elle est loin à présent…
Il lui fit dos, il sentait la tristesse le prendre en maître…
- Et elle vous manque ?
Le silence ne se rompit pas…
- Vous êtes malheureux, malheureux sans savoir pourquoi… Voilà pourquoi je suis
là. Vous avez voulu vous ouvrir les yeux… C’est choses faites. Votre cœur est
martelé de douleur, en silence. Martelé par l’absence de cette femme loin de
vous.
- C’est faux… Elle me manque certes mais, pas à ce point là.
- En êtes-vous réellement sur John ?
- Oui ; bien sur.
- Je ne crois pas.
- Et pourquoi ça ?
- Car si ce n’était pas le cas, vous ne me feriez pas dos de peur que je puisse
voir quelconques larmes.
John se figea sur le son de cette dernière phrase. Il insuffla, expira de multiples
fois, profondément, avant de se retourner : ais à présent, il était seul !
Une sonnerie vive vint emplir la pièce, puis en un clignement, le blanc profond
prit la couleur de son plafond… Le voilà réveillé…
FIN