[wip] Naruto - C'est la faute à Jin - chap. 3

Jun 09, 2008 10:22

Titre: C’est la faute à Jin
Chapitre: 3/?
Auteur: shono_hime
Fandom: Naruto / Hunter x Hunter
Pairing: Inuzuka Kiba/Nara Shikamaru
Rating: G
Disclaimer: Copy-quoi? Ne dites pas de gros mots, s'il vous plait! Chuis polie, moi! >_< Non mais!
Note: Ecrit pour 30_baisers, thème: Entre le rêve et la réalité.


Shikamaru était furieux, ça ne faisait aucun doute pour Kiba. Et encore, c'était un euphémisme et ça, ça le gênait parce qu'en tant qu'Inuzuka, c'était presque un devoir pour lui de faire dans l'exagéré. Seulement là, Kiba devait rêver, parce que Shikamaru était en train de lui piquer son rôle et de faire d'un vulgaire caillou une vraie montagne.

Bon, d'accord, ils avaient tous les deux réalisé le caractère absolument merdique de leur mission, même Tarô avait approuvé, c'était pour dire. Mais là, à voir ce satané Nara, c'était plus une mission débile, c'était un affront personnel que Tsunade lui avait fait.

Tout ça pour dire que Shikamaru avait les nerfs, que ça se voyait, et que Kiba avait peur de devoir se retrouver à essayer de calmer le jeu, perspective à la fois effrayante et hautement dérangeante. Où allait le monde si les Nara exagéraient et si les Inuzuka jouaient les Maîtres Zen, franchement?

Il sauta d'une branche à l'autre, jetant un regard discret par-dessus son épaule pour essayer de juger de l'humeur de son irascible coéquipier, mais visiblement, une ballade en forêt n'avait pas suffi à le calmer, à en juger par son air renfrogné et son regard incendiaire. Kiba grinça des dents mais se dit de faire un effort. Après tout, si ça finissait en pugilat, ce serait non seulement peu productif, mais aussi potentiellement humiliant. C'était pas parce que Shikamaru frappait moins fort que lui que ses attaques n'étaient pas douloureuses. Le truc, c'était qu'il savait exactement où frapper…

"Non mais je rêve…" se dit-il. "Voilà que je me mets à penser à lui casser la figure!"

Aussi étrange que cela puisse paraître venant de quelqu'un comme Kiba, qui préférait faire parler ses poings, il était assez rare qu'il soit tenté d'utiliser cette technique sur Shikamaru. Bien sûr, il ne se gênait pas pour proférer menaces et promesses de violence diverses et variées, mais presque jamais sérieusement. Mais là… Il commençait à saturer. Ça faisait à peine trois heures qu'ils avaient débarqué et que Shikamaru avait commencé à marmonner dans sa barbe à intervalles réguliers, à grogner dès que Kiba lui adressait la parole, bref à être imbuvable, et ça commençait déjà à bien faire. La patience ne faisait pas partie de son code génétique, et si le Nara continuait à jouer les pénibles, il allait s'en souvenir de façon douloureuse, foi d'Inuzuka!

Dire qu'il avait espéré que ce serait une mission sympa… Il avait dissimulé sa satisfaction quand Tsunade leur avait annoncé qu'ils bosseraient ensemble, parce qu'après tout, de tous ses amis, c'était avec Shikamaru que Kiba préférait travailler. Rien de personnel pour les autres, mais Shikamaru était le genre de coéquipier qui lui convenait parfaitement: un leader intelligent mais pas tyrannique comme certains, un partenaire capable de se détendre et de plaisanter, mais sans être trop bruyant comme d'autres, le tout saupoudré d'une conversation intéressante et pas soporifique ou trop compliquée, d'un talent au combat complémentaire au sien et, il pouvait bien l'admettre dans son for intérieur, parce que, pour ce qu'il en savait, Shikamaru ne connaissait pas de jutsu d'intrusion mentale, une apparence physique bien agréable, qui lui faisait regretter d'être à l'avant-garde. Ouais, suivre Shikamaru au premier sens du terme aurait été bien plus sympa…

Il entendit un claquement sec qui résonna dans la forêt, mais ce fut la sensation de brûlure sur sa joue qui lui fit comprendre qu'il venait de se mettre une claque retentissante. Il grimaça en se rendant compte que les pas derrière lui venaient de s'arrêter et il s'immobilisa lui aussi, se retournant en se frottant la joue. Il croisa le regard agacé de Shikamaru.

"Qu'est-ce que tu fous?" demanda ce dernier en levant un sourcil.
"Moustique," improvisa Kiba en se traitant intérieurement de triple crétin.

Il n'y avait pas de moustique dans la forêt, bon sang, et Shikamaru était tout à fait du genre à remarquer ce genre de détails. Il fut donc estomaqué de voir son partenaire hausser les épaules sans insister et sans même avoir l'air soupçonneux. Il obéit quand un geste lui ordonna de continuer, et il se retourna donc pour avancer à nouveau.

"Je rêve…" marmonna-t-il.
"Quoi?"
"Rien, rien."

Sur cet échange hautement productif, ils continuèrent de progresser dans la forêt en silence, silence que Kiba s'efforça de ne pas rompre par ses soupirs. Il aurait presque préféré faire cette mission avec Neji, tiens! Quitte à avoir affaire à un chieur, autant pouvoir marcher derrière lui sans pensées graveleuses…

Il passa donc les deux heures qui suivirent à imaginer le Hyuuga en string, ce qui s'avéra ma foi très efficace, surtout s'il partait du principe qu'il avait autant de poils sur le corps que de cheveux sur la tête. Il finit par arrêter quand la nausée lui prit, ne voulant pas se couper l'appétit alors que l'heure de la pause repas approchait. C'était un cauchemar, c'était pas possible! Voilà qu'il en était à imaginer un rival en string panthère parce que son coéquipier avait décidé de jouer les frigides. Non, correction, même si son coéquipier avait décidé de jouer les frigides.

"Ouais, un vrai cauchemar…"
"T'as fini de marmonner dans ta barbe, oui? Est-ce que je marmonne dans ma barbe, moi?"

Kiba pila net sur une branche, et apprécia sans s'en rendre vraiment compte les réflexes de Shikamaru qui lui permirent de ne pas lui rentrer dedans. Le Nara sauta sur une branche à côté de lui et lui jeta un regard mauvais.

"Quoi?"
"Est-ce que tu marmonnes dans ta barbe?! Mais t'as pas arrêté depuis qu'on a débarqué, mon vieux! Si tu t'en rends même pas compte, faut te faire soigner!"

S'il y avait un concours du manque de discrétion le plus affligeant, Kiba venait certainement de le remporter en beuglant comme il venait de le faire, et visiblement, Shikamaru n'appréciait ni cette victoire sans conteste, ni l'allusion pas franchement fine.

"Si t'avais une blonde stupide qui s'obstinait à faire de ta vie un enfer comme moi, tu marmonnerais dans ta barbe, aussi," rétorqua Shikamaru avec verve, avant de lui faire signe d'avancer.

Kiba obéit en levant les yeux au ciel, remerciant la nuit qui tombait, dissimulant ainsi sa réaction peu flatteuse. Qu'est-ce que cette blonde d'Ino avait encore bien pu manigancer pour énerver le flegmatique Shikamaru à ce point là?

"Je rêve," soupira-t-il en se disant qu'il commençait à radoter.
"Kiba!"

Il pila une nouvelle fois après seulement trois pas, et il se dit qu'il aurait mieux fait de ronchonner intérieurement. Il se retourna en s'efforçant de prendre un air innocent et reçut un regard appuyé. Il fallait de toute évidence qu'il travaille ça. Il se demanda brièvement s'il aurait eu plus de résultat s'ils avaient mis leurs masques d'Anbu, et décida que c'était pas garanti. Enfin, tant mieux, parce qu'il n'aimait pas trop ces trucs là. Ça tenait chaud, et c'était pas pratique du tout, surtout pour les éclaireurs comme lui. Avoir un champ de vision si réduit lui donnait des frissons. Heureusement, Shikamaru, en leader éclairé et qui devait apprécier ces masques au moins aussi peu que lui, avait déclaré qu'ils n'étaient plus utiles sitôt qu'ils s'étaient retrouvés à distance respectable de la ville du coin.

"On va s'arrêter là pour la nuit," déclara le susnommé leader en un instant de bonté.

Kiba soupira de soulagement et ils sautèrent en bas de l'arbre, se dirigeant vers le petit ruisseau qui avait décidé de l'emplacement de leur campement. Ils ne firent pas de feu, évidemment, et durent se contenter des rations insipides mais énergétiques qui faisaient partie de l'équipement standard du ninja. Akamaru détourna le museau quand Kiba lui en offrit une, et lui et Shikamaru échangèrent un regard entendu qui rasséréna l'Inuzuka. La transformation en emmerdeur n'était donc pas permanente. Tant mieux.

Ils mangèrent en silence, partageant leur douleur de devoir avaler des trucs aussi infâmes, puis décidèrent du tour de garde. Kiba s'installa sur une branche basse, Akamaru roulé en boule sur son ventre, et Shikamaru se posta un peu plus haut que lui, en alerte. Il ne fallut pas longtemps à l'Inuzuka pour s'endormir, l'irritation de la journée laissant place à une douce torpeur et, confiant en les capacités de Shikamaru pour veiller pendant son sommeil, il se laissa aller.

Ce fut un grondement assourdissant et un juron qui le réveillèrent, et quand il ouvrit les yeux, Kiba se rendit compte que le sol approchait à une vitesse anormale. Il se roula instinctivement en boule et réussit à amortir sa chute au maximum, son épaule protestant quand même un peu pour la forme. Il se redressa et déglutit.

C'était un ours, ou plutôt, comme il le décrirait à ses amis s'ils revenaient de cette fichue mission, un ours gigantesque, monstrueux, aux dents épouvantablement longues et à l'air franchement pas amical tourné vers…

"Akamaru!" s'exclama-t-il.

Le chien geignit faiblement mais ne recula pas, montrant les crocs à l'ours qui devait le faire à peu près huit fois. Kiba nota avec horreur que l'ours semblait être arrivé dans leur dos, contre le vent, et c'était une déduction des plus déplaisantes: ils avaient affaire à un ours intelligent et qui avait visiblement envie de se taper du chien de Konoha au souper. Il se redressa en voyant l'animal bondir vers Akamaru, et il cria à son chien de sauter, ce qu'il fit. Malheureusement, son petit gabarit ne faisait pas le poids face à l'ours et Kiba se précipita en avant quand il réalisa que la fichue bestiole allait cueillir son chien au vol. Sa main vola dans son dos, agrippant la poignée de son ninjatô et il se jeta en avant. Seul problème, l'ours, en plus d'être imposant, était aussi rapide…

Dans la pénombre, Kiba vit une ombre passer entre l'ours et son chien, entendit un grognement de douleur accompagné d'un bruit sourd et, deux secondes plus tard, Shikamaru lui fourrait un Akamaru haletant dans les bras et le tirait vers le haut pour l'entraîner vers les branches plus sûres que le sol.

"Sauf si cette saleté grimpe aux arbres, bien sûr…" pensa Kiba en prenant appui sur une branche.

Serrant précautionneusement Akamaru contre lui, il jeta un coup d'œil par-dessus son épaule et profita de la lueur de la lune pour voir se redresser l'ours, le museau en sang là où Shikamaru s'était visiblement fait une joie d'incruster son pied. Ce dernier le tira de sa contemplation ravie en lui tapant sur l'épaule et en lui faisant signe de s'éloigner. Il obéit de mauvaise grâce.

"Je rêve! On fuit devant un ours?" protesta-t-il avec hargne.

Shikamaru se contenta de le regarder, comme s'il attendait quelque chose de lui. Kiba eut une seconde de battement avant de réagir instinctivement et d'humer l'air, réalisant avec horreur qu'il y avait au moins une dizaine d'autres ours dans le coin.

Cette constatation le convainquit d'avancer plus vite, également motivé par les grondements furieux de l'ours qui les coursait. Tandis qu'il courait, Kiba se rendit compte qu'il avait en fait repéré les ours avant même de s'endormir, mais qu'il n'y avait pas prêté attention. Ils étaient après tout en milieu sauvage, alors ça n'avait rien d'étonnant. Et puis, rien n'aurait pu laisser penser que les ours étaient agressifs. N'empêche que s'il avait su…

Ils avancèrent pendant une ou deux minutes, ralentis par la nuit et le terrain accidenté et inconnu, mais furent tout de même étonnés par l'endurance de l'ours toujours sur leurs talons, et Kiba aperçut soudain devant eux une lueur tremblotante. Un feu de camp.

Un coup d'œil à Shikamaru et ils changeaient légèrement de trajectoire pour éviter de donner à l'ours une autre cible, surtout que la saleté avait l'air d'avoir faim.

"Ça ne m'enchante pas de dire ça, mais pourquoi on ne se débarrasse pas simplement de cette sale bête?" souffla Kiba.
"Parce que si on fait ça, tu peux être sûr que tous les autres vont nous tomber dessus," répondit Shikamaru sur le même ton.

C'était pas faux, malheureusement, et Kiba n'avait pas franchement envie de génocider un troupeau d'ours. Il aimait les animaux, après tout… Ce qui ne leur laissait qu'une solution: sortir du territoire de l'animal et finir leur nuit ailleurs. C'était un plan valable, à ceci près qu'il devait y avoir du côté du feu de camp quelque chose de plus appétissant que deux ninjas maigrelets, car l'ours bifurqua soudain dans cette direction.

Les deux Anbu se regardèrent et levèrent tous les deux les yeux au ciel. Parfois, les méchants avaient la vie facile… Ils se lancèrent à la poursuite de l'ours, espérant l'intercepter avant que les campeurs innocents ne finissent en pâté pour ours. Du coin de l'œil, Kiba vit Shikamaru remettre son masque, et il fit de même avec une grimace boudeuse.

Ils arrivèrent à l'orée de la petite clairière illuminée par le feu en même temps que l'ours, juste à temps pour voir deux silhouettes sauter de côté pour s'éloigner de lui. Deux gosses, aux yeux de Kiba, dont un petit brun qui, ayant à peine touché le sol, bondit de nouveau, le poing levé. Kiba sentit sa mâchoire se décrocher en voyant la demi-portion encastrer son poing dans la tête d'un ours au moins aussi estomaqué que le ninja lui-même.

Il y eut un vacarme de bois brisé quand la pauvre bête épousa un arbre après un vol plané d'une dizaine de mètres et ne se releva pas.

"Ils ont quoi, au juste, les ours de la région? C'est le deuxième depuis ce matin!"

Kiba tourna la tête vers la voix, un autre garçon du même âge que le premier mais aux cheveux clairs, comme argentés. Il rejoignit son compagnon près du feu et se baissa pour ramasser une brochette qui manquait encore un peu de cuisson.

"Je sais pas, mais ils sont moins sympa que chez moi, en tout cas," répondit l'autre en se laissant tomber près du feu. "Et moins résistants, aussi."

Le premier eut un ricanement et secoua la tête.

"T'es un monstre, tu le sais, au moins?"

Le petit brun dut prendre ça pour un compliment, à en juger par son grand sourire. Les deux garçons retournèrent à leurs brochettes, l'air de rien. Ils s'immobilisèrent soudain et tournèrent tous les deux la tête dans la direction de Kiba et Shikamaru, toujours perchés bêtement sur leur branche. Le mouvement les réveilla cependant, et ils bondirent instinctivement en arrière, s'éloignant discrètement.

Une bonne demi-heure plus tard, ils avaient enfin quitté la zone infestée d'ours et de gamins monstrueux et ils trouvèrent un abri sous un rocher. Sitôt qu'ils furent installés, Kiba explosa.

"T'as vu ça? Non, mais t'as vu ça? D'un coup de poing! C'est pas possible! Il l'a étalé d'un coup de poing! Je rêve, j'hallucine!"

Il aurait continué sur la même veine encore un moment si Shikamaru ne l'avait pas saisi par la sangle de son ninjatô, enlevant son masque puis lui arrachant le sien et rapprochant leurs visages.

"Écoute moi bien," grogna-t-il. "Tu me fatigues. Si tu répètes encore une fois 'je rêve', je te fais avaler ton masque, est-ce que c'est clair?"

Ils étaient si proches, à présent que Kiba pouvait sentir la respiration saccadée de son ami sur ses lèvres. Un instant, il se vit l'attirer contre lui et l'embrasser pour lui ôter toute envie de grogner, mais l'instant d'après, il se vit par terre, un masque en travers de la gorge et un ninjatô entre les côtes, aussi décida-t-il de réprimer ses instincts. Shikamaru le repoussa et détourna les yeux, se passant une main sur le visage.

"C'est à ton tour de monter la garde," lâcha-t-il après une seconde.

Il s'étendit sur le sol sans attendre de réponse et Kiba préféra une nouvelle fois garder le silence. Il se gratta la tête puis caressa pensivement Akamaru et se promit de remercier son partenaire au nom de son chien dès la première heure le lendemain.

Il passa la nuit à penser alternativement à son partenaire et à la lueur qui brillait au fond de ses yeux quand il était énervé, lueur très agréable aux yeux de Kiba, et à revoir un gamin gringalet assommer des ours à mains nues. Autant dire qu'il ne s'endormit pas, et le reste de sa garde se passa sans incident.

Fidèle à sa promesse, Kiba remercia Shikamaru pendant qu'ils se préparaient. Il ne reçut qu'un haussement d'épaules et un grommellement inintelligible en guise de réponse, ce qui lui suffit amplement. Shikamaru, pour sa part, ne s'excusa pas pour son humeur de la veille, qui semblait heureusement s'être dissipée malgré leur nuit agitée, mais Kiba ne s'en formalisa pas. Il n'aurait pas supporté une nouvelle journée avec un Shikamaru en mode Uchiha grognon.

Ils atteignirent la ville d'Amishi en milieu de mâtinée. C'était là qu'ils devaient commencer leur enquête. Après avoir dissimulé tout signe extérieur de leur condition de ninja, hormis leurs ninjatô qu'ils glissèrent à leur ceinture pour donner le change, ils pénétrèrent en ville et Shikamaru décida de les séparer. Lui se chargerait d'aller interroger les antiquaires, receleurs et autres collectionneurs plus ou moins scrupuleux dans l'espoir d'obtenir des informations sur Jin. Kiba lui-même s'occuperait d'interroger les gardes puis ferait un tour en ville en pensant, espoir bien maigre, qu'Akamaru reconnaîtrait peut-être l'odeur de leur voleur de rouleaux.

Ils se donnèrent rendez-vous en début d'après-midi sur la place centrale de la ville puis partirent de son côté, Shikamaru en profitant quand même pour lui demander d'éviter toute bourde.

"On est pas au Pays du Feu et on est chez des civils. Double raison pour éviter l'incident diplomatique si tu vois ce que je veux dire," expliqua-t-il avec un regard lourd de sens.

Kiba lui tira la langue tandis qu'il s'éloignait. C'était quoi ces insinuations, au juste? C'était Naruto, le spécialiste des pieds dans le plat, pas lui! Bien décidé à avoir un comportement exemplaire pour prouver à son partenaire qu'il était un vrai professionnel, Kiba ratissa consciencieusement la ville. Il sympathisa avec un des maîtres-chiens de la milice locale, qui le renseigna de bon cœur. Il lui apprit qu'une bonne dizaine d'hommes correspondant à la description de Jin passaient les portes de la ville toutes les heures. Amishi était la ville commerçante la plus importante de la zone côtière, autant dire que les étrangers y étaient monnaie courante.

En désespoir de cause, Kiba rôda en ville pendant le reste de la mâtinée. Il s'acheta des dango à une échoppe et les savoura en parcourant le quartier des restaurants, poussé par le souvenir du dossier que Shizune leur avait remis. Selon Kakashi, en effet, Jin avait révélé une curiosité pour les plats locaux. Ça ne coûtait rien de rôder dans le coin, après tout…

Il venait de finir son dernier dango, heureusement pour lui, quand il entendit des pas précipités derrière lui. Il s'écarta à temps pour éviter de se faire renverser par une jeune femme aux cheveux aussi bleus que le kimono qu'elle portait et qui était d'ailleurs trop grand pour elle. Elle le dépassa en faisant de grands gestes vers deux hommes attablés à la terrasse d'un restaurant.

"Fuji-sensei! Yoh-san!" s'écria-t-elle en les rejoignant au pas de course.

A ses pieds, Akamaru éternua et les yeux de Kiba s'étrécirent. Son chien éternuait ainsi pour lui signaler toute source de chakra inhabituelle. Il se concentra sur les trois individus et repéra effectivement l'afflux de chakra contrôlé qui émanait d'eux et du kimono même de la fille. Des ninjas, et certainement des locaux, bien qu'ils n'arborent pas le bandeau orné d'une vaguelette, symbole de Kiri, le village de l'Eau.

Il fit signe à Akamaru de se faire discret et ils s'installèrent à une table non loin des trois autres. C'était peut-être stupide, et Kiba voyait déjà le roulement d'yeux agacé de Shikamaru, mais sa curiosité était trop forte, surtout que…

"Je rêve!" s'étonna-t-il à mi-voix.

Le plus âgé des trois était une espèce de sosie d'Asuma-sensei, avec le collier de barbe, la clope au coin des lèvres et la musculature imposante, mais sans un détail d'importance: les cheveux. Le type était en effet rasé comme un bonze, à en juger par la peau lisse qui n'était pas recouverte par un bandana bleu. C'était… spécial, disons.

Kiba se tourna à demi pour calmer un début de fou rire et son regard se posa sur le troisième larron, un type un peu plus âgé que lui aux cheveux bruns, et au chakra mieux contrôlé que les deux autres. Il n'avait pas d'arme apparente et un sourire plaqué sur le visage.

"Vous avez remarqué le gugusse qu'on a croisé ce matin, sur la route?" demanda t'il d'une voix traînante.
"Lequel? Celui habillé comme un saltimbanque?" demanda le plus âgé.
"C'est parce que c'était un saltimbanque, Fuji," fit remarquer le garçon en levant les yeux au ciel. "Mais non, je parlais du type qu'on a croisé sur le pont de Moriwa."

La jeune fille secoua la tête avec un regard perplexe.

"Qu'est-ce qu'il avait de spécial?"
"Un chakra bien contrôlé."
"Un ninja?"
"Allez savoir…"

Le dénommé Yoh haussa les épaules d'un air nonchalant avant de continuer.

"Mais je ne crois pas. Il ne se tenait pas comme un ninja."

Sur cette remarque étrange, le serveur arriva et prit leur commande. Kiba resta encore un peu mais leur conversation passa sur des sujets moins intéressants, dont un ami à eux, un certain Kaede qu'ils ne semblaient pas porter dans leur cœur. Kiba se leva et s'aperçut qu'il était en retard à son rendez-vous avec Shikamaru. Il courut dans les rues étroites, un sourire stupide aux lèvres, parce que sa curiosité avait payé. Il y avait bien des chances pour que le type que ce Yoh avait remarqué sur le pont soit leur homme.

Il tourna à un angle de rue et dut faire une embardée pour éviter deux gamins postés à cet endroit. Il battit des bras pour garder son équilibre et se retourna pour conseiller aux gamins de ne pas rester en plein milieu, mais ses invectives restèrent coincées dans sa gorge. C'était les deux gosses de la veille, dont le tueur d'ours, qui était actuellement… penché en avant pour caresser Akamaru, qui se laissait faire sans la moindre gêne.

"Akamaru," appela-t-il en s'approchant d'eux, priant très fort pour garder son calme. "Dépêche toi, tu veux?"

Le petit chien accepta une dernière caresse du petit brun, puis rejoignit son maître en remuant la queue.

"Il est mignon," déclara le garçon avec un grand sourire. "C'est Akamaru, c'est ça? C'est marrant comme nom."
"Merci," répondit Kiba, qui ne savait pas trop quoi répondre d'autre.

L'autre garçon jeta un regard indulgent à son ami, puis lui tapota l'épaule.

"T'as fini? On peut y aller? C'est toi qui étais pressé, ce matin!" fit-il remarquer.
"Oui, désolé!"

Ils détalèrent tous les deux, et Kiba lâcha un soupir soulagé. Visiblement, le brun n'avait pas le même rapport avec les chiens que celui qu'il avait avec les ours. Akamaru lui jeta un regard perplexe avant d'aboyer brièvement. Oups, le rendez-vous…

Il déboula sur la place et lança un sourire d'excuse à son partenaire qui l'attendait, assis sur le rebord de la fontaine.

"Qu'est-ce que tu foutais?" demanda Shikamaru en se levant.
"J'ai croisé les deux gosses d'hier soir," répondit Kiba avec une grimace. "Le petit monstre a fait copain-copain avec Akamaru."

Shikamaru le dévisagea, ne comprenant visiblement pas l'horreur de cette situation. Il finit par hausser les épaules et embrayer sur un sujet plus intéressant.

"Jin est passé chez un receleur tôt ce matin. Il lui a acheté un bouquin sur l'Art des Jutsus. D'après ce qu'en sait le type, il a continué vers le nord."
"Le pont de Moriwa, ça te dit quelque chose ?" le coupa Kiba.
"C'est un pont plus au nord, justement, pourquoi ?"
"Parce que trois collègues de Kiri ont croisé un type qui contrôlait drôlement bien son chakra sur le pont de Moriwa, ce matin."

Ils se regardèrent avec un sourire satisfait et Shikamaru hocha la tête.

"Tu ne t'es pas fait repérer par ces trois là, au moins?"
"Non, pas de risque. Le seul des trois qui avait un sens de l'observation potable n'a pas regardé vers moi."
"Bon. Le nord, alors."

Ils firent quelques emplettes, histoire d'améliorer leurs repas, puis quittèrent la ville par la porte Nord. Kiba narra à son ami sa rencontre avec les trois ninjas de Kiri, dont le sosie raté d'Asuma, et, à sa grande surprise, Shikamaru hocha la tête.

"Ouais, c'est un certain Fujisawa. Il paraît qu'il a réussi à obtenir un sauf conduit pour s'entraîner avec lui, quand il était encore genin. D'après Asuma, c'était un vrai fanboy, qui cultivait la ressemblance, et tout. Flippant."
"Ouais, sauf que visiblement, il a décidé de se créer son propre look, parce que maintenant, il a plus un poil sur le caillou," ricana Kiba.

Shikamaru eut une grimace, visiblement en imaginant la tête de son propre professeur en mode bonze, ce qui fit de nouveau rire Kiba.

Ils progressèrent vers le nord sans grande difficulté, se mêlant à la foule des marchands qui entraient et sortaient d'Amishi. Petit à petit, en revanche, les passants se firent de plus en plus rares. Shikamaru, qui avait visiblement plus étudié la topographie du Pays de la Brume que Kiba, expliqua à ce dernier que le pont de Moriwa n'était pas franchement imposant, mais renommé car c'était le lieu d'une bataille entre Kiri et Kumo, le village de la Foudre. Sauf que, toujours d'après lui, s'il fallait s'arrêter pour commémorer chaque lieu témoin d'une bataille entre ces deux villages, il faudrait au moins une semaine pour faire deux kilomètres, dans le coin.

Kiri et Kumo, c'était loin d'être une histoire d'amour. La dernière guerre en date était encore toute récente, un an et demi, en fait. Elle avait fait rage au même moment où Konoha avait eu ses propres déboires avec le village du Son et Orochimaru, ce qui avait empêché Konoha de jouer son habituel rôle de médiateur entre les deux belligérants. Étrangement, cela avait favorisé un certain ressentiment envers les ninjas du pays du Feu chez les habitants locaux, qui s'étaient une nouvelle fois retrouvés au milieu d'une guerre de ninjas.

"Tout ça pour dire que les gens d'ici ne portent pas Konoha dans leur cœur, alors autant se faire discrets," termina Shikamaru.

Kiba hocha la tête. Il avait bien sûr entendu parler de la guerre entre Kiri et Kumo, mais il n'aurait pas imaginé que les gens du coin en auraient développé une haine pour Konoha. C'était un peu débile, à ses yeux, et il le fit remarquer à voix haute. Shikamaru approuva.

"T'as raison, mais mets toi à la place des paysans du coin, qui voient brûler leurs champs pour une guerre dont ils ignorent tout. Eux, tout ce qu'ils veulent, c'est que ça s'arrête. Et si ceux qui se sont toujours manifestés pour la paix ne le font pas, et bien c'est vers eux que se tourne leur colère, tout simplement parce que c'est moins dangereux. Tu vois un paysan aller dire au Mizukage que c'est qu'un vieux schnock qui ferait mieux d'arrêter de faire la guerre?"
"Non, pas vraiment," admit Kiba en riant doucement. Shikamaru avait l'art d'illustrer ses propos de façon très claire.

Ils firent une pause en fin d'après-midi, et repassèrent en mode ninja. Ils enfilèrent leurs masques sous les ordres de Shikamaru, sourd aux protestations de son partenaire, puis repartirent en quittant la route et en progressant dans les arbres. Si Jin était dans le coin, mieux valait essayer de ménager au maximum l'effet de surprise.

Ils trouvèrent le pont un peu par hasard, car la nuit était tombée, et le pays de la Brume portait décidément bien son nom. Ils progressaient au ralenti, n'y voyant pas à plus de deux mètres, quand Shikamaru soupira d'un air fatigué sous son masque et tendit le bras pour montrer quelque chose à Kiba sur leur droite. Une rambarde en pierre. Celle du pont. Ils se penchèrent pour vérifier, et, effectivement, ils pouvaient entendre une rivière gronder plus bas, perdue dans la brume.

"La fine fleur de Konoha," marmonna Shikamaru d'un ton amer. "C'est ce qui s'appelle pas assurer, franchement. D'abord on se fait courser par un ours, et maintenant on met dix minutes à repérer un pont alors qu'on est dessus… Tu vas voir qu'on va se faire attaquer et détrousser, bientôt."

Kiba allait se moquer du ton fataliste de son ami et se tournait vers lui quand il aperçut, fonçant droit sur eux, deux silhouettes troubles.

"Attention!" s'exclama-t-il en tirant son partenaire vers l'arrière.

La rambarde explosa à l'endroit où ils se trouvaient une seconde plus tôt, et Kiba portait la main à son ninjatô quand il s'aperçut qu'Akamaru regardait la scène d'un air tranquille. Il ouvrit la bouche pour lui demander ce qu'il fabriquait, quand une ombre jaillit devant lui. Il esquiva de justesse un coup de poing et sauta en arrière, tirant son arme et regardant fixement son adversaire. Il pesta contre son masque qui réduisait son champ de vision et entendit des bruits de lutte sur le côté. De toute évidence, Shikamaru avait aussi quelqu'un sur le dos.

Malgré la brume, il pouvait apercevoir la lueur argentée d'un sabre, et découvrit que Shikamaru s'en servait surtout pour garder son adversaire à distance, usant de moulinets gracieux pour lui ôter l'envie de s'approcher. Un coup d'œil à son propre opposant lui révéla, à son amusement, qu'il observait également l'autre combat, et qu'Akamaru était posté non loin de lui, la queue battante.

Un nouveau bruit métallique, et Kiba distingua des cheveux clairs quand le combattant inconnu recula pour éviter un coup de sabre.

"Je rêve…" marmonna-t-il.

Après un nouveau coup d'œil, son impression se confirma et il jura intérieurement. Les deux gosses, dont le monstre tueur d'ours. Il allait manifester sa découverte, quitte à devoir se farcir la petite brute, quand il vit les mains de Shikamaru se plier en un sceau familier autour de la poignée de son sabre et quand le gamin retomba au sol après un saut, il ne redécolla pas, comme cloué au sol.

"Qu'est-ce que…?"
"Kirua?"

Celui là, c'était le petit brun, qui fit mine d'approcher pour aider son ami. Réagissant par réflexe, Kiba composa rapidement le sceau de la Permutation et prit en un instant la place de son chien, apparaissant dans un nuage de fumée. Il tendit le bras et plaça son sabre sous la gorge du gamin, qui le regarda en ouvrant de grands yeux stupéfaits.

"Génial! Comment vous faites ça?" s'exclama-t-il, avec un enthousiasme étonnant.
"Gon! T'as rien d'autre à faire que t'extasier?" intervint son ami, toujours prisonnier du Kage Mane de Shikamaru, à en juger par sa posture raide.
"Ne bouge pas, toi!" ordonna Kiba au dénommé Gon qui avait réagi aux paroles de son ami en faisant un pas en avant.
"Relâchez Kirua!" rétorqua Gon, soudain en colère.

Kiba se demanda si ce gamin n'était pas vaguement schizophrène, à en juger par ses changements d'humeur assez brutaux.

"Tu délires? Vous nous sautez dessus, et vous croyez qu'on va vous relâcher?" s'énerva Kiba en resserrant sa prise sur son arme.
"C'est vous qui nous avez attaqués en premier!" répliqua Kirua d'un ton indigné.
"N'importe quoi!" contra Kiba, qui avait l'impression d'être retourné à la maternelle.
"Si! Vous nous avez lâché un ours enragé dessus!"

Kiba ouvrit la bouche pour dire au gosse de s'acheter un cerveau, quand une voix calme claqua et les fit tous se taire. Kiba soupira, bien que ce ne fût pas trop le moment. Aaah, Shikamaru venait de parler.

"Fermez-la un peu," lança Shikamaru. "Le dressage d'ours enragés, c'est pas notre créneau. Vous feriez mieux de vous renseigner, avant d'attaquer les gens comme ça."

Il y eut un grognement indigné venant du dénommé Kirua et Kiba vit la silhouette de Shikamaru se tourner vers lui.

"Je te libère si tu promets de ne pas m'attaquer. Kiba, range ton sabre. C'est un malentendu, cette histoire, inutile d'en faire trop."

Kiba obéit et Shikamaru fit de même, relâchant son jutsu dans le même mouvement. Gon bondit vers son ami en lui demandant si ça allait.

"Ça va. J'étais juste immobilisé," le rassura son ami. "Comme si mon corps ne m'obéissait plus."

Les deux gamins se tournèrent vers Shikamaru, qui ne leur accorda même pas un regard en s'approchant de son partenaire.

"On y va," lança-t-il simplement.
"Attendez!"

Ils tournèrent la tête vers le petit brun qui leur lança un regard chaleureux.

"On vous a rencontré ce matin, avec votre chien, non? Akamaru, c'est ça?" demanda-t-il, déclenchant un aboiement approbateur de la part du chien. "Vous êtes drôlement forts, tous les deux! Vous êtes qui? Vous allez vers où? On peut peut-être faire un bout de chemin ensemble! Nous, on va vers le nord!"

Kiba eut un mouvement de recul face à l'accumulation de questions, et décida de laisser le diplomate de leur fine équipe se débrouiller.

"Non," répondit ce dernier, avec un manque total de diplomatie, pour le coup, avant de se retourner vers Kiba "On y va, j'ai dit."

Ils disparurent en un instant, bien décidés à laisser les deux gamins derrière, mais ils avaient à peine quitté le pont qu'ils entendaient des pas de course derrière eux.

"Je rêve!" s'exclama Kiba, ignorant le regard courroucé de son ami.

Les deux gosses les suivaient sans difficulté apparente, de l'indifférence dans le regard de Kirua et une admiration amicale dans celui de Gon.

"Allez, quoi! Je suis sûr que ça pourrait être sympa! On va dans la même direction, en plus!" plaida le petit brun en leur lançant un regard de cocker des plus réussis.

Shikamaru pila, et Kiba l'imita une seconde plus tard. Il regarda son ami se camper devant les gosses, admirant son calme apparent.

"On ne voyagera pas ensemble," déclara-t-il en séparant chaque syllabe.
"Pourquoi? Et pourquoi vous portez des masques? Ça sert à rien, vous savez. On sait déjà la tête qu'il a," fit remarquer Gon en pointant un doigt vers Kiba, qui reçut pour le coup une inclinaison de tête irritée de la part de Shikamaru.
"En plus, ils ont l'air plus gênants qu'autre chose, ces masques," rajouta Kirua en se regardant les ongles, l'air de s'en ficher complètement.

Gon regarda alternativement les deux ninjas, comme un jeune chiot qui attend qu'on joue avec lui. Shikamaru soupira.

"Vous allez vers le nord?" demanda-t-il d'un ton fatigué.
"On va à Hagara," répondit Gon sans la moindre méfiance.

Kiba rit sous son masque en voyant Kirua froncer des sourcils irrités. Pour sa part, la confiance apparente d'Akamaru, toujours planté aux pieds de Gon, attendant visiblement une caresse, suffisait à le rassurer. Les deux gosses étaient certainement plus méfiants que méchants. Shikamaru sembla parvenir à la même décision, car il finit par hausser les épaules.

"Je suppose qu'on peut faire un bout de chemin ensemble," admit-il.
"Super!" s'enthousiasma Gon. "Vous enlevez vos masques, alors?"

Les deux Anbu secouèrent la tête mais obtempérèrent, et se retrouvèrent bientôt à serrer la main d'un Gon enchanté de les rencontrer et d'un Kirua un peu moins enthousiaste et poli. Ils reprirent leur route à cinq, Akamaru bondissant autour de Gon, à la joie de ce dernier.

"Dites, comment vous avez fait pour vous téléporter comme ça?" demanda t'il en tournant ses grands yeux expressifs vers Kiba, avant d'attaquer de la même façon Shikamaru. "Et vous, vous avez fait comment pour immobiliser Kirua? C'est super comme technique! Vous pourriez m'apprendre?"

Shikamaru lança un regard désespéré à Kiba, qui trouvait ça plus marrant qu'autre chose, et son amusement se transforma sous les yeux perplexes des deux gamins en éclat de rire quand il entendit son ami soupirer un "Non mais je rêve!" d'un ton fatigué.

A SUIVRE…

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