Vous en croyez pas vos yeux? Bah pourtant, c'est bel et bien vrai! En fait, ce nouveau chapitre, vous le devez à Samantha, qui m'a rappelé que je n'avais toujours pas continué cette fic ^^' Je m'en excuse... Eh bien voilà! Vous pouvez maintenant apprécier! Bonne Lecture ! :)
Ohkura Tadayoshi
Quelle fut ma réaction lorsque je vis Ryo bouger les lèvres ! Bien qu’il était encore faible, je pouvais ressentir sa force et sa volonté de guérir au plus vite. Mais ses yeux se refermèrent et il semblait s’être rendormi pour de bon.
Plusieurs jours passèrent. Je passais chaque journée au chevet de mon amour, espérant son réveil prochain. Les membres du groupe venaient aussi à tour de rôle, mais c’est moi qui passais le plus de temps avec lui. J’avais dit au médecin qu’il s’était réveillé un peu et avait soufflé quelques mots. Celui-ci m’avait affirmé que c’était bon signe et que son état s’améliorait de jour en jour. C’était pourquoi je continuais d’espérer et je restais le plus possible auprès de lui. Il y avait souvent une certaine agitation dans la chambre pendant le jour, avec la visite de tout un chacun, mais je passais mes soirées seul avec lui. J’en profitais pour lui parler, lui raconter tout ce qui me passait par la tête. J’étais certain qu’il m’entendait et j’espérais qu’il se raccroche à ma voix pour émerger de ce coma qui le retenait prisonnier de son corps. Je ne voulais pas le lâcher, je ne voulais pas le quitter. Il était devenu ce qui m’était le plus cher ces derniers mois et je ne voulais en aucun cas le perdre. Je n’y survivrais pas. À ces pensées, je me remis à pleurer. Je me demandais comment je pouvais avoir encore des larmes en réserve tellement j’en avais versé dans les derniers temps. Je tentai de reprendre le contrôle. Je devais rester fort pour mon homme, je devais être le pilier auquel il pouvait se raccrocher. Je le regardai dormir. Il semblait serein et libéré de tout mal. Tranquillement les bleus qu’il avait sur le corps s’étaient estompés. Dans les premiers jours suivants son agression, il faisait peur à voir. J’avais eu de la difficulté à m’habitué de le voir comme ça. À toutes les fois que mes yeux se posaient sur lui, des larmes coulaient sur mes joues. Maintenant son corps semblait guérir tranquillement et reprendre vie. Il avait d’ailleurs repris quelques couleurs et semblait en meilleure forme. C’est pourquoi je m’attendais à ce qu’il se réveille dans les prochains jours et que je voulais être encore plus à ses côtés. Je voulais qu’il voie que j’avais été là pour lui, attendant patiemment son réveil. Alors que les larmes voulaient encore se frayer un chemin sur mes joues, j’entendis un léger cognement à la porte. Je m’empressai d’essuyer les traces de mes larmes naissantes, même si je me doutais que je devais avoir les yeux rougis et dis à la personne d’entrer.
- Allo ! me lança alors Maru qui venait d’entrer dans la chambre.
- Salut Maru-chan, ça va ?
- Oui, super ! Et toi ?
- Hmmm…fut tout ce que je pus répondre. Comment pouvais-je aller bien tandis que l’homme de ma vie était dans le coma. Maru le savait bien et m’avait demandé comment j’allais par pure courtoisie.
- Les autres s’en viennent, je voulais faire l’éclaireur avant qu’ils se pointent.
Comme toujours, Maru était plus que gentil avec nous. Malgré le fait que je l’avais fait souffrir en ayant choisi Ryo plutôt que lui, il continuait d’être le meilleur ami qu’on puisse avoir. Et en ces temps difficiles, je l’appréciais d’autant plus. Il vint donc s’installer de l’autre côté du lit et me demanda :
- Alors ? Est-ce qu’il a reparlé ?
- Non…
Maru hocha la tête, ne sachant sûrement pas quoi ajouter. Je le comprenais. Ça nous avait tous remonté le moral d’avoir vu qu’il pouvait parler, mais nous étions tous déçu que ça ne se reproduise pas.
Nous ne restâmes pas longtemps dans le silence pesant qui s’était installé, puisque les autres membres qui étaient venu en compagnie de Maru arrivèrent.
- ALLO !!!!! cria Subaru en entrant dans la pièce suivit de près par Yoko, Hina et Yasu.
Un bruit sourd retentit.
- Itai ! s’écria une fois de plus Subaru.
- Non mais, ne cris pas comme ça ! lui répondit Shin-chan.
- Ben quoi ? On veut qu’il se réveille non ??
- Lui peut-être, mais peut-être que y’a d’autres malades qui voudraient dormir dans cet hôpital !
- Oh…gomen. S’excusa alors Subaru, s’apercevant de sa bourde.
Hina s’approcha de Ohkura et vint déposer un paquet sur ses genoux.
- Tiens. Je t’ai apporté un bento du combini. Je me suis dis que tu n’avais sûrement pas mangé encore.
En effet, je n’avais pas diné encore et mon ventre criait famine depuis plus d’une heure. Mais ne voulant pas laisser mon homme tout seul, je m’étais résigné.
- Tu sais que tu pourrais prendre le temps d’aller manger, me dit Yasu, sûrement inquiet pour ma santé comme à son habitude.
J’haussai les épaules.
- Je ne veux pas qu’il se réveille et qu’il ni ait personne avec lui.
Au début, de la convalescence de Ryo, les gars avaient trouvés étrange que je reste le plus clair de mon temps dans sa chambre à m’occuper de lui. Mais maintenant ils étaient habitués et ne me posaient plus de questions. J’espérais qu’ils avaient mis ça sur ma grande sensibilité et que Ryo était un très bon ami pour moi. En espérant qu’ils ne pensent pas qu’il était plus que ça.
Je pris donc le bento que Shin-chan m’avait apporté et je me mis à manger. Les gars bavardaient joyeusement de tout et de rien, y allant des derniers potins. Je les écoutais en riant et en savourant cette euphorie qui était toujours de mise lorsque j’étais avec mes amis.
- Ohhh Ohkura! J’ai le meilleur potin du siècle ! Tu ne le croiras jamais ! s’écria soudainement Subaru.
- Qu’est-ce qui se passe? Lui demandai-je, riant devant sa soudaine excitation de m’annoncer un potin que j’avais raté au sein de la Jimusho.
- Ben j’ai appris de la bouche même d’un membre du staff, dont je vais taire le nom pour garder son anonymat, que…
- Que quoi??? Soudainement piqué par la curiosité.
- Que…il y aurait un couple au sein de la JE !!!!
Sûrement que je devins livide.
- Un…un couple? Demandai-je, un peu stressé tout à coup.
- Oui !!! C’est toute une nouvelle hein!?
- Ahhh mais tu vas arrêter avec tes histoires inventées. Je suis certain que ce n’est même pas vrai. Je ne vois pas pourquoi un membre du staff t’aurais dit ça d’ailleurs, s’objecta Yoko, un peu excédé par les histoires de Subaru.
- Il ne me l’a pas dit directement, je l’ai entendu en parler avec quelqu’un d’autre. C’est pour ça que je suis sûre que c’est vrai !
- Mais c’est qui? Le pressai-je de continuer, perdant un peu patience et voulant enfin savoir le fin mot de l’histoire.
- C’est….Masuda et Tegoshi!!! Hahaha Avoue que tu ne t’attendais pas à ça!!
Je me retins de dire que je le savais déjà et mes yeux se tournèrent vers Maru qui, je savais être au courant aussi, puisque j’étais avec lui quand nous les avions vu dans un bus.
- Ahhhh….fut la seule réponse que je fus capable d’articuler.
- Quoi? C’est tout ce que ça te fait!?
- Ben oui…qu’est-ce que tu voudrais que je dise d’autre?? Tant mieux pour eux.
Subaru fit la moue, visiblement déçu de ma réaction.
- Je te l’avais dit que ça choquerait personne cette histoire…répliqua Hina devant la réaction de Subaru. Ils sont assez grands pour savoir ce qu’ils font et moi je dis que s’ils sont heureux comme ça, il ni a rien à redire. Anyway, je suis sûr qu’il y a d’autres couples dans la JE que nous ne soupçonnons même pas.
- Quoi??? Tu penses ??? s’excita alors Subaru.
Et une baffe, une!
- Itai !
- Baka!
Nous nous mîmes tous à rire devant l’escarmouche entre Hina et Subaru. Par contre, je n’avais rien manqué. Mon cœur s’était réchauffé suite aux dires de Shin-chan. S’il croyait vraiment ce qu’il venait de dire, cela impliquait que Ryo et moi pourrions annoncer au reste du groupe qu’on était ensemble et que ça ne causerait probablement pas le tollé auquel on s’attendait. J’étais particulièrement heureux d’entendre ça et je ne pus empêcher un sourire de fendre mes lèvres, ce qui n’arrivait pas très souvent ces derniers temps.
Les gars avaient pris la décision de rester avec Ryo et moi tout l’après-midi, ce qui ne me déplu pas. Un peu de compagnie ne me faisait pas de tord. Bien sûr, j’étais avec Ryo, mais ça en revenait à me parler seul. De plus, ça faisait un certain temps que nous n’avions pu nous réunir tout le groupe ensemble.
À un moment, alors que nous parlions de ce qui allait s’en venir au cours des prochains mois côté boulot, Ryo s’agita un peu dans son sommeil. Les gars cessèrent tous de parler et je souris devant leur attitude.
- Ne faites pas cette tête, ça lui arrive souvent ces temps-ci.
Puisqu’en bougeant il avait déplacé un peu sa tête ainsi que ses couvertures, je m’approchai de lui et replaçai ses couvertures. Alors que je soulevais sa tête afin de replacer son oreiller, je sentis quelque chose agripper légèrement mon chandail. Je baissai la tête et vis deux yeux noirs qui me fixaient.
Je n’entendais plus rien, que les battements de mon cœur qui résonnaient. Je reposai tranquillement la tête de mon amour sur son oreiller et vint prendre doucement sa main qui se raccrochait toujours à mon pull.
- Ohkura…
Ce fut le seul mot qu’il dit, mais le plus beau. Entendre mon nom de sa bouche à ce moment me fit perdre le peu de retenu que j’avais et des larmes coulèrent sur mes joues. Peu m’importait maintenant s’il y avait du monde dans la pièce et s’ils me voyaient pleurer, mon amour était réveillé et il avait dit mon nom. J’étais le plus heureux des hommes. Je resserrai mes mains autour de la sienne et plongeai mon regard dans le sien. J’aurais voulu le serrer contre moi, mais je me retenais de justesse parce que Hina, Yoko et Subaru étaient présent. Ses yeux ne me quittaient pas, semblant scruter chaque parcelle de mon visage, comme s’il l’avait oublié. Sa main resserra doucement son étreinte et il ouvrit la bouche pour parler encore.
- Ohkura…j’ai eu si peur.
- Moi aussi j’ai eu peur…
Il secoua la tête. Il n’avait pas terminé de dire ce qu’il voulait.
- J’ai eu peur…de ne plus te revoir. Je t’aime tellement…
Il inspira profondément et referma les yeux. Je voyais bien que c’était pénible pour lui de parler. Je m’assis doucement dans la chaise près de son lit et continuai de caresser sa main tendrement d’une main et vint placer mon autre sur sa tête, caressant ses cheveux. Je l’aimais tellement aussi. J’avais eu si peur de le perdre. Mes larmes coulaient sans s’arrêter maintenant sur mes joues. Je serais resté dans cette position pour l’éternité, savourant les paroles que mon amour venait de prononcer, si ce n’avait été que du raclement de gorge que j’entendis à proximité. Je sursautai presque, reprenant contact avec la réalité. Je venais de me rappeler que nous n’étions pas seuls.
- Heu…on devrait peut-être dire au médecin qu’il est réveillé…dit Yasu, qui voulait probablement dissiper le malaise qui s’était créé dans la pièce.
- J’y vais! S’écria Yoko en se levant d’un bond de sa chaise, la renversant presque.
Il se précipita alors vers la sortie de la chambre.
- Je pense que je vais y aller avec lui, dit Yasu qui semblait s’inquiéter pour la réaction subite de notre leader.
J’hochai la tête et je reportai mon attention sur Ryo. Il avait rouvert les yeux et me regardait avec un léger sourire sur ses lèvres. Ses douces lèvres. J’aurais été très tenté de les embrasser à ce moment, mais me retint. Déjà qu’un malaise intense flottait dans la pièce, je n’allais tout de même pas en rajouter. Je trouvais que c’était une drôle de façon d’annoncer au reste du groupe que nous étions ensemble Ryo et moi, mais en même temps, ça s’était fait de façon si naturelle, que les gars ne pouvaient douter de notre sincérité et j’espérais de tout mon cœur que ça les attendrirait face à notre relation. Nous attendions tous l’arrivée du médecin en silence. Je me doutais que Shin-chan devait avoir mille questions à poser puisque son regard passait constamment de moi, à Ryo, à Maru et ainsi de suite. L’absence de réaction de la part de Maru montrait bien sa connaissance de la cause et la réaction calme et posée de Yasu en disait long aussi. Subaru quant à lui semblait un peu déconnecté de la réalité. Il savait pourtant que Ryo était gay, mais probablement qu’il ne s’était jamais douté que Ryo et moi étions ensembles. Il ne semblait pourtant pas offusqué ou quoi que se soit d’autre. Il semblait plutôt ébahi et sidéré de s’être fait roulé de la sorte. J’espérais qu’il ne prendrait pas mal nos cachotteries.
Après quelques minutes d’attente, le médecin arriva enfin dans la pièce avec un grand sourire. Il s’approcha de Ryo et s’exclama :
- Ahh je savais que vous étiez un battant, Nishikido-san. Heureux que vous soyez de retour parmi nous! Je vais maintenant vous examiner pour faire un diagnostique complet de votre état autant physique que mental.
Je me demandais si Ryo avait compris que le médecin lui parlait, puisqu’il ne m’avait pas quitté des yeux. Pourtant, il hocha la tête en réponse à celui-ci. Ce fut à ce moment que Maru se décida d’entrer en scène.
- Bon, alors, nous on va sortir. Est-ce qu’on va pouvoir revenir après? S’enquit-il auprès du médecin.
- Ça risque d’être assez long et les heures de visite finissent bientôt. Je crois qu’il serait mieux pour vous de rentrer à la maison. Revenez demain, il sera alors plus en forme et plus apte à vous parler.
Maru hocha la tête et remercia le médecin.
- D’accord on va rentrer. Ryo, on va revenir te voir demain, d’accord?
Ryo ne répondit rien, mais hocha doucement la tête de la même façon qu’il avait répondu au médecin, ne me quittant toujours pas du regard. Maru-chan se retourna et fut rejoint par Hina qui ne dit rien. Par contre, Subaru resta assis, toujours un peu perdu face aux évènements. Maru revint sur ses pas, empoigna solidement le bras de Subaru et le mit debout. Il l’obligea à marcher vers la sortie de la chambre. Subaru se laissa faire. Maru se tourna une dernière fois vers moi et me dit :
- Tatsu, tu viens?
Je n’eus pas le temps de répondre que Ryo resserra sa main autour de la mienne et émit un non catégorique qui ne laissait pas place à la discussion. Même moi je fus étonné par le ton qu’il avait pris. Je le regardai, essayant de comprendre ses intentions. Je fus surpris d’y voir de l’inquiétude.
- Reste avec moi….ne me laisse pas, me dit Ryo dans un murmure.
- Ne t’inquiète pas, je vais rester, lui répondis-je.
Maru ne rajouta rien et sorti de la chambre en compagnie des autres. Le médecin s’affaira alors à observer Ryo sous tous les angles, s’assurant du bon fonctionnement de chaque mécanisme de son corps et son esprit. Pendant tout ce temps, Ryo ne me quitta des yeux que lorsque le médecin lui demanda pour effectuer des tests. Des larmes coulaient sur mes joues en silence. Je prenais l’ampleur de la détresse que mon amour avait du subir pendant son long coma. Je le vénérai encore plus pour sa force.
Suite aux différents tests, le médecin me mit au courant de son appréciation.
- « Okura-san, votre ami se remet bien. Bien qu’on doive encore surveiller son état, je pense qu’il est bien parti pour guérir vite. Votre présence doit y être pour quelque chose. En tout cas, je m’en remets à vous ! »
- « Merci sensei. Je ferai de mon mieux ! Merci à vous d’avoir pris soin de lui » dis-je
Le médecin prit congé et je pus reporter mon attention sur mon homme. Il avait les yeux grands ouverts, parcourant la pièce du regard. Je ne pus m’empêcher de rire lorsque je le vis faire. Son regard se posa sur moi et se figea. Il me fit un sourire malicieux et commença à parler d’une voix douce, presque dans un murmure :
- « Je t’ai manqué hein. Tu as eu peur, avoue-le.» me dit-il avec une touche de malice
- « Baka, tu crois quoi ?! Bien sûr que j’ai eu peur !!! La pire frayeur de toute ma vie. Tu n’imagines même pas ce que j’ai pu ressentir… Je me faisais les pires scénarios, je me demandais comment j’allais pouvoir survivre sans toi si tu venais à disparaître… Je… Je… tiens tellement à toi » lui répondis-je avec une pointe de colère
- « C’est toi le baka. C’est moi qui devrait te dire imagine ce que j’ai pu ressentir. Quoi qu’il en soit, je tiens à m’excuser… Je… J’ai vraiment agi bêtement. Tu sais que je tiens à toi, tu sais que je t’aime »
- « Moi aussi je t’aime. Plus que tout au monde. » lui répondis-je avec, encore une fois, des larmes qui coulaient le long de mes joues.
Ryo approcha sa main de ma joue et vint essuyer celle-ci. La chaleur de sa peau m’avait tellement manqué. Je fermai les yeux appréciant la caresse.
- Approche, me dit-il.
Je m’approchai doucement de son visage. Sa main glissa sur ma nuque et il exerça une pression pour m’approcher d’avantage. Mes lèvres vinrent se déposer doucement sur les siennes. Malgré le fait que je ne m’étais pas gêné pour lui en donner souvent, espérant faire comme la belle au bois dormant durant son coma, avoir enfin une réponse de sa part était plus que grisant. Je me laissai aller, approfondissant le baiser, laissant mes mains parcourir ses cheveux, ses épaules, son torse. Il se mit soudainement à rire. Je stoppai net le baiser et le regardai, perplexe.
- Je t’ai manqué tant que ça ? me dit-il avec une pointe de malice dans les yeux.
Je lui fis ma meilleure moue et son rire résonna doucement dans la pièce. Son rire. Son doux rire qui m’avait tant manqué. Il ne m’en fallu pas plus pour que je me remette à pleurer.
- Tada-chan, s’il te plait, arrête de pleurer…me dit-il doucement, caressant mon bras qui était à sa portée, puisque je m’étais rassis sur la chaise.
- Mais, je ne peux pas m’en empêcher, dis-je entre deux sanglots. Tu m’as tellement manqué. Tout ce temps, passé à te parler, à être auprès de toi, sans aucune réponse de ta part. C’était un vrai supplice.
- Ne t’inquiète plus mon amour. Je suis là maintenant. Merci d’avoir été là. Merci d’être resté auprès de moi. J’ai vu un ange pendant que j’étais dans mon coma et j’ai voulu aller avec lui. Mais je me rends compte que finalement, cet ange que je voulais tant revoir, c’était toi. C’est grâce à toi si j’ai pu m’en sortir. Je n’aurais pas supporté te faire plus de mal et être loin de toi.
Je pleurais maintenant à chaudes larmes, ne pouvant me contenir. Ryo me prit par la main et m’attira à lui. Il me fit signe de me coucher à côté de lui, ce que je fis, en faisant bien attention de ne par lui faire mal et de ne pas m’empêtrer dans tous les fils qu’il y avait autour de lui. Une fois étendu à côté de lui, il se tourna légèrement vers moi et je l’aidai à venir se coller contre moi. Il déposa sa tête sur mon épaule et soupira d’aise. Je le serrai un peu plus contre moi, faisant bien attention d’être délicat et m’endormit dans un sommeil paisible.
Fin chapitre 6