Sep 05, 2007 15:38
C'est honteux : j'ai plein de temps libre, mais en fait pleins de trucs a faire... et un manque de motivation certain pour la seconde partie de mes themes... je sens qu'elle va raccourcir significativement...
TW - Captain Jack Harkness - Thème 29_Des choses dans des corps célestes (liste 1)
Auteur: Chromosome ascendant schtroumpf
Thème: 29_Des choses dans des corps célestes
Personnage: Captain Jack Harkness
Série: Doctor Who - Torchwood
Rating: R
Spoilers: DW 1x09
Disclamer: Je me demande, dans la mesure où le passé de Jack est inconnu… non ? Bon, ben, pas à moi alors, le beau Captain est à Russel T. Davies.
Note : Vous remarquerez l’emploi abusif de pronom personnel de la troisième personne du singulier. Je ne me voyais pas donner un nom pré-DW à Jack.
Des choses dans des corps célestes
Pourquoi ? Pourquoi se retrouve-t-il là ? Jack se pose la question, et honnêtement, pour l’instant, la réponse lui échappe.
Oh, bien sûr, quand il ne sera plus coincé dans ce croiseur high-tech, balloté entre les épaves de la décharge interstellaire qu’est devenue la ceinture d’astéroïdes depuis le Crash, et que ses anciens collègues décideront que leurs vies valent plus qu’un croiseur Chula, il est sûr qu’elle lui apparaîtra même clairement. Mais pour le moment, ça n’est vraiment le cas…
Il était l’un des meilleurs agents de la toute puissante Time Agency. Ses brillants états de service lui valaient l’indulgence de ses supérieurs, qui, avouons-le, tant que le travail est proprement fait, se fichent pas mal de ce que ses agents ont à faire pour ça. Ou, dans son cas, de ce qu’il a fait, et avec qui.
Etait-il heureux ? La question est stupide. Sans doute pas autant que de se demander comment il en est arrivé là - il le sait parfaitement, il a juste encore du mal à l’admettre - mais elle l’est. Une vie mouvementée, extraordinaire, et le réconfort de savoir qu’on travaille pour le bien de l’humanité - rien que ça ! Il était heureux de sa vie, de cela il est sûr. Mais heureux lui-même ? Sans doute. Peut-être. Il décide d’abandonner le sujet, il manque de points de comparaison.
Un coup d’œil sur les scanners lui apprend qu’ils n’ont toujours pas renoncé. Imbéciles. Il dérive, moteurs éteints et alimentation au minimum, au milieu de milliers d’épaves qui s’entrechoquent et se crashent régulièrement sur les astéroïdes qui les entourent. Il est virtuellement invisible aux yeux des détecteurs électroniques: il est comme un arbre au milieu d’une forêt. En pleine tempête.
Malgré lui, il en revient à sa première question : comment en est-il arrivé là ? Et bien, il était l’un des meilleurs agents de la TA, il a déjà abordé le sujet. Un des plus brillants. Un des moins disciplinés, aussi. Et c’est en fait cette malencontreuse combinaison qui l’a mené là ou il se trouve aujourd’hui: il a découvert quelque chose qu’il n’aurait pas du. Il a compris quelque chose qu’il aurait du continuer à ignorer jusqu’à la fin de ses jours - et cette simple idée lui fait horreur.
Deux ans. Deux ans. Deux ans de sa vie disparus. Envolés. Soigneusement conservés au plus profond des archives de la TA, il n’en doute pas. Et il ne sait même pas pourquoi ! Alors quand il en a eu la preuve, quand les relevés biologiques et les dates officielles n’ont pas correspondu, il est parti. D’un coup, sans plan, sans arme ni vaisseau - même si ça a en réalité été le plus facile à trouver - et sans la moindre idée de la manière dont il allait récupérer ses souvenirs. Parce qu’il va les récupérer.
Alors, il est partit. Parce que continuer à travailler pour ceux qui lui ont sans remords volé deux ans de sa vie était au-dessus de ses capacités. Naïvement, il avait crû qu’être agent temporel le mettait à l’abri de ça. Mais ce n’est pas le cas. Et il a l’impression qu’on lui a pris plus qu’une partie de sa vie. Qu’on lui a pris sa dernière parcelle d’innocence. Parce qu’on a trahit sa confiance.
Bien, il sait à présent comment il en est arrivé là. Il commence même à entrevoir pourquoi. Et maintenant ? Il est un Time Agent depuis si longtemps… il voyage dans le temps et l’espace, recueille des informations, les échange, et veille au respect de la Trame temporelle telle qu’elle est consignée dans les archives de l’agence.
Ce sont bien ces archives qui rendent la TA si puissante. Parce que le pouvoir n’est pas l’argent, mais la connaissance. A travers le temps, la TA sait. Et ça la rend intouchable. C’est la première chose qu’on lui a appris, et il a bien appris sa leçon. D’une manière ou d’une autre, il doit exister une information suffisamment importante aux yeux de la TA pour valoir sa mémoire. Parce que la seconde leçon est qu’il est impossible de consigner les détails du futur de l’univers entier. La Trame, oui. Les carrefours. Ceux et ce qui doit être. Ceux et ce qui ne doit pas être. Mais la Trame est incomplète. Et la TA toujours à la recherche de plus d’informations.
S’il ne sait pas quoi être d’autre qu’un Time Agent, et bien, il restera un Time Agent. A son compte. Il continuera à récupérer, monnayer, échanger des informations. Jusqu’à ce qu’il en trouve une qui lui permettra de récupérer sa mémoire.
En posant à nouveau les yeux sur les scanners, en ne voyant plus que des épaves flottantes autour de lui, dont il fait partie, il voit exactement comment. Ses poursuivants n’ont pas su distinguer un vaisseau en parfait état d’un bout de ferraille volant, alors qu’ils le savaient là. Alors comment les autres Time Agents sauront faire la différence entre une épave spatiale et un vaisseau non identifié dans le Vortex ?
Il lève les yeux sur le cimetière spatial qui l’entoure. Cette cachette parfaite, découverte par hasard, vient de devenir une mine d’or. Des milliers d’épaves. Des milliers d’opportunités. Mais un seul but.
Il se redresse, et remet rapidement le vaisseau en état de marche. Ces quelques heures n’auront pas été perdues pour tout le monde, pense-t-il sarcastiquement à l’idée des deux autres repartis bredouilles. Il sait à présent comment il en est arrivé là. Mais plus important, il sait à présent comment s’en sortir.
Il a toujours été un homme d’action.
Si Karine passe par la, oui, je me suis outrageusement inspiree de ton style pour celui la, et oui, c'etait volontaire, mais je voyais ca comme un compliment...
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