Arbre à drabbles de 2021 random
Juste un petit truc pour ceux qui veulent écrire un peu / se débloquer / autre :)
Récapitulatif des règles (pris chez Alakenos) :Un drabble est un texte court, donc on vise environ 100 mots (avec une marge de +/- 15 mots ( Read more... )
Comments 32
Son poing serré sur la lanière du sac de course tremblait d’une rage à peine contenue.
Alexandra lui adressa un regard plein de sous-entendus, avant de se diriger vers les laitages. Cela n’empêcha pas son interlocutrice de continuer.
- Je lui ai dit que le scelleur n’était pas fréquentable, qu’est-ce qu’il lui faut de plus ?
- Je ne sais pas. Peut-être qu’elle t'écouterait si toi et les autres n'aviez pas fait fuir son mari, répliqua Alexandra en prenant assez de lait pour nourrir toute une ferme.
Maude lui lança un regard d'une noirceur vénéneuse.
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- Bonjour Maitre Scelleur, dit l’ainé de la meute avec un respect tout à fait convainquant.
Cela donnerait presque envie de lui décerner une médaille.
Daniel se leva pour le saluer et tendre une main ouverte. Lothaire la fixa d’un air neutre sans la prendre.
Tant pis pour la médaille.
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« C'est à toi. Je te le confie. »
« Ce que tu trouveras dans le premier tiroir de la commode », avait soufflé Adora de sa voix grêle et usée avant de refermer les yeux et que l'infirmier chassât le Cancer de la chambre.
Il retourna la médaille. Derrière, une date gravée : celle de la naissance de Shura.
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Sans doute as tu deviné, quand tu t'es agenouillé devant moi que j'avais été à deux doigts, vraiment, de te refuser la communion.
- Je comprends que tu te méfies de moi, mais je te jure que je ne suis pas venu te provoquer. Je n'ai pas besoin d'un amant, Pedro. J'ai besoin d'un prêtre.
Mais tu ne comprends pas. Ce que je crains, ce n'est pas toi, mais l'envie que j'ai que tu me tente. Tu ne comprends pas encore. Moi, j'ai besoin d'un amant.
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« Saleté d'Atlante ! Lâche ! cracha Andreas en se relevant péniblement dans la poussière pour la troisième fois. Viens affronter ton adversaire au lieu de te cacher !
- Mon "adversaire" ? Tu veux parler de qui ? »
La tête rousse surgit du néant pour toiser le garçonnet qui lui retourna un regard furieux. Kireth éclata de rire, avant de disparaître de nouveau :
« Pas de toi, j'imagine ! »
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Le remord était si brûlant qu'aujourd'hui encore je me lève précipitamment et je scrute la nuit, à la recherche de ton ombre, prêt à crier :
Giuseppe ! Giuseppe, revient ! Revient et pardonne ma lâcheté ! L'ardeur de ton amour est une torture mais ton absence m'est pire encore, alors qu'importe la damnation ! Oui, je me moque des flammes, si c'est le prix à payer pour plonger mes doigts dans tes boucles noires !
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Il n'y avait qu'eux, et le silence. Celui de l'heure indue et des cosmos absents si ce n'était les leurs qui s'enroulaient l'un autour de l'autre, avides et apaisés à la fois.
Le Pope ferma les yeux : il n'était plus que Saga.
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Ah. Sa mortification était complète.
- Donc, j’imagine que tous les petits griffindors savent. Merveilleux.
L’unique avantage de tout cela était que la fureur commençait à l’emporter sur son coeur piétiné.
- Tous les Aurors, plutôt, rectifia Longbottom.
Draco ferma les yeux, se mordant la lèvre. Il ne méritait pas qu’il s’humilie plus pour ce type.
- J’imagine que cela a fait la joie des vestiaires du Ministère d’apprendre que « notre sauveur » se tapait le fils Malfoy à volonté. Il fournissait aussi les détails ? Comment j’aimais le sucer ? Me la prendre ?
Neville détourna le regard.
La suite : https://chonaku55.livejournal.com/105212.html?thread=686076#t686076
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Les blessures invisibles qui fissurent ton âme se révèlent sous mes mains comme les mots tracées à l'encre sympathique de mes billets insensés sous la flamme de ton briquet.
« Faisons l'amour, d'abord. Nous parlerons ensuite », ordonne-tu, tentateur, coulant tes bras autour de mon cou, quand tu apparais dans ma chambre comme un fantôme ténébreux.
Mais à la pression de tes doigts sur ma peau, déjà, je sais les émotions qui te tourmentent. Je sais ta tristesse à la langueur de tes caresses ; je sais ta colère à la violence de tes étreintes. Ta solitude à l'insatiable avidité de tes baisers.
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Son esprit vrilla quand Shura prit ses reins, et Kanon sa bouche. Une fois de plus, sa raison céda le pas devant l'exigence brutale de ses sens, son être dépouillé de lui-même. Mais au moins, il survivait.
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Il survivrait à cela. Il ne savait pas comment, mais il y survivrait. Harry avait partagé tous les détails. Il ne lui avait rien épargné. Ils savaient ce qu’il aimait au lit, comment il le faisait. Ce qu’il avait accepté par amour.
Vu la gêne de Longbottom, il imaginait les mots crus de Harry.
- Tu t’es bien astiqué sur ses récits et tu t’es dit que tu pourrais profiter de la source ? enchaîna Draco. Sauf que comme tu es un gentleman, tu t’es dit que tu allais me nourrir avant de te vider les couilles.
- Malfoy !
Après : https://chonaku55.livejournal.com/105212.html?thread=686332#t686332
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Baiser.
Voilà à quoi se résumait dix-sept mois de relation aux yeux de Harry.
Il avait cru que cela comptait pour lui, qu’ils étaient en train de construire une relation. S’ils ne sortaient jamais, restaient tranquillement au Manoir Malfoy, à coucher ensemble, c’était pour prendre le temps de se connaître loin des préjugés et de la pression de la société.
Il avait tort de toute évidence.
Harry n’était là que pour son cul, comme il lui avait si élégamment dit, avant de le laisser, nu, baisé, dans les draps immaculés de son lit.
Draco, lui, avait le coeur en miettes.
Suivi de : https://chonaku55.livejournal.com/105212.html?thread=684540#t684540
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Il y avait les blessures physiques, les marques de l’attaque dans les toilettes, en particulier. Il les porterait toujours. On s’y habituait pourtant.
Puis, il y avait les blessures psychologiques. Celles-ci… Draco n’était pas certain de pouvoir s’en remettre. La dernière en particulier. Le regard méprisant de Harry, quand il lui avait proposé de rendre public leur couple. Son éclat de rire moqueur.
- Te baiser me suffit largement et je m’en fous de ce que tu veux, Malfoy.
Dans le même univers que : https://chonaku55.livejournal.com/105212.html?thread=684284#t684284
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Oksanna avait pointé Andreas du doigt, sous les rires de l'assistance. Les bras croisés et l'air offensé, le désigné s'efforçait de pulvériser la jeune fille du regard, sans grand succès :
« N'importe quoi, grogna-t-il. Je n'ai rien à voir avec ce personnage.
- C'est à dire que... »
Théo, hilare, n'insista cependant pas devant le coup d’œil outré de son ami. Contrairement à Sybil :
« Entre l'attitude d'héritier arrogant d'une puissante famille et le côté caricatural de sale gosse pourri gâté, rien à voir, vraiment, tu es sûr ? »
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