Mème des lettres, encore !

Oct 30, 2010 14:21


esqila m'a donné la lettre R, après le F de la dernière fois !
... et elle ne pensait absolument pas à deux certains personnages qui apparaissent de toute façon dans mes réponses.

Il fait sinon beau, l'appart est silencieux, il faudrait que je me douche/m'habille/mange, et on pourra partir sur une*VRAIE* session d'écriture (je veux y arriveeeeeeeeeer TT_____TT). Mon poster Umineko trône fièrement sur le mur blanc de ma chambre, et, déjà, ça lui donne un air moins vide !

... sinon, j'ai tenté de ne pas spoiler en restant la plus vague possible et en dé-contextualisant, j'espère avoir réussi ^^,
(et n'hésitez pas à me filer une nouvelle lettre pour n'importe quelle raison !)



1. Ronove, dans Umineko no Naku Koro Ni / (Chiru).





Votre démon préféré. En fait, le seul personnage masculin dans le méta-monde... ? (si l'on exclue Battler, mais Battler est habituellement exclu parce que c'est Battler =D).
Il fait du thé et des gâteaux délicieux. C'est la raison pour laquelle il est apprécié, très demandé, et que Beatrice tire un grand prestige par le simple fait de l'avoir à son service. Sérieusement =D
Il n'a pas la langue dans sa poche (et fera flipper Battler à ce sujet, mais pas dans le même sens) (stop. it. Cass.), il aime s'amuser, il aime le faire aux dépends des autres, surtout de Beato. Et il aime bien la proximité avec Battler. Et esqila a écrit sur ça en réponse à un de mes prompts. A part ça, il est capable de massacrer sauvagement des gens/jeune fille, mais c'est normal. Oh, et le sang qui coule de son nez se transforme en pétales de rose au contact de son mouchoir. Bien sûr, il ne s'est rien passé.
Il est toujours là en fond, il y a cette ambiance un peu louche autour de lui, et vous savez que le méta-monde commence à devenir un endroit stable et à peu près familier dès qu'il y apparaît (arc III). Sa façon d'apprivoiser Battler avec de la bouffe est magnifique (les premières fois, Battler se braque et l'engueule presque en demandant ce que WTF peut expliquer le thé et les gâteaux dans ce jeu/cette torture/cette séance de mindfuck, mais il cède progressivement, et c'était Grand).
Et dans un Grand Moment de Badassery Battlerienne, il dit "" à Battler, dans l'arc V, et c'était *p*

2. Ryô Bakura, dans Yu-Gi-Oh!.
J'aime faire des hypothèses sur lui, et de toute façon, la série en a besoin.
... sérieusement, auteur, sérieusement.




A part dans le tome de son apparition, on ne sait jamais ce qu'il pense ou comment il envisage la situation. A ce moment, il avait peur de l'Esprit ("Je me sens bien, en toi" = première prise de contact =D), il finit par s'opposer à lui et... après, il se fait complètement posséder de bout en bout de la série, sauf quand ça arrange celui-ci (et encore, il y a parfois quelques doutes sur "est-ce que l'Esprit jouait la comédie ou pas", etc.). Les seules choses connues de lui sont : il vit seul, il avait une sœur (morte, et il lui écrit encore des lettres), son père est dans l'archéologie jusqu'au cou, il a l'air d'aimer ça aussi, il adore les jeux, il avait des amis (réveillés de leur coma après son arc d'introduction, d'après ce qu'il dit), il aime les sucreries, il est calme mais relativement joyeux (ce qui rend le truc assez loufoque, forcé, à mes yeux ; il y a un décalage vraiment bizarre, qui semble anti-naturel au lieu de proposer quelque chose de complet), il a construit la maquette du dernier jeu/duel entre l'Esprit du Pharaon et l'Esprit de l'Anneau. Entre-temps, uh. Il a des "crises d'amnésie" lorsqu'il se réveille au beau milieu de nulle part, il angoisse un peu en se réveillant sur la plate-forme d'un dirigeable, en plein duel, avec un bras en sang, et sa constitution a l'air relativement fragile. Le reste, uh.
C'est une faiblesse que la fanbase rattrape largement, au final. Simplement parce que tous ces éléments réclament une explication, que bien souvent, ses possessions semblent trop faciles ; et pourquoi il ne dit jamais à quiconque qu'il ne se souvient de rien et que l'Esprit était sans doute aux commandes, et pourquoi ce crétin cherche et est heureux de retrouver l'Anneau à la fin du Battle City.
L'auteur/la série est en plus cruelle avec lui via les autres personnages : le groupe met toujours un moment avant de remarquer son absence, et c'est généralement pour dire "on espère que l'Esprit n'a pas refait surface". So, yeah. Il a l'air trop passif et conciliant pour ne pas paraître louche à ce sujet, mais les autres ne sont pas spécialement gentils et prévenants envers lui. Le seul moment où quelqu'un a agi (indirectement ou pas) dans son intérêt était dans le Battle City. Lorsque l'Esprit de l'Anneau s'est interposé pour recevoir une attaque et préserver le corps.

3. Rena Ryûgû, dans Higurashi no Naku Koro Ni / Le Sanglot des Cigales.





Tout début du Prologue (arc I), Keiichi parle ou d'elle, ou de Mion, mais je penche pour Rena. Il y aura, à un moment où l'on revient sur cet évènement, l'image avec les silhouettes de Rena, assise sur les genoux, tendant les bras vers Keiichi comme pour l'embrasser, murmurant quelque chose, pendant que Keiichi est debout, les bras levés avec sa batte, et se prépare une nouvelle fois à frapper. Je ne me souviens plus quand ; c'est l'image que je garde de "ce passage", et c'est à briser le cœur.
J'ai adoré Rena progressivement. On se doute, dans le premier arc, que quelque chose ne va pas à cause de cette dualité : elle est inquiétante/oppressante/angoissante/menaçante, et, en même temps, semble réellement inquiète à plusieurs reprises.
En fait, c'est la plus intelligente du groupe. Ça semble tout à fait logique qu'elle s'est le plus rapprochée de "la vérité" dans le dernier arc de l'anime/le sixième des SN. On en apprend énormément sur elle à cette occasion. Comme beaucoup (tous ?) les personnages de cette série, sa vie n'a pas été spécialement joyeuse, ou, du moins, elle a des traumatismes qui lui restent, mais, pour compenser, une volonté de préserver la stabilité et le bonheur acquis. Le plus horrible de son arc étant que, au lieu de le protéger, c'est elle qui l'a détruit petit à petit, mais qu'elle en a  finalement conscience. Et si un espoir renaît à la fin de la première saison de l'anime, il est réduit en cendres dès les premiers épisodes de la deuxième (ils ont été rajoutés pour l'anime, parce que trop d'informations manquaient dans le traitement des six premiers arcs en 26 épisodes), où l'on apprend ce qui (lui) est arrivé. Je l'associe au Thème Principal d'Higurashi à cause de ça, de sa voix morte, de l'impression que ceci n'est pas vrai, de cet espèce de désespoir face à ce qui s'est produit...

4. Rin Kobayashi, dans Please Save My Earth / Embraced by the Moonlight.
J'aime énormément PSME par les opinions différentes des personnages sur la question de la réincarnation et l'identification qui doit se faire ou pas avec cet "ancien soi", que, naturellement, la "réincarnation" ne soit pas considérée comme une évidence. Dans la série, globalement, tout est une histoire de ressenti, de décision personnelle, et c'est avec Rin que ça se passe le plus mal. Il y a une confusion entre Shion qui réfléchit sur ses actions passées et Rin qui réfléchit sur la vie de Shion.





Rin est dual, donne l'impression qu'il maîtrise tout, jusqu'à ce qu'on réalise qu'il est totalement perdu et "contradictoire". Il a hérité d'une mémoire et agit en fonction d'elle, il vit tout le temps avec des peurs (il s'éloigne de ses parents lorsqu'il se souvient de La Zlo et Kyaa), il s'exprime avec violence envers tout le monde sauf Alice... je l'aime beaucoup, parce que, pendant très longtemps, on ne voit absolument pas où commencent et s'arrêtent "Shion" et "Rin" ; lui non plus, et c'est pourquoi il se retrouve complètement englué. Il est à la fois calculateur, gamin et extrémiste, c'est un charmant petit enfant qui fait hurler de frayeur, et ses penchants pour le non-con sont parfois puériles (l'histoire du baiser et du chewing-gum avec Alice) qu'il en est monstrueusement adorable et détestable. Il reste un chieur jusqu'à la fin, très possessif, très inquiet, et on peut désapprouver totalement ses actions et sa façon de les mener tout en l'adorant, parce qu'il sonne juste.
Et sa relation avec Alice dans la suite ! Ils ont neuf ans de différence ; ça n'est pas très étonnant qu'il ait été papa jeune, et l'histoire de sa première fois avec Alice était vraiment logique : Rin avait peur en raison de ce que Shion avait fait à Mokuren. Au final, s'il avait refusé, je suis sûre qu'Alice, la calme et douce Alice, aurait fini par craquer et le violer parce que ça suffit.
En fiction, je suis habituellement peu convaincue par les papas aussi peu responsables et toujours aussi gamins, mais avec lui, ça marche totalement ^^

5. Red, dans Pokémon Special (et aussi le game-verse /o/).
a) PokéSpé.
The Fighter, donc. Tous les personnages du PokéSpé dégoulinent d'awesomeness, de compétences et d'énergie, mais ils ne commencent pas tous par la lettre "R".
... je ne sais pas si je vais arriver à être cohérente pour PokéSpé, donc je vais faire du picspam.






 


Une vingtaine de tomes s'est écoulé entre les deux passages auxquels je pense (surtout), et j'en garde la même envie de chialer

Le héros du premier arc, et, d'une certaine manière, celui qui reste LA Figure Héroïque avec les héros des arcs suivants. Même s'il n'apparaît pas, il y a toujours quelque chose qui nous rappelle qu'il est passé par-là. Et il grandit *q*
... c'est horrible. Je veux dire, le premier arc est relativement joyeux pour l'adaptation la plus violente de Pocket Monsters. Et puis, deuxième arc (Yellow), Red s'en prend plein la tronche. Il se fait massacrer, massacrer, massacrer, fait une chute vertigineuse, est gelé pendant des volumes entiers, et en plus, il en gardera des séquelles. Ses compétences et sa puissance sont reconnues, et c'est à cause d'elles qu'il a le droit aux destins abominables que la série lui réserve, parce qu'il est considéré comme une menace par les antagonistes avant de faire quoi que se soit. Il est présent dans son absence, il a des moments en flashback qui commencent à vous faire chialer, et ça n'est rien par rapport à la fin de Fire Red Green Leaf, où, dès que Red va bien, on se dit que tout va mieux. Et non. Et SCREAMS.
La série est abominable avec lui (et avec beaucoup de monde), mais Red, c'est le tout premier protagoniste, le gamin mignon que vous suivez au tout début. Et dont l'awesomeness augmente avec les années. Et je m'en fiche que ce coup du shirtless!Red soit du fanservice, parce que OMGBJHNDBKFHBKJDN. Red a des habitudes awesome depuis le début, il fait des trucs complètement disproportionnés mais qui semblent cool avec lui, et il a de plus en plus cette aura de maîtrise et de leadership qui lui colle à la peau (SURTOUT LORSQUE SON T-SHIRT SE FAIT LA MALLE.). Quand Red prend une décision, vous savez que c'est la bonne chose à faire. Vous lui faites confiance et vous avez raison.

Pour finir, dans l'arc FRGL...


*CRY*
*CRY*
*CRRRRRRRRRRRRRRRRRYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY*
Dès que j'imagine un sacrifice héroïque, j'ai ce sourire/la page entière qui me vient à l'esprit, parce que c'était tellement évident qu'il mentait à ce moment.
Je shippe tout le monde avec tout le monde dans les premiers arcs de PokéSpé, mais ses échanges avec Yellow sont complètement adorables. Et les rapports Green/Red, fffffffffff ! Et globalement, tout le monde est hétéro ou gay pour Red, parce que c'est Red et qu'il le vaut bien.

b) Game-verse
Tous les joueurs de OAC ont certainement eu la trouille de leur vie au Mont Argent, alors que ce moment était préparé.
Red, dans la première génération, c'est le personnage-joueur. Pas grand chose à dire (a priori), si ce n'est qu'il a une relation tellement sympa avec son rival, que (apparemment) il lui arrive des trucs chouettes et que tout le monde l'aime bien.
... puis dans OAC, il y a cette rencontre qui, du coup, le fait cesser d'être un personnage-joueur. Et ça fait peur : on parle de "Red" occasionnellement au cours de l'aventure, on apprend qu'il a disparu, que même sa mère ne sait pas où il est, et tout le monde en parle à demi-mots (sauf Green ("Blue") qui sort son discours sur les choses naturelles contre lesquelles on ne peut rien (HINT HINT HINT), et qui fait une référence gratuite à son ancien rival en rappelant que c'est le connard qui la personne qui l'a détrôné tout à la fin). Ensuite, rencontre au Mont Argent, et Red ne dit rien. Et il disparaît une fois vaincu. Références au fonctionnement du jeu / sous-entendu que vous venez de combattre un fantôme ou quoi que se soit, ce passage est une mine à angst et à Nightmare Fuel. HGSS en rajoute une couche supplémentaire.
Pour le reste... uhuhuhuhuh. Les caractérisations dans le game!verse se font via les évènements plutôt que grâce aux personnalités propres, en ce qui concerne les héros des générations ; mais le fandom (via les fanartistes, surtout) s'est chargé d'esquisser quelques modèles de Red qui sont complètement iiiiiiiiiiiiiiiih et laissent toute leur place aux interprétations. Et il y a des auteurs anglo-saxons qui (l')écrivent trop bien. Et après tout, c'est le Maître, c'est la figure ultime, il est entouré de mystères/trucs incompréhensibles/d'angst, et vous savez qu'il le vaut bien =D

Dans les gens auxquels j'ai pensés : Rosa (Umineko), Ruika (Global Garden), Razu (MeruPuri), Renji (ef - a tale of memories), Izumi Rio (Full Moon wo Sagashite), Rukario (Pocket Monsters, huitième film) (pour les deux derniers, le "R" était sujet à controverses).

fandom: yu-gi-oh!, *mèmes, fandom: higurashi no naku koro ni, pokémon: manga, fandom: pokémon, fan things: anime, fandom: umineko no naku koro ni, pokémon: jeux, fan things: manga, fandom: please save my earth

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