Meeting du MDE, été 2009 - Cambrai, troisième jour (crise de déshydratation dans un coin paumé)

Jul 13, 2009 23:55

Lundi 13 juillet : où l’on aura passé une bonne partie de la journée sans les chats <3

Le réveil est salvateur : la nuit a été glaciale. Au cas où, nous décidons de réclamer une couverture supplémentaire pour la nuit suivante.

Il avait été décidé la veille que Jezy et une ou deux personnes partiraient faire les courses le matin. Je m’étais proposée, et me suis donc réveillée tôt (8h45) (oui, c’est tôt). Une fois lavée et habillée, j’attends. Jezy arrivant en retard, on part en retard.

Nous passons dans un premier magasin. Et découvrons la liste de courses faites la veille. Qui est BORDELIQUE : les aliments n’ont pas été répartis par catégories, ce qui nous oblige à constamment changer de rayons « parce qu’on a oublié un truc ». Les courses sont donc fastidieuses (et longues).
Passage au Cora. J’apprends à Jezy à regarder les prix/les prix au kilo (ce qui est long aussi). Il est onze heures passées ; nous recevons un coup de fil de Zach qui veut savoir où on en est. Ces enflures ont petit-déjeuné sans nous ! Jezy et moi nous vengeons secrètement de cette trahison, puis retournons chez Zach.

Une chaîne humaine se forme pour transporter les courses, du coffre de dame Jezy jusqu’au frigidaire. De nombreux maillons faibles auront ralenti le circuit. Nous en profitons pour mettre de côté pain, jambons, beurres, pommes et deux-trois petites choses (tout ce qu’il faut pour pique-niquer), puis partons enfin pour la for… le bois !

La marche est longue. Pour combler notre ennui, nous nous mettons à harceler Zach (« Je suis fatiguée ! » « Quand est-ce qu’on arriiiiiiveeeeeuh ? »). La fatigue pointe, disparaît un instant lorsque le groupe de tête essaie de semer les autres en se lançant dans une petite course qui laissera tout le monde encore un peu plus épuisé. Nous finissons par manger à côté de la rivière, et quel bonheur !



















Jezy et moi tentons une sieste tandis que les autres se regroupent vingt mètres plus loin, dans l’herbe (certains sur un antique banc). Nous les rejoignons assez vite. Rain, Kail, Shi et Kei nous proposent une lecture de De Bons Présages.
















La fatigue monte encore d’un degré. Véra, bercée par le doux récit, s’endort paisiblement :





Nous repartons, nous plaignons longuement de la marche épuisante, puis arrivons enfin à l’endroit que Zach désirait nous montrer : une place Goodkindesque.




Nous peinons à nous organiser pour commencer à tourner la scène du jour (en l’occurrence, la rencontre Richard-Kahlan). D’une part, parce que personne ne déborde d’énergie ; ensuite, parce que nous avons quelques problèmes pour agir de concert (éclatement, on s’installe à différents endroits, l’essentiel, c’est d’être assis). Pendant que des narratrices découvrent le texte du jour (et se marrent bien)…




… d’autres se préparent pour leur rôle :







(et d’autres mangent des pommes, je ne vise personne, suivez mon regard braqué sur Kail =D)

La séance fut légèrement perturbée par des cyclistes qui passaient par-là. La scène en elle-même nous a posé quelques problèmes, parce que l’espace était grand et nous forçait à bouger. Une fois la dernière prise enregistrée… on fait la fête ! Et oui, anniversaire de Kei oblige, Jezy avait ramené de quoi s’amuser un peu \o/








































                                Nous remballons tout, puis repartons vers chez Zach hantés par une question existentielle : parviendrons-nous à atteindre la maison sans nous évanouir de déshydratation ? En effet, notre gosier criait sa soif depuis de longues heures déjà, et les bouteilles d’eau avaient atteint un point critique.

Honnêtement, nous n’aurions sans doute jamais réussi à atteindre la maison dans notre état et sans eau. Comme je l’ai signalé à plusieurs reprises, nous étions déjà épuisés en quittant la maison. Mais là, Zach nous a donné une information fantastique : sur le chemin pour rentrer chez elle (aux deux-tiers, environ), il y a… un cimetière ! Fa-bu-leux !

Nous avons donc mis notre projet à exécution, à savoir : nous jeter sur la fontaine d’eau. Je découvre l’intérêt du tabouret de camping pliable (oui, on en avait emmené un) : s’asseoir pour boire ! quelle merveille ! ce degré de civilisation, là, dans ce coin perdu, me donne les larmes aux yeux. Notre pronostic vital n’étant plus menacé, nous reprenons la route (sans toutefois stopper la litanie des « Quand est-ce qu’on arriiiiiiveeeee ? »).

À ce point du récit, nous nous devons d’avoir une pensée émue pour les passants qui ont pu voir, incrédules, dix personnes armées d’épées en bois se promener en chantant du Disney et du Naheulbeuk (… ben fallait bien combler notre ennui).

Nous rentrer maison.

En fait, nous nous sommes précipités dans le garage, à l’ombre et au frais (on stockait les deux tables et les chaises ici, donc, on était installés confortablement). Pendant que Véra et Rain s’éclipsent pour un duel (celui qui pourrait boire un littre et demi d’eau le plus vite, Jezy faisant l’arbitre - Rain a été salement laminé), on ouvre un paquet de cacahuètes, on se jette voracement sur le coca, sur l’eau, sur le sirop de menthe ou de grenadine (voire, dans mon cas, les deux, et simultanément : le mélange donne une couleur violetomarronnasse, mais ça n’est pas mauvais).

Zach, à ce moment, surprend un mouvement furtif et plonge sa main vers le sol à une vitesse ahurissante pour remonter, tel un trophée, Macox, tout en s’exclamant « Haaaaaan, elle est venue toute seeeeeeule ! » avec un air gagatique profond. Et elle relâcha la pauvre bestiole, puis rattrapa la le chat, et ainsi de suite (voire, nous lui amenions).

Catchphrase n°1 : « Maaaaaaaah, elle est venue toute seeeeeeule ! »

Il est déjà l’heure de manger. Personne ne se sent réellement le courage de préparer notre pitance, mais nous faisons finalement œuvre commune (il n’y a plus vraiment d’équipes). Nous commençons à manger, bientôt rejoint par Zen. Durant le repas, Shi fait une série de lapsus intéressante commençant par « l’angoisse du hérisson » (puis « l’angoisse du nérisson ». Pour « angoisse du nourrisson » ^^). Nous nous demandons vaguement de quoi il pourrait s’agir, et nous rendons compte que ça ferait un défi plutôt cool (« expliquer ce qu’est l’angoisse du hérisson »).

Il est temps de fêter l’anniversaire de Kei dans les règles ! Le Quatre Quart d’anniversaire (avec bougies) arrive majestueusement devant elle, suivi de près par le pot de Nutella pas encore entamé, « dont la surface est un bouclier lisse et sans craquelure » :




Les deux précèdent le sac à trésors/cadeaux, contenant (entre autres) un Dragon Keeper et un paquet de Dragibus géant.

Nous nous prenons d’affection pour le jeu du « Je te touche et tu peux plus bouger » :




La bataille pour s’emparer du pot de Nutella est fantastique ; d’autant plus que ça n’assure pas la victoire, il y a toujours la possibilité de se faire immobiliser en tartinant sa part de gâteau ou avant de porter la part tartinée à sa bouche. Nous formons des chaînes de corps statiques, et nous nous amusons à nous sculpter (je ne peux que rendre hommage au talent de Milora en ce qui concerne cette dernière activité). J’entends alors une rumeur bien étrange : il paraîtrait que je (Cassidy) suis méchante. Soit, mais bon, m’enfin, voilà, quoi.

Revitalisés et débordant de sucres, nous partons pour chez Zen afin de jouer aux Loups-garous. Des paquets de bonbons ont traîné dans le cercle qui s’est établi. On convient que les morts auront le droit d’en manger (et du coup, tout le monde voulait mourir en premier).

La première partie a eu lieu « Dans le petit village de Cambrai ». Zach fut encore éliminée au premier tour ; on notera le retour de son discours électoral pro-loups-garous qui n’a… pas franchement été efficace, encore une fois. En fait, le responsable de la défaite des villageois dans cette partie a été Cupidon (Shi) : croyant jouer un fort mauvais tour, elle a désigné pour amoureux… Kail et moi. Ou, autrement dit : « la petite fille et un des trois loups-garous ». Notre victoire fut particulièrement jouissive malgré l’humiliation initiale, bon, non, trop de mauvais souvenirs, aaaaaaah, je ne veux plus m’en rappeler. Bref, victoire des amoureux.

La deuxième partie a encore donné lieu à la victoire des loups-garous (Milora et Jezy). Ben, ils foutaient quoi, les villageois ? On notera les analyses interminables à la Death Note (oui, mais si tu fais semblant de mal te défendre, ça ne serait pas pour donner l’impression que tu es innocent alors qu’en fait tu es un loup-garou...).

Nous recevons alors un coup de fil du voisin qui, fort peu diplomatiquement, se plaint du bruit. Nous partons un peu précipitamment, en chuchotant. Le retour au bercail se fait sous le ciel de cristal et la nuit étoilée (et les chansons de Disney).

Il faut attendre trente minutes pour que tout le monde se lave les dents ; nous faisons une ultime partie sous la grande tente. Le dernier tour opposait Milora (maire), Kei (loup-garou) et Ernya. Kei ayant tué la mauvaise personne, elle est responsable de la victoire des villag-, non de LA villageoise (Milora) qui se retrouve la seule heureuse survivante, mais qui a lavé l’honneur de tous les villageois. Sauf qu’elle est maintenant maire d’une ville morte. Bon.

Nous partons ensuite nous coucher, complètement épuisé, en songeant, des étoiles dans les yeux (sans doute ; il aurait fallu soulever nos lourdes paupières pour le savoir) aux délices qui nous attendent le lendemain.

ATTENTION, LE GRAND JEU DE L’ÉTÉ !!

Contrôle de connaissances ; as-tu été assez attentif ? Si non, relis le résumé de notre journée pour répondre aux questions !

11°) Quelles lecture a été faite ? Par qui ?
12°) Où avons-nous étanché notre soif ? (deux réponses possibles)
13°) Qui est « venu tout seul » ?
14°) Quel était la particularité du gâteau d’anniversaire de Kei ?
15°) Combien de parties les villageois ont-ils gagné ? Tu es sûr(e) ?

internet: mde, internet: meeting, internet: irl

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