Masochisme
C'est mon retour en fanfiction... Het-fiction à souhait... Serais-je en train de devenir straight? Pff, bien sur que non...
Masochisme.
One-shot
post Croûte que croûte.
Triple Drabble.
Sourire n’avait jamais été plus difficile pour Flavien. Si son enfance difficile lui avait légué quelque chose d’utile, c’était bien cette faculté de sembler heureux alors qu’en lui, la douleur bouillonnait. Il cherchait en vain un point d’appui.
Il serra les dents. Pétrolia était devenue son motif de vivre, ses espoirs pour le futur. Quand il se projetait en avant, il se voyait à ses côtés. Mais que restait-il maintenant? Le présent était devenu une prison. Le passé était si douloureux et le futur ne semblait plus exister. Il ne subsistait que cette urgence de vivre, vivre avant que le mal ne rattrappe.
Sa tête et son cœur étaient, encore une fois, en parfaite discorde. Tant sa conscience acceptait la nouvelle situation que son émotivité la rejetait sauvagement. C’était la guerre, la révolution. Plus rien n’avait de sens en ces sombres jours. Quand quelques souvenirs remontaient à la surface, les yeux de Flavien s’emplissaient d’eau et tout son corps tremblait.
Et il enviait les doux moments qu’il n’avait pas assez profité.
Était-il devenu un masochiste? Lui avoir laissé le choix, il aurait tout oublié pour se jeter dans les bras de la jeune fille, la croire encore une fois, lui laisser une millième nouvelle chance. Et probablement être blessé, à nouveau. Et pourtant, aussi étouffant que le mal avait pu être, il n’était en rien comparable à celui qui lui traversait l’échine en cette seconde précise.
Peu importe le nombre de larmes se perdant sous la pluie, peu importe le nombre d’idéaux qui fondaient dans ses mains, il savait qu’il avait depuis fort longtemps dépassé le stade de non-retour.
Il ne restait plus rien à faire. La résignation devint un sirop contre son désespoir : elle était amère à avaler, mais guérirait le malade qui respectait sa posologie.
Masochisme.
One-shot
post Croûte que croûte.
Triple Drabble.
Sourire n’avait jamais été plus difficile pour Flavien. Si son enfance difficile lui avait légué quelque chose d’utile, c’était bien cette faculté de sembler heureux alors qu’en lui, la douleur bouillonnait. Il cherchait en vain un point d’appui.
Il serra les dents. Pétrolia était devenue son motif de vivre, ses espoirs pour le futur. Quand il se projetait en avant, il se voyait à ses côtés. Mais que restait-il maintenant? Le présent était devenu une prison. Le passé était si douloureux et le futur ne semblait plus exister. Il ne subsistait que cette urgence de vivre, vivre avant que le mal ne rattrappe.
Sa tête et son cœur étaient, encore une fois, en parfaite discorde. Tant sa conscience acceptait la nouvelle situation que son émotivité la rejetait sauvagement. C’était la guerre, la révolution. Plus rien n’avait de sens en ces sombres jours. Quand quelques souvenirs remontaient à la surface, les yeux de Flavien s’emplissaient d’eau et tout son corps tremblait.
Et il enviait les doux moments qu’il n’avait pas assez profité.
Était-il devenu un masochiste? Lui avoir laissé le choix, il aurait tout oublié pour se jeter dans les bras de la jeune fille, la croire encore une fois, lui laisser une millième nouvelle chance. Et probablement être blessé, à nouveau. Et pourtant, aussi étouffant que le mal avait pu être, il n’était en rien comparable à celui qui lui traversait l’échine en cette seconde précise.
Peu importe le nombre de larmes se perdant sous la pluie, peu importe le nombre d’idéaux qui fondaient dans ses mains, il savait qu’il avait depuis fort longtemps dépassé le stade de non-retour.
Il ne restait plus rien à faire. La résignation devint un sirop contre son désespoir : elle était amère à avaler, mais guérirait le malade qui respectait sa posologie.