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[camille_miko]

Je vous épargne généralement mes avis politiques, mais là, c'est pas possible. Vous connaissez la dernière de Sarko ? Et ben, il veut que les mineurs aient une autorisation parentale pour avoir un contraceptif

Comments

[camille_miko]

C'est choquant de limiter l'accès aux mineures aux pilules contraceptives, car c'est les empêcher d'avoir le libre choix de leur corps et surtout parce que si la loi leur reconnait dès 16 ans le droit d'avoir la sexualité de leur choix, nous devons leur donner les moyens de ne pas subir les choses, de ne pas être à la merci de leurs partenaires ou de médecins généralistes pensant que les femmes n'ont pas le droit de choisir leur contraception avant leur majorité (parce que ça existe et qu'il est plus que courant que ton médecin généraliste ou gynéco ne te prescrive que la pilule alors que tu aurais besoin d'un autre type de contraceptif.)
D'autre part, la pilule n'a JAMAIS été donné sans ordonnance de médecin. Simplement, tu pouvais aller dans un planning familial, n'importe quelle pharmacie ou même à ton médecin scolaire, qui devait te prescrire le contraceptif le plus adapté/le délivrer, sans que cela ne soit signalé à tes parents. Donc, ça n'a JAMAIS été délivré sans avis médical.

Quant à la question des grossesses adolescentes, il a été prouvé que plus les femmes avaient le libre accès à la forme de contraceptif qui leur convenait et moins il y avait de grossesses non-désirés et cela à tous âges.
Après, libre à toi de penser que les femmes devraient être soumises au bon vouloir d'autrui pour librement vivre leur sexualité, mais avoir à demander l'autorisation de ses parents pour avoir le droit à un contraceptif, pour moi, ça revient à baiser sous le nez de ses parents et c'est malsain.

Sarkozy est malsain et très clairement, sa priorité n'est pas la liberté de la femme, mais la satisfaction d'un électorat rétrograde où les droits des femmes est avant tout une exigence d'hystériques qui mériterait d'être dressées par leurs maris.
A titre de rappel, revenir sur les droits des femmes, c'est revenir sur les droits de 50% de la population.