Spleen, fanfiction, NCIS
Titre : Spleen
Fandom : NCIS
Support : fanfiction
Chapitre 2 : Douleur
Personnages/ couples éventuels : Tim et l'équipe au complet.
Rating : PG-13
Mise en garde : C'est une enquête sur un crime, un autre thème est abordé : celui du deuil.
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas
Béta : Un grand merci à Misaya67.
Tout portait à croire que la jeune Sarah McGee s'était suicidée. Son frère resta un moment devant elle à la contempler, les larmes coulant en flot continu sur ses joues. Il ne pouvait croire qu'elle ait fait cela. Elle ne présentait aucun signe de dépression, sa sœur était une battante la joie de vivre incarnée. Avec ses collègues il tirerait tout ça au clair, il trouverait le responsable. Car il en certain, elle ne s'était pas donnée volontairement la mort.
Gibbs fut le premier à pénétrer dans l'appartement, McGee avait laissé la porte entrouverte. La principale chose qu'il remarqua, ce fut la tenue de la jeune femme, elle avait gardé son manteau. Comme si elle était entrée et s'était pendue immédiatement, sans prendre la peine d'ôter ce lourd vêtement qui devait gêner ses gestes. Il chercha son agent du regard, il n'était pas dans le salon.
- McGee ? appela doucement l'ancien marine.
- Je suis dans la cuisine boss, répondit la voix cassée du jeune homme.
Ziva qui était entrée juste derrière lui se précipita vers lui. Son agent était assis à même le sol visiblement choqué. Jethro remarqua au gonflement de ses paupières qu'il avait certainement pleuré, et que leur arrivée l'avait forcé à essuyer ses larmes. Le voir ainsi émut le chef d'équipe. Il considérait ses collègues comme sa famille, lorsque l'un d'eux était touché il l'était également. Il savait que pour chaque membre il en était de même. Déjà Ziva s'était agenouillée devant lui et avait pris sa main dans un geste de réconfort. Gibbs se pencha pour poser la sienne sur son épaule. Tim leva la tête vers lui.
- Je n'ai pas encore prévenu mes parents, ma mère va être anéantie, murmura l'informaticien.
- Je m'en occupe, promit son patron, ça ira ?
Pour toute réponse McGee souleva les épaules, quoi dire ? Sa petite sœur était suspendue au bout d'une corde dans son salon. La douleur était insupportable et penser à la peine que ressentiraient ses parents, le rendait plus triste encore.
- Occupe-toi de lui, ordonna-t-il à Ziva.
Gibbs rejoignit Tony qui prenait les photos du corps de la jeune femme.
- Comment va-t-il ? S'inquiéta le photographe dès qu'il vit son patron revenir près de lui.
- A ton avis ?
L'agent DiNozzo ignora la remarque de son boss, il avait l'habitude de la sécheresse apparente de Gibbs, d'autant plus que ce n'était pas vraiment un bon jour. L'un d'entre eux était à terre et derrière ses apparences bourrues, il savait que leur chef se souciait de son plus jeune agent.
- Elle n'a pas laissé de lettre d'adieu, elle a dû monter sur cette chaise, il désigna l'objet en question, pour passer la corde à son cou, analysa l'Italien.
- Ce qui lui a vraisemblablement été fatal.
Tony se retourna au son de la voix du médecin légiste, qui arrivait accompagné par son assistant. Jimmy Palmer s'approcha du corps, observant la victime.
- A première vue elle est morte par pendaison, conclut le jeune médecin.
- Apprends-moi quelque chose que je ne sais pas, tonna Jethro.
- Ne fais pas attention, plaisanta Tony, il n'a pas bu son café ce matin.
Gibbs lança un regard meurtrier à l'agent DiNozzo, qui en profita pour s'éclipser au fond de la pièce. Éviter les tapes derrière la tête était devenu un de ses sports favoris.
- Tu peux me donner l'heure de la mort Ducky ? demanda le chef d'équipe.
- Je dirais qu'elle est décédée il y a à peine quelques heures, vraisemblablement dans la nuit. Je serai plus précis quand j'aurais pu faire un examen complet, expliqua le légiste, puis d'un ton soucieux il ajouta, comment va Timothy ?
- Ziva est avec lui, grogna Gibbs qui justement se dirigeait vers la cuisine.
ooOoo
Lorsque qu'elle se retrouva seule avec McGee, Ziva ne sut comment aborder le jeune homme. Elle lui avait bien pris la main en signe de réconfort, cependant elle ne savait que lui dire. Elle était tellement désolée pour lui. Totalement désemparée elle constata qu'elle savait parler aux familles des victimes, elle avait été formée pour cela. Cette fois c'était différent, c'était la sœur de son ami qui était froide dans la pièce à côté. Elle avait l'impression que les platitudes qu'elle servait d'habitude et qu'il connaissait par cœur, ne le réconforteraient pas. Bien sûr elle aurait pu le prendre dans ses bras mais ce n'était pas son genre. Parfois elle regrettait de n'être pas aussi expansive qu'Abby, si cette dernière avait été là, elle aurait déjà réussi à réconforter un tant soit peu l'informaticien. Elle avait toujours sa main dans la sienne lorsque Gibbs revint.
- Comment as-tu découvert le corps ? Commença son patron.
- Je rentrais chez moi ce matin, et quand j'ai ouvert la porte elle était…le jeune homme n'eut pas le courage de finir sa phrase.
- Tu sais si elle avait des soucis en ce moment ? continua l'enquêteur.
- Non, pas que je sache, répondit McGee.
- Est ce qu'elle voyait quelqu'un ?
- Maman m'a dit qu'elle avait un petit ami.
- Elle ne t'avait pas annoncé elle-même qu'elle avait une aventure amoureuse ? s'étonna Gibbs.
- Non, je ne l'ai pas vu depuis le jour de l'an chez mes parents.
Ducky les rejoignit dans la cuisine, il présenta ses condoléances à son jeune ami puis commença son exposé :
- Elle a des traces de coups sur les bras, c'est récent, je pense qu'elle a été brutalisée, exposa le médecin légiste.
- Tu as une idée de qui pourrait lui vouloir du mal ? demanda Ziva.
- Non, souffla Tim.
- Ducky dit qu'elle est morte dans la nuit, où étais tu ? questionna l'ancien marine.
- Je n'étais pas chez moi, déclara-t-il simplement.
- Où et avec qui ? insista son patron.
- Gibbs tu ne croies quand même pas, intervint Ziva.
- C'est la procédure tu le sais aussi bien que moi ! Tonna Gibbs qui continuait malgré tout d'interroger McGee du regard.
- J'étais chez une amie, lâcha finalement l'informaticien.
- Son nom ! le son de sa voix était impératif.
- Je ne peux pas...
- Si tu ne me dis pas où et avec qui, sans lettre de suicide, avec des marques de lutte sur son corps, je vais devoir enquêter sur toi.
McGee sembla hésiter un instant.
- Elle est mariée.
- Tu refuses de répondre ? S'enquit son patron.
- Oui, souffla McGee en le regardant dans les yeux.
- Bravo tu viens de faire de toi le principal suspect ! cette fois le ton ne tolérait aucune réplique.
- Boss c'est impossible ! protesta Tony qui apparaissait dans l'encadrement de la porte.
Aucun d'entre eux ne disait mot, observant Gibbs et son plus jeune agent se regarder en silence.
- Docteur Mallard, le corps est prêt, informa Jimmy depuis le salon.
Le légiste signifia à son assistant qu'il le rejoignait.
Cet intermède permit à l'auteur de se libérer de l'interrogatoire silencieux que lui faisait subir son supérieur. Il se précipita vers le brancard.
- Attendez !
Il s'approcha de sa sœur, ouvrit le sac, son visage avait l'air si paisible maintenant. Il ferma les yeux pour tenter de chasser les images de ce matin, puis il se pencha et déposa un baiser sur son front. Il referma la fermeture éclair.
- Toutes mes condoléances, présenta platement Palmer avant d'emporter le corps.
La peine ainsi que la douleur qu'il ressentait à cet instant même pouvaient se lire sur le visage de McGee, une main réconfortante serra son épaule. Ce geste, lui apporta une légère consolation, il la saisit sans se retourner.
Fandom : NCIS
Support : fanfiction
Chapitre 2 : Douleur
Personnages/ couples éventuels : Tim et l'équipe au complet.
Rating : PG-13
Mise en garde : C'est une enquête sur un crime, un autre thème est abordé : celui du deuil.
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas
Béta : Un grand merci à Misaya67.
Tout portait à croire que la jeune Sarah McGee s'était suicidée. Son frère resta un moment devant elle à la contempler, les larmes coulant en flot continu sur ses joues. Il ne pouvait croire qu'elle ait fait cela. Elle ne présentait aucun signe de dépression, sa sœur était une battante la joie de vivre incarnée. Avec ses collègues il tirerait tout ça au clair, il trouverait le responsable. Car il en certain, elle ne s'était pas donnée volontairement la mort.
Gibbs fut le premier à pénétrer dans l'appartement, McGee avait laissé la porte entrouverte. La principale chose qu'il remarqua, ce fut la tenue de la jeune femme, elle avait gardé son manteau. Comme si elle était entrée et s'était pendue immédiatement, sans prendre la peine d'ôter ce lourd vêtement qui devait gêner ses gestes. Il chercha son agent du regard, il n'était pas dans le salon.
- McGee ? appela doucement l'ancien marine.
- Je suis dans la cuisine boss, répondit la voix cassée du jeune homme.
Ziva qui était entrée juste derrière lui se précipita vers lui. Son agent était assis à même le sol visiblement choqué. Jethro remarqua au gonflement de ses paupières qu'il avait certainement pleuré, et que leur arrivée l'avait forcé à essuyer ses larmes. Le voir ainsi émut le chef d'équipe. Il considérait ses collègues comme sa famille, lorsque l'un d'eux était touché il l'était également. Il savait que pour chaque membre il en était de même. Déjà Ziva s'était agenouillée devant lui et avait pris sa main dans un geste de réconfort. Gibbs se pencha pour poser la sienne sur son épaule. Tim leva la tête vers lui.
- Je n'ai pas encore prévenu mes parents, ma mère va être anéantie, murmura l'informaticien.
- Je m'en occupe, promit son patron, ça ira ?
Pour toute réponse McGee souleva les épaules, quoi dire ? Sa petite sœur était suspendue au bout d'une corde dans son salon. La douleur était insupportable et penser à la peine que ressentiraient ses parents, le rendait plus triste encore.
- Occupe-toi de lui, ordonna-t-il à Ziva.
Gibbs rejoignit Tony qui prenait les photos du corps de la jeune femme.
- Comment va-t-il ? S'inquiéta le photographe dès qu'il vit son patron revenir près de lui.
- A ton avis ?
L'agent DiNozzo ignora la remarque de son boss, il avait l'habitude de la sécheresse apparente de Gibbs, d'autant plus que ce n'était pas vraiment un bon jour. L'un d'entre eux était à terre et derrière ses apparences bourrues, il savait que leur chef se souciait de son plus jeune agent.
- Elle n'a pas laissé de lettre d'adieu, elle a dû monter sur cette chaise, il désigna l'objet en question, pour passer la corde à son cou, analysa l'Italien.
- Ce qui lui a vraisemblablement été fatal.
Tony se retourna au son de la voix du médecin légiste, qui arrivait accompagné par son assistant. Jimmy Palmer s'approcha du corps, observant la victime.
- A première vue elle est morte par pendaison, conclut le jeune médecin.
- Apprends-moi quelque chose que je ne sais pas, tonna Jethro.
- Ne fais pas attention, plaisanta Tony, il n'a pas bu son café ce matin.
Gibbs lança un regard meurtrier à l'agent DiNozzo, qui en profita pour s'éclipser au fond de la pièce. Éviter les tapes derrière la tête était devenu un de ses sports favoris.
- Tu peux me donner l'heure de la mort Ducky ? demanda le chef d'équipe.
- Je dirais qu'elle est décédée il y a à peine quelques heures, vraisemblablement dans la nuit. Je serai plus précis quand j'aurais pu faire un examen complet, expliqua le légiste, puis d'un ton soucieux il ajouta, comment va Timothy ?
- Ziva est avec lui, grogna Gibbs qui justement se dirigeait vers la cuisine.
ooOoo
Lorsque qu'elle se retrouva seule avec McGee, Ziva ne sut comment aborder le jeune homme. Elle lui avait bien pris la main en signe de réconfort, cependant elle ne savait que lui dire. Elle était tellement désolée pour lui. Totalement désemparée elle constata qu'elle savait parler aux familles des victimes, elle avait été formée pour cela. Cette fois c'était différent, c'était la sœur de son ami qui était froide dans la pièce à côté. Elle avait l'impression que les platitudes qu'elle servait d'habitude et qu'il connaissait par cœur, ne le réconforteraient pas. Bien sûr elle aurait pu le prendre dans ses bras mais ce n'était pas son genre. Parfois elle regrettait de n'être pas aussi expansive qu'Abby, si cette dernière avait été là, elle aurait déjà réussi à réconforter un tant soit peu l'informaticien. Elle avait toujours sa main dans la sienne lorsque Gibbs revint.
- Comment as-tu découvert le corps ? Commença son patron.
- Je rentrais chez moi ce matin, et quand j'ai ouvert la porte elle était…le jeune homme n'eut pas le courage de finir sa phrase.
- Tu sais si elle avait des soucis en ce moment ? continua l'enquêteur.
- Non, pas que je sache, répondit McGee.
- Est ce qu'elle voyait quelqu'un ?
- Maman m'a dit qu'elle avait un petit ami.
- Elle ne t'avait pas annoncé elle-même qu'elle avait une aventure amoureuse ? s'étonna Gibbs.
- Non, je ne l'ai pas vu depuis le jour de l'an chez mes parents.
Ducky les rejoignit dans la cuisine, il présenta ses condoléances à son jeune ami puis commença son exposé :
- Elle a des traces de coups sur les bras, c'est récent, je pense qu'elle a été brutalisée, exposa le médecin légiste.
- Tu as une idée de qui pourrait lui vouloir du mal ? demanda Ziva.
- Non, souffla Tim.
- Ducky dit qu'elle est morte dans la nuit, où étais tu ? questionna l'ancien marine.
- Je n'étais pas chez moi, déclara-t-il simplement.
- Où et avec qui ? insista son patron.
- Gibbs tu ne croies quand même pas, intervint Ziva.
- C'est la procédure tu le sais aussi bien que moi ! Tonna Gibbs qui continuait malgré tout d'interroger McGee du regard.
- J'étais chez une amie, lâcha finalement l'informaticien.
- Son nom ! le son de sa voix était impératif.
- Je ne peux pas...
- Si tu ne me dis pas où et avec qui, sans lettre de suicide, avec des marques de lutte sur son corps, je vais devoir enquêter sur toi.
McGee sembla hésiter un instant.
- Elle est mariée.
- Tu refuses de répondre ? S'enquit son patron.
- Oui, souffla McGee en le regardant dans les yeux.
- Bravo tu viens de faire de toi le principal suspect ! cette fois le ton ne tolérait aucune réplique.
- Boss c'est impossible ! protesta Tony qui apparaissait dans l'encadrement de la porte.
Aucun d'entre eux ne disait mot, observant Gibbs et son plus jeune agent se regarder en silence.
- Docteur Mallard, le corps est prêt, informa Jimmy depuis le salon.
Le légiste signifia à son assistant qu'il le rejoignait.
Cet intermède permit à l'auteur de se libérer de l'interrogatoire silencieux que lui faisait subir son supérieur. Il se précipita vers le brancard.
- Attendez !
Il s'approcha de sa sœur, ouvrit le sac, son visage avait l'air si paisible maintenant. Il ferma les yeux pour tenter de chasser les images de ce matin, puis il se pencha et déposa un baiser sur son front. Il referma la fermeture éclair.
- Toutes mes condoléances, présenta platement Palmer avant d'emporter le corps.
La peine ainsi que la douleur qu'il ressentait à cet instant même pouvaient se lire sur le visage de McGee, une main réconfortante serra son épaule. Ce geste, lui apporta une légère consolation, il la saisit sans se retourner.